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13 mai 2018 7 13 /05 /mai /2018 15:59

http://www.lacrisedesannees2010.com/2018/05/un-referendum-d-initiative-populaire-sur-la-monnaie.html

 Les thèmes abordés sont d’une brûlante actualité à un moment où des partis politiques nouveaux vont accéder au pouvoir dans un Etat fondateur de l'Union Européenne avec l’ambition de créer une monnaie parallèle à l’euro, un peu comme l’avait imaginé le ministre des finances Varoufakis en 2015 à Athènes.

Il reste quelques places disponibles à notre colloque du 24 Mai à l’Assemblée nationale. Je rappelle que l’inscription est gratuite et qu’il suffit de nous envoyer vos nom, prénom, date et lieu de naissance afin que les services de l’Assemblée puissent contrôler votre identité. J’ajoute que ces mêmes services n’accepteront pas d’inscription au-delà du 18 mai.

 .

Dernières Inscriptions par mail à l’adresse suivante : miwerrebrouck@nordnet.fr

 

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B
Liste des participants français au Groupe Bilderberg 2018 :<br /> <br /> Liste des caniches de l'Empire américain :<br /> <br /> Azoulay, Audrey, proche du Parti Socialiste, ancienne ministre de la Culture de François Hollande<br /> <br /> Barbizet, Patricia, directrice générale d'Artémis, ancienne Young Leader, promotion 1994<br /> <br /> Blanquer, Jean-Michel, ministre de l'Education Nationale<br /> <br /> Bouverot, Anne, entreprise Morpho (entreprise française de sécurité numérique spécialisée dans la biométrie, l'identification et l’authentification, la sécurité digitale, l’analyse de données et de vidéos) <br /> <br /> Castries, Henri de, Institut Montaigne, ancien Young Leader, promotion 1994<br /> <br /> Cazeneuve, Bernard, Parti Socialiste, ancien Premier ministre<br /> <br /> Émié, Bernard, directeur de la DGSE<br /> <br /> Patino, Bruno, ancien vice-président du groupe Le Monde, ancien directeur général de France Télévisions, directeur éditorial d'Arte <br /> <br /> Pouyanné, Patrick, ancien directeur de cabinet de François Fillon, patron de Total<br /> <br /> En tout, il y a 9 caniches de l'Empire américain de nationalité française. La réunion de Bilderberg 2018 a lieu en ce moment même, à Turin.<br /> <br /> http://www.bilderbergmeetings.org/participants2018.html<br /> <br /> Une citation très importante :<br /> <br /> « Je pense que vous pourriez dire, déclara un jour le diplomate américain George McGhee, que le traité de Rome, qui a créé le Marché commun, a été mûri pendant ces réunions de Bilderberg et aidé par le flot de nos discussions. »<br /> <br /> Source : <br /> <br /> « L’Europe sociale n’aura pas lieu », de François Denord et Antoine Schwartz, édition Raisons d’agir, page 40.
