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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 06:32

 

 

Le « Long Term Refinancing Opération » lancé par la BCE de puis fin décembre 2011 – plus de 1000 milliards de liquidités versées au profit des banques - a déjà épuisé ses effets : les banques italiennes et espagnoles pourtant gavées de monnaie émise depuis Francfort n’arrivent plus à maintenir le cours des dettes publiques correspondantes.

Ultime outil de ravaudage, le LTRO  voit ses défauts mis à nu : il n’apporte aucune solution aux déséquilibres extérieurs qui causent la ruine publique et privée du Sud. Qui plus est, le stock de monnaie créée n’est pas ciblé, et tombe dans la trappe à monnaie, avec ces errances que sont sa transformation en matière première pour la spéculation, et surtout le non investissement productif.

La France est désormais en première ligne, et avec elle tout le dispositif européen (FESF et MES) qui ne peut  reposer que sur la seule Allemagne. D’où, potentiellement, un effondrement brutal de la zone euro, avec toutes ses conséquences sur la construction européennes et le reste du monde.

Il est pourtant une ultime possibilité que la violence de la crise pourrait imposer aux nouveaux dirigeants européens : le lancement d’un « LTRO nouveau » radicalement différent de l’ancien.

Le principe en est simple : Le conseil européen donne l’ordre à la Banque Centrale de lancer un LTRO massif (plusieurs milliers de milliards d’euros), et fléché selon une double orientation et répartition : public/privé d’une part , nord/sud d’autre part.

Décision bien sûr difficile, et surtout en marge de la réglementation, puisqu’elle aboutirait à un financement direct des Etats. Mais décision assurant la logique du moindre coût : choix du respect du dogme monétaire ou choix du probable chaos ?

L’objectif du fléchage  doit être particulièrement clair : renouer avec une croissance plus auto centrée et moins déséquilibrée, mais aussi définanciariser l’économie, et notamment mettre progressivement fin à la dépendance financière des Etats.

Le « LTRO nouveau » est affecté aux pays connaissant un problème de « déficits jumeaux » ( déficit extérieur et déficit public) récurrents. Des droits de tirage sur le dispositif « LTRO nouveau » sont ainsi attribués pour un volume proportionnel à la somme des 2 déficits. Clairement, cela signifie que dans les présentes conditions, les pays du Nord, dont bien sûr l’Allemagne, voient leurs droits de tirage réduits à Zéro, tandis que les grands pays du sud, par exemple l’Espagne, bénéficient de droits de tirage potentiellement considérables. Chaque Etat est responsable de la répartition interne de son droit de tirage entre secteur public et secteur privé : Trésor lui-même, Banques publiques d’investissement, banques privées.  Bien évidemment, la partie du droit de tirage réservée au Trésor d’un Etat est obligatoirement affectée à l’investissement public, ce qui interdit les facilités du comblement d’un déficit de fonctionnement par simple création monétaire.

Aux droits de tirage des pays, viennent s’ajouter un droit de tirage européen dont le montant, lui aussi fixé par le Conseil européen, correspond aux grandes infrastructures publiques politiquement décidées : protection de l’environnement, indépendance énergétiques, réseaux européens de transports, etc.

Les droits de tirage  affectés aux Trésors nationaux, allègent progressivement le service de la dette, et viennent tout aussi progressivement, limiter le périmètre de la rente correspondante. La monnaie nouvelle n’est plus la contrepartie d’une dette donnant naissance à de nouveaux prélèvements : la machine à faire de la dette, machine qui enfonce la zone euro, est ainsi, au moins provisoirement, mise au rebut.

Les droits de tirage affectés aux banques publiques d’investissement et au secteur bancaire privé, orientent leurs prêts aux partenaires économiques, dans le cadre du second objectif  de définanciarisation généralisée : on peut ainsi envisager de mettre progressivement fin aux pratiques excessives du modèle de « corporate  governance » des entreprises. Cela peut passer par des politiques sélectives : prise de participation dans le capital ; orientation de l’investissement vers des entreprises non affectées par la dictature de l’actionnariat ; contrats de responsabilité actionnariale faisant évoluer l’entreprise, d’un statut de simple sous jacent d’un titre de propriété, vers l’entreprise représentant une institution dépassant le strict droit de propriété ; etc.