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B
Euro-dictature, suite (mais pas fin) :<br /> <br /> L'eurodéputé Markus Ferber précise que Bruxelles pourrait prendre le contrôle du ministère des Finances en Italie.<br /> <br /> Un eurodéputé allemand a fait planer le doute que l'Union européenne puisse prendre le pouvoir des finances italiennes. <br /> <br /> « L'Europe pourrait prendre le contrôle des finances italiennes avec la formation du gouvernement des deux partis populistes (la Ligue et le Mouvement 5 étoiles) », selon les propos d'un membre du Parlement européen de nationalité allemande. <br /> <br /> Markus Ferber a précisé que la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international pourraient "marcher sur Rome" en écho à la crise grecque.<br /> <br /> Cette menace pourrait être mise à exécution si les deux partis populistes italiens et les nouveaux ministres appliquaient le programme de réductions d'impôts et d'augmentation de la dépense. <br />  <br /> La Ligue et le Mouvement 5 étoiles ont fait de nombreuses promesses de campagne qui ont été vivement critiquées par la Commission européenne, comme la mise en œuvre d'un revenu universel pour les plus démunis ou bien encore une "flat tax" de 15% entraînant des coûts impressionnants chaque année. <br />  <br /> L'eurodéputé Markus Ferber a indiqué que la pire situation envisagée suite à l'application de ces mesures pourrait être une faillite pure et simple de l'Italie. <br />  <br /> Markus Ferber s'est confié à la chaîne ZDF sur cette possible crise économique pour l'Italie :<br />  <br /> « Alors la Troïka devra marcher sur Rome et prendre le contrôle du Trésor. »<br />  <br /> La même Troïka avait renfloué la Grèce pendant la crise financière qui avait touché le pays entre 2009 et 2016. <br /> <br /> http://www.atlantico.fr/pepites/markus-ferber-precise-que-bruxelles-pourrait-prendre-controle-ministere-finances-en-italie-3411012.html
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B
L'économiste Paolo Savona déclare : « l'euro est une prison allemande. » <br /> <br /> Paolo Savona ajoute : « L'Allemagne n'a pas changé de point de vue sur son rôle en Europe après la fin du nazisme, tout en ayant abandonné l'idée de l'imposer militairement. » <br /> <br /> Italie : Paolo Savona, un économiste anti-euro, aux Affaires européennes.<br /> <br /> Paolo Savona, dont le nom a été refusé par le président italien pour diriger les Finances, en raison de son euroscepticisme affiché, a finalement été nommé aux ... Affaires européennes, au sein du premier gouvernement populiste en Italie.<br /> <br /> https://www.romandie.com/news/Italie-Paolo-Savona-un-conomiste-anti-euro-aux-Affaires-europ-ennes/923406.rom
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B
En France, les élites politiques, les élites médiatiques, les élites bancaires, les élites universitaires ont pris parti en faveur du coup d'état de l'européiste Sergio Mattarella.<br /> <br /> Devant les caméras de télévision, à la radio, dans les journaux, les élites politiques et les élites médiatiques défendent le coup d'état de l'européiste Sergio Mattarella.<br /> <br /> Il s'agit d'un réflexe de classe.<br /> <br /> Les élites françaises sont européistes.<br /> <br /> Les élites françaises représentent les 10 % les plus riches de la population française.<br /> <br /> Les élites françaises veulent continuer à garder leur pognon, leur patrimoine, leur pouvoir politique, leur pouvoir médiatique, leur pouvoir bancaire, leur pouvoir universitaire.<br /> <br /> La guerre des classes fait rage : aujourd'hui encore, sous nos yeux, la classe des 10 % les plus riches continue à faire sa propagande européiste à la télévision et dans tous les médias.<br /> <br /> Les élites françaises sont retranchées dans la forteresse européiste, comme les partisans de l'Ancien Régime étaient retranchées dans le Palais des Tuileries le 10 août 1792.<br /> <br /> De la même façon, les élites italiennes sont européistes : les élites italiennes sont retranchées dans la forteresse européiste, et elles sont prêtes à tout pour garder leur pouvoir.<br /> <br /> Le président de la République italienne, l'européiste Sergio Mattarella, vient de faire un coup d'état.<br /> <br /> Il vient de refuser le choix du peuple italien.<br /> <br /> Il refuse de nommer un Premier Ministre eurosceptique, alors que les élections législatives du 4 mars 2018 avaient envoyé une majorité eurosceptique à l'Assemblée Nationale italienne.<br /> <br /> Les élites italiennes n'accepteront JAMAIS le verdict des urnes.<br /> <br /> Les élites françaises n'accepteront JAMAIS le verdict des urnes.<br /> <br /> Il faut une révolution à l'Italie.<br /> <br /> Il faut une révolution à la France.
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B
Ce qui s'est passé en Italie nous donne une bonne leçon.<br /> <br /> Angela Merkel et le président de la République italienne ont eu un dialogue téléphonique : l'Allemagne refuse la mise en place d'un gouvernement eurosceptique en Italie.<br /> <br /> Conséquence : le président de la République italienne obéit à l'Allemagne. Il refuse de nommer ministre des Finances Paolo Savona, un économiste anti-euro. Paolo Savona expliquait que l'euro était, je cite, « une prison allemande. »<br /> <br /> Conséquence numéro 2 : l'Italie va devoir retourner aux urnes en septembre 2018, alors que les élections législatives venaient juste d'envoyer une majorité eurosceptique à l'Assemblée nationale italienne.<br /> <br /> Conséquence numéro 3 : arrêtons de nous faire des illusions. Le système actuel est verrouillé. Jamais l'Allemagne ne laissera l'Italie sortir de l'euro, jamais l'Allemagne ne laissera la France sortir de l'euro, etc.<br /> <br /> Conséquence numéro 4 : pour sortir de l'euro, un gouvernement français eurosceptique, patriote, souverainiste, DEVRA RENVERSER LA TABLE ET DECIDER UNE SORTIE BRUTALE, UNILATERALE, NON NEGOCIEE.<br /> <br /> Le système européen est parfaitement verrouillé.<br /> <br /> Alors arrêtons de nous faire des illusions.<br /> <br /> Alain Peyrefitte : « Le traité de Rome n’a rien prévu pour qu’un de ses membres le quitte. <br /> <br /> Général de Gaulle : C’est de la rigolade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu pour le cas où il serait couillonné ? Non. Quand on est couillonné, on dit : « Je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp ! » Ce sont des histoires de juristes et de diplomates, tout ça. <br /> <br /> Extrait de "C’était de Gaulle", d’Alain Peyrefitte, tome 2, édition Fayard, page 267.<br /> <br /> https://www.amazon.fr/C%C3%A9tait-Gaulle-2-Alain-Peyrefitte/dp/2213594589/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1527489406&sr=8-1&keywords=c%27%C3%A9tait+de+gaulle+tome+2
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B
Une manière pudique de dire : « Chacun sa merde ! »<br /> <br /> Charles SANNAT écrit :<br /> <br /> Eurocalypse ! Les Allemands veulent une procédure ordonnée de sortie de l’euro ! <br /> <br /> Eurocalypse saison 2 épisode 1!! Le Frankfurter Allgemeine Zeitung est un grand, très grand quotidien allemand. Et quand dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung il y a 154 des plus grands économistes allemands qui piquent une gueulante, cela s’entend – enfin, façon de parler, vu que les gueulantes écrites ne sont pas bruyantes en soi, mais vous voyez l’idée, cela fait désordre…<br /> <br /> On y arrive enfin… Enfin pas tout à fait encore, mais on s’en rapproche. Explications.<br /> <br /> Le projet de Macron ? C’est nein !<br /> <br /> Bon, tout d’abord, les 154 économistes allemands commencent par mettre parfaitement à l’aise notre président jupitérien, Macron, en expliquant vertement que ses propositions, il peut se les garder et se les mettre là où ils le pensent aussi délicatement.<br /> <br /> « Nous – 154 professeurs d’économie – mettons en garde contre la poursuite du développement de l’union monétaire et bancaire européenne en une union de responsabilité. Les propositions du président français Macron et du président de la Commission européenne Juncker mentionnées dans l’accord de coalition de Berlin comportent des risques élevés pour les citoyens européens. »<br /> <br /> Les machins européens du type MES et Union bancaire, c’est… nein aussi !<br /> <br /> Puis, ils vont poursuivre en expliquant tout le bien qu’ils pensent des machins européens du type MES (Mécanisme de stabilité européen) de même que les garanties des dépôts et autres joyeusetés comme le rachat des dettes via le rachat de 2 550 milliards d’euros d’obligations par la BCE (au passage vous apprenez le vrai chiffre des quantitative easing européens). Pour eux, tout cela consiste à « communautariser » et à « socialiser » les pertes, les dettes et les déficits.