La décision de lancement d’un « LTRO nouveau » est efficace à plus d’un titre.

A situation exceptionnelle mesures exceptionnelles, ce qui veut dire qu’au fond, le « LTRO nouveau » pourrait s’envisager sans modifier les statuts de la BCE : de quoi soulager le partenaire allemand. Les mesures LTRO prenant fin avec le redressement des pays du sud disposant désormais d’investissements de mise à niveau considérables. Mais aussi , mesures exceptionnelles permettant d’ obtenir sur les marchés, une chute conséquente de l’euro, à des fins de redressement de la compétitivité. Il semble en effet évident que la gigantesque création monétaire serait de nature à affaisser durablement l’euro.

Mais l’efficacité du « LTRO nouveau » proviendrait aussi du fait qu’il est facteur d’optimalisation ( au sens de Mundell) de la zone monétaire. On sait que cet économiste a démontré, il y a bien longtemps, que la pérennité d’une zone monétaire supposait, en cas de chocs asymétriques, d’importantes  redistributions budgétaires, depuis les zones avantagées vers les zones sinistrées. Le « LTRO nouveau » permet ce transfert vers le sud, à coût budgétaire nul pour le nord, puisqu’il s’agit d’investissements sur  création monétaire. L’Allemagne qui ne veut pas payer pour les « cueilleurs d’olives » ne disposerait pas de droits de tirage sur la BCE, mais en retour n’aurait rien à payer pour la mise à niveau de sud.

L’efficacité du « LTRO nouveau » proviendrait enfin  des bonnes incitations qu’il engendrerait. Les pays du sud ne sont pas incités à choisir le « modèle exportateur » pour en finir avec leurs difficultés, choix qui selon les règles du « LTRO nouveau » viendrait mécaniquement diminuer leurs droits de tirage. Symétriquement, le modèle exportateur choisi par  l’Allemagne , ne serait plus avantageux pour ce dernier pays interdit d’accès aux droits de tirage. De quoi se diriger vers un modèle de développement plus autocentré.

Les peuples européens, épuisés par une maladie dont ils ignorent profondément les origines, celle du dogme monétaire,  rejetteront, d’une manière ou d’une autre, le « Traité sur la Stabilité , la Coordination Et la Gouvernance dans l’Union économique et monétaire » ( TSCG). Substituons-lui, monsieur le Président de la République, le « LTRO nouveau » qui redonne du sens à la construction européenne. Cette exigence, décidée avec vos collègues a Bruxelles, est probablement la dernière chance avant l'implosion du dispositif européen.

                                                                                             

 

 