<br /> <br /> La socialisation des pertes, c’est nein tout pareil…<br /> <br /> Ils vont donc au passage livrer une petite leçon de morale à tout ce beau monde en expliquant que « le principe de responsabilité est une pierre angulaire de l’économie sociale de marché »… et qu’ils « demandent donc au gouvernement fédéral de revenir aux principes de base de cette économie sociale de marché ».<br /> <br /> Et enfin, cerise sur le gâteau, que dis-je persil sur les carottes, ou encore « cherry on the top of the cake » comme le disent si bien nos amis anglais, nos économistes germains demandent également de prévoir immédiatement deux procédures.<br /> <br /> La sortie de l’euro et la faillite ordonnée c’est ja, ja et schnell schnell…<br /> <br /> 1- Une procédure de faillite d’insolvabilité ordonnée pour les États et…<br /> 2- Une procédure de retrait ordonnée de l’euro…<br /> <br /> Aïe, ouille,… vous voyez, on peut dire qu’outre-Rhin, ils risquent d’avoir furieusement envie de laisser sortir l’Italie et tous ceux qui le veulent.<br /> <br /> Surtout, ne vous forcez pas à rester dans l’euro et ne vous forcez pas à faire croire que vous êtes solvables alors que vous êtes ruinés…<br /> <br /> Bon, au passage, vous apprenez aussi qu’on est en faillite ! Parce que si nos amis les Allemands veulent que l’on se dote d’une procédure « ordonnée d’insolvabilité » et de « retrait de l’euro », c’est que la situation n’est pas franchement brillante, même si selon les tenants de la ligne Maginot en France, les nuages radioactifs s’arrêtent toujours à la frontière de l’Hexagone, et qu’avec Jupiter, nous ne craignons plus rien, il n’en demeure pas moins que notre pays est en faillite. <br /> <br /> L’Italie est en faillite. La Grèce est en faillite, l’Espagne est en faillite, le Portugal aussi, et je peux continuer longtemps cette liste, parce qu’en fait, il n’y a à peu près que l’Allemagne qui ne soit pas en faillite avec les Pays-Bas…<br /> <br /> Et que dit la Merkel ?<br /> <br /> La chancelière allemande, elle, se dit favorable à un renforcement de la zone euro et elle a apporté son soutien à la proposition de son ministre des Finances, le social-démocrate Olaf Scholz, à savoir qu’elle veut bien transformer le MES (Mécanisme européen de stabilité) en un mécanisme de démantèlement des banques en faillite… ce qui n’est plus franchement la même chose… Tout en sachant qu’elle juge « que chaque État membre au sein de l’union monétaire doit assumer la responsabilité de ses choix politiques ».<br /> <br /> Une manière pudique de dire… « chacun sa merde » !<br /> <br /> Vu que l’Europe se délite comme c’était prévisible à vitesse grand V, il va être temps de réapprendre la souveraineté, la responsabilité et l’indépendance. En trois mots ?<br /> <br /> Vive la France !!<br /> <br /> Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !<br /> <br /> Charles SANNAT<br /> <br /> http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/eurokrise/oekonomen-aufruf-euro-darf-nicht-in-haftungsunion-fuehren-15600325.html
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B
Dette italienne : l'Europe face au spectre de la contagion. <br /> <br /> La politique en Italie est venue perturber les marchés. La dette italienne est chahutée et entraîne dans son sillage le Portugal et l'Espagne. Les craintes d'une extension à l'ensemble de la zone euro resurgissent.<br /> <br /> Le souvenir des turbulences de 2011 et de la redoutable mécanique de contagion de la crise de la dette refait surface. A l'origine de ces craintes, la situation politique en Italie où les deux grandes forces populistes se sont rapprochées pour former un gouvernement. <br /> <br /> Le programme commun du Mouvement 5 Etoiles (M5S) et de la Ligue du Nord contient tous les ingrédients (euroscepticisme, relâchement budgétaire...) pour rendre les marchés financiers nerveux. « Les écarts de taux entre l'Italie et l'Allemagne ont gagné 60 points de base depuis mardi dernier, ramenant l'écart au niveau de l'été dernier, témoigne Stéphane Déo chez LBPAM. Un an de resserrement a donc été effacé en une semaine. »<br /> <br /> Les Etats du Sud dans la tourmente<br /> <br /> Plus