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commentaires

B
Jeudi 31 mai 2012 :<br /> <br /> La zone euro doit agir si elle veut éviter la "désintégration" (Olli Rehn).<br /> <br /> "La zone euro n'a pas le choix et doit prendre des mesures sous peine de risquer la désintégration, qui mènerait à la dépression", a averti jeudi le commissaire européen aux Affaires économiques,<br /> Olli Rehn.<br /> <br /> M. Rehn, qui s'exprimait devant le Brussels Economic Forum, a plaidé pour faire le nécessaire afin d'empêcher la contagion de la crise financière, "si nous voulons éviter une désintégration de la<br /> zone euro et si nous voulons qu'elle survive".<br /> <br /> Il a estimé qu'il fallait agir sur trois fronts: "d'abord rester sur la voie de la consolidation budgétaire, deuxièmement mettre en oeuvre des réformes structurelles, troisièmement soutenir les<br /> investissements publics et privés pour alimenter le moteur de la croissance".<br /> <br /> En l'absence d'action, une "désintégration de la zone euro mènerait à une dépression terrible en Europe et dans le monde", a-t-il averti.<br /> <br /> M. Rehn a en revanche estimé que les euro-obligations n'étaient pas une solution aux problèmes actuels de la zone euro. "Nous ne parviendrons pas à surmonter nos problèmes en nous focalisant sur<br /> l'émission de dette", a-t-il jugé.<br /> <br /> La Commission est pourtant la première institution à avoir défendu l'introduction d'euro-obligations, des titres mutualisant la dette dans la zone euro, auxquelles la France est favorable, mais<br /> l'Allemagne y est opposée.<br /> <br /> Une des porte-parole de la Commission a cependant indiqué la semaine dernière que si leur introduction était "possible", ce serait à une date "pas spécifiée".<br /> <br /> (AWP / 31.05.2012 11h15)
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B
Mercredi 30 mai 2012 :<br /> <br /> L'Italie emprunte 5,74 milliards d'euros, taux en forte hausse.<br /> <br /> L'Italie a emprunté mercredi 5,74 milliards d'euros à moyen et long terme à des taux en forte hausse, dans un marché très nerveux en raison notamment de fortes tensions sur l'Espagne liées aux<br /> inquiétudes concernant son secteur bancaire.<br /> <br /> Dans le détail, le Trésor italien a émis pour 3,39 milliards d'euros d'obligations à cinq ans, proche de son objectif maximum (3,5 mds), à un taux qui a grimpé à 5,66%, contre 4,86% lors d'une<br /> émission similaire le 27 avril.<br /> <br /> Il a émis en outre pour 2,34 milliards d'obligations à 10 ans, soit en milieu de la fourchette visée (2 à 2,75 mds), à un taux qui a atteint 6,03%, contre 5,84% lors de la précédente émission.<br /> <br /> Globalement, le Trésor est resté bien en-deçà de son objectif maximal de 6,25 milliards d'euros.<br /> <br /> Même si les experts ont jugé la demande correcte, d'autres ont noté qu'elle était un peu plus faible qu'à l'ordinaire, compte tenu du caractère attractif des taux concédés lors de cette<br /> opération.<br /> <br /> "Les opérateurs restent très prudents car les trois prochaines semaines seront cruciales pour l'avenir de l'union monétaire" européenne, a estimé Annalisa Piazza, stratégiste pour Newedge.<br /> <br /> Le marché obligataire est secoué par les craintes des investisseurs à l'égard de l'état de santé du secteur bancaire espagnol, ce qui a entraîné de fortes tensions des taux espagnols et des taux<br /> italiens dans leur sillage.<br /> <br /> La firme spécialisée Spiro Sovereign Strategy a notamment expliqué la hausse des taux d'emprunt concédés par Rome par "ses gros besoins de financement et la nécessité pour ce pays d'émettre<br /> davantage d'obligations à long terme".<br /> <br /> La bourse italienne a pâti de cette envolée des coûts de financement pour l'Etat italien et reculait de 1,1% vers 10H00 GMT à 12.953 points.<br /> <br /> Après avoir profité depuis le début de l'année d'une forte détente de ses taux, l'Italie fait face depuis la mi-avril à un rebond en raison du regain d'inquiétude des marchés pour la zone euro, en<br /> particulier pour l'Espagne.<br /> <br /> Plombée par des plans d'austérité à la chaîne destinés à rassurer les marchés, l'économie italienne est elle aussi dans une situation délicate et le gouvernement de Mario Monti a dû revoir en<br /> baisse récemment ses prévisions de PIB, qui devrait se contracter de 1,2% cette année contre -0,4% initialement prévus.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/actualites/l-italie-emprunte-5-74-milliards-d-euros-taux-en-forte-hausse-debf19c674abb274de7011b354f81eb7
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B