inquiétant, le mouvement de défiance a touché d'autres Etats de la zone euro. L'écart de taux entre l'Allemagne et le Portugal a pris 38 points de base sur la même période, tandis que la « prime de risque » de l'Espagne a grimpé de 26 points environ. « Le projet gouvernemental italien n'a pourtant aucune raison d'influer sur l'économie espagnole ou portugaise, analyse Stéphane Déo. Et dans une union monétaire « normale » les flux sortant d'Italie auraient dû se réinvestir dans les autres pays périphériques, et donc faire baisser leur taux. Là, il s'agit d'un mouvement global d'aversion au risque. »<br /> <br /> La Grèce pâtit également de la situation, avec des taux qui se sont violemment écartés. Par exemple, le taux à 10 ans pour les obligations de l'Etat grec vient d'atteindre 4,43 %. Mais c'est moins la corrélation avec l'Italie qui joue que la volatilité qui frappe les marchés obligataires. Les investisseurs se montrent moins prêts à miser sur la dette grecque si elle risque de perdre rapidement de la valeur. « Cette nervosité tombe mal alors qu'Athènes prépare sa sortie du plan d'aide qui se traduira par un recours plus important aux marchés à compter de l'été prochain », remarque Stéphane Déo.<br /> <br /> https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0301704959792-dette-italienne-leurope-face-au-spectre-de-la-contagion-2177689.php
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B
Le retour des frontières.<br /> <br /> D'abord, ce sera le retour des frontières maritimes.<br /> <br /> Dans quelques années, ce sera le retour des frontières terrestres.<br /> <br /> Pour finir, ce sera le retour des taxes douanières aux frontières nationales.<br /> <br /> L'Union européenne est en train d'agoniser.<br /> <br /> La soi-disant « mondialisation heureuse » est en train d'agoniser.<br /> <br /> La démondialisation a commencé.<br /> <br /> Lundi 21 mai 2018 :<br /> <br /> Migrants : l'Italie a déjà quasiment fermé sa frontière maritime.<br /> <br /> https://www.romandie.com/news/ZOOM-Migrants-l-Italie-a-deja-quasiment-ferme-sa-frontiere-maritime/919812.rom
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B
Cet article est une bombe.<br /> <br /> C'est tout simplement ahurissant.<br /> <br /> https://www.euractiv.fr/section/economie/news/budget-propre-ou-fin-de-la-zone-euro-lultimatum-de-la-france-a-lallemagne/
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B
Le ralentissement de la croissance se confirme en Europe.<br /> <br /> La progression du PIB s'est limitée à 0,4 % de janvier à mars dans la zone euro, contre 0,7 % lors des trois précédents trimestres.<br /> <br /> Les « vents porteurs », pour reprendre l'expression chère à Jean-Claude Juncker, retombent en Europe. Selon les données publiées mardi par l'Office européen des statistiques (Eurostat), la progression du PIB s'est limitée à 0,4 % de janvier à mars dans la zone euro, contre 0,7 % lors des trois précédents trimestres. <br /> <br /> Sur un an, la hausse est ainsi repassée de 2,8 % à 2,5 % dans les 19 Etats dotés de la monnaie unique. Pour comparaison, cette hausse annuelle atteint 2,9 % aux Etats-Unis.<br /> <br /> Derrière les Etats-Unis<br /> <br /> Le constat est le même à l'échelle de l'Union européenne : le PIB y a progressé de 0,4 % au premier trimestre, après 0,6 % les trois mois précédents. <br /> <br /> La tendance au ralentissement semble même s'être accélérée en mars, avec une hausse de la production industrielle moindre qu'anticipée et des ventes au détail en stagnation, et même en recul dans les produits non-alimentaires.<br /> <br /> Ce n'est pas une surprise. L'OCDE ou encore la BCE ont alerté ces dernières semaines sur  un essoufflement de la conjoncture en Europe et les chiffres publiés mardi par Eurostat confirment les premières estimations dévoilées début mai. <br /> <br /> La zone euro semble avoir passé son pic de croissance, d'autant que la confiance s'est en partie dégradée en raison des inquiétudes liées à  la menace d'une guerre commerciale avec les Etats-Unis s'ils décident de taxer les importations d'acier et d'aluminium en provenance de l'UE. La hausse du prix du pétrole et le mauvais temps de cet hiver ont aussi joué.<br /> <br /> Essoufflement franco-allemand<br /> <br /> L'effritement de la croissance a été net en Allemagne (+0,3 %), en France (+0,3 %) et au Royaume-Uni, les trois premières économies de l'UE, tandis que l'Espagne a résisté (+0,7 %, stable) et que l'Italie a stagné à assez bas niveau (+0,3 %). <br /> <br /> Dans l'Hexagone, le ralentissement du PIB tient avant tout à la moindre vigueur des investissements et au poids du commerce extérieur.<br /> <br /> En Allemagne, l'office des statistiques Destatis explique le ralentissement de la croissance du PIB à 0,3 %, contre 0,6 % au trimestre précédent, par une « perte de dynamisme » du commerce extérieur, mais évoque aussi la baisse des dépenses de consommation de l'Etat, en repli pour la première fois depuis près de cinq ans pendant cette période de négociations pour la formation d'un gouvernement de coalition.<br /> <br /> https://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/0301679531388-le-ralentissement-de-la-croissance-se-confirme-en-europe-2176067.php
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B
La France est championne du monde !<br /> <br /> Championne du monde … de quoi ?<br /> <br /> En France, les entreprises du CAC 40 reversent 67,4 % de leurs bénéfices aux actionnaires !<br /> <br /> 67,4 % pour les actionnaires !<br /> <br /> Record du monde !<br /> <br /> « Selon un rapport d’Oxfam et Basic, les entreprises du CAC 40 ont reversé plus des 2/3 de leurs bénéfices sous forme de dividendes.<br /> <br /> RECORD MONDIAL<br /> <br /> C’est un rapport qui appuie là où ça fait mal. Oxfam France et la Basic (Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne) publient une étude affolante sur le partage de richesse au sein des entreprises du CAC 40. Les riches sont toujours plus riches, ce n’est pas une surprise. <br /> <br /> Mais ces chiffres révèlent aussi les excès du CAC 40 qui font de la France “le plus gros payeur de dividendes” au monde. Les chiffres sont sans appel. Depuis 2009, les entreprises du CAC 40 ont reversé 67,4% de leurs bénéfices à leurs actionnaires. <br /> <br /> « La France est ainsi le pays au monde où les entreprises cotées en bourse reversent la plus grande part de leurs bénéfices en dividendes aux actionnaires. C’est aussi deux fois plus que dans les années 2000 où les entreprises ne versaient pas plus de 30 % de leurs bénéfices à leurs actionnaires » explique le rapport intitulé « CAC 40 : des profits sans partage. »<br /> <br /> NICOLAS SARKOZY, LE DANGEREUX GAUCHISTE<br /> <br /> Comme le notent nos confrères de 20 Minutes, ces chiffres sont très largement supérieurs à ce que recommandait Nicolas Sarkozy dans une interview en 2010. Pourtant, difficile de le qualifier de “gauchiste”. Nicolas Sarkozy expliquait alors :<br /> <br /> « Sur 100 de bénéfices, il devrait y en avoir 33 % qui reviennent aux salariés, 33 % qui vont directement dans la poche de l’actionnaire, et 33 % qui servent à être réinvestis dans l’entreprise ».<br /> <br /> Selon le rapport, 27,3% des bénéfices seraient à l’heure actuelle réinvestis et 5,3% seraient eux destinés aux salariés. Et la tendance n’est pas vraiment en train de s’arranger comme le souligne le rapport.<br /> <br /> « En 2016, les entreprises du CAC 40 ont ainsi reversé près de 15 fois plus de bénéfices à leurs actionnaires (sous forme de dividendes) qu’à leurs salariés (sous forme d’intéressement et participation). Si elles avaient choisi de maintenir en 2016 le même niveau de dividendes qu’en 2009 et d’augmenter la rémunération des employés plutôt que celle des actionnaires, l’ensemble des travailleurs du CAC 40 dans le monde auraient pu voir leurs revenus augmenter en moyenne d’au moins 14.000 euros sur la période, soit plus de 2.000 euros par an et par employé ».<br /> <br /> A l’heure actuelle, les PDG du CAC 40 gagnent en moyenne 257 fois le SMIC et 119 fois plus que la moyenne de leurs salariés ».<br /> <br /> https://www.minutenews.fr/?p=342216
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