Mardi 29 mai 2012 :<br /> <br /> L’Italie emprunte 8,5 milliards d’euros à six mois à des taux en nette hausse.<br /> <br /> L’Italie a emprunté mardi comme prévu 8,5 milliards d’euros à six mois, mais a dû concéder des taux en nette hausse en raison des fortes tensions sur les dettes des pays fragiles de la zone euro,<br /> sous l’effet des inquiétudes concernant l’Espagne, a annoncé la Banque d’Italie.<br /> <br /> Les taux de ces obligations se sont inscrits à 2,104%, contre 1,772% lors de la dernière opération similaire le 26 avril.<br /> <br /> Le marché obligataire est secoué par les craintes des investisseurs à l’égard de l’état de santé du secteur bancaire espagnol, ce qui entraîne une tension des taux espagnols et des taux italiens<br /> dans leur sillage.<br /> <br /> (©AFP / 29 mai 2012 11h25)<br /> <br /> Portugal/Banque centrale : risque de contagion "très accentué"<br /> <br /> Le Portugal, qui s'efforce de reconquérir la confiance des marchés en appliquant un exigeant plan d'aide international, est menacé par un risque de contagion "très accentué" alors que la crise de<br /> la dette continue de sévir, en Grèce et en Espagne notamment.<br /> <br /> L'économie portugaise et son système financier sont confrontés à "un risque très accentué de contagion des effets des développements adverses au plan international", a estimé la Banque du Portugal<br /> (BdP) dans un rapport publié mardi.<br /> <br /> "Au plan international, les principaux risques sont associés à l'éventuelle aggravation de la crise de la dette souveraine en zone euro et à une performance économique plus mauvaise que prévu chez<br /> les principaux partenaires commerciaux du Portugal", a souligné la BdP dans son Rapport de stabilité financière.<br /> <br /> La banque centrale portugaise s'inquiète ainsi de l'impact d'une dégradation de la situation en Grèce, dont la sortie de la zone euro semble de plus en plus envisageable, et en Espagne, voisin du<br /> Portugal et son principal marché d'exportation.<br /> <br /> Au plan interne, la BdP relève également des risques liés "à la capacité d'appliquer de façon efficace les mesures nécessaires au respect du programme" de redressement négocié avec l'Union<br /> européenne et le Fonds monétaire international en échange d'un prêt de 78 milliards d'euros.<br /> <br /> Tout en affirmant que ce plan d'aide avait évité un ajustement "abrupt et désordonné", la Banque du Portugal juge qu'il "devrait continuer à impliquer un ralentissement de l'activité économique en<br /> 2012, avec la conséquence d'une hausse du chômage et du nombre d'entreprises en faillite ou insolvables".<br /> <br /> En raison d'une cure d'austérité sans précédent, l'économie portugaise devrait connaître cette année une récession de plus de 3% du PIB, tandis que le taux de chômage a déjà atteint un niveau<br /> record avoisinant les 15%.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/PortugalBanque_centrale_risque_de_contagion_tres_accentue_dev16290520121545.asp
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B
Lundi 28 mai 2012 :<br /> <br /> L'Italie emprunte 4,25 milliards d'euros à des taux en hausse.<br /> <br /> L'Italie a emprunté lundi 4,25 milliards d'euros sur le marché, atteignant ainsi son objectif maximum, à des taux en nette hausse dans un marché tendu, dominé par les inquiétudes des investisseurs<br /> sur l'état de santé du secteur bancaire espagnol, a annoncé la Banque d'Italie.<br /> <br /> Le Trésor italien a levé 3,5 milliards d'euros de certificats du Trésor zéro coupon à échéance 2014 à un taux de 4,037%, contre 3,355% le 24 avril.<br /> <br /> Il a émis en outre 418 millions d'euros de bons du Trésor indexés sur l'inflation à échéance 2016 à un taux de 4,39%, contre 2,71% le 24 février.<br /> <br /> Il a aussi levé 333 millions d'euros de bons du Trésor indexés sur l'inflation à échéance 2017 à un taux de 4,6%, contre 3,88% le 24 avril.<br /> <br /> Lundi matin, le marché obligataire était dominé par les vives inquiétudes des investisseurs à l'égard de l'état de santé du secteur bancaire espagnol.<br /> <br /> Sous l'effet de ces craintes, les taux à dix ans de l'Espagne s'approchaient de 6,5%, tandis que sa prime de risque, c'est-à-dire le surcoût que le pays doit payer pour emprunter à dix ans par<br /> rapport à l'Allemagne, s'inscrivait à un niveau record de 509 points de base.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/BONDSL_Italie_emprunte_425_milliards_d_euros_a_des_taux_en_hausse61280520121200.asp
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B
Lundi 28 mai 2012 :<br /> <br /> L'Espagne pourrait demander l'aide du fonds de secours européen.<br /> <br /> Le gouvernement espagnol pourrait demander l'aide du fonds de secours européen, si la tension sur les marchés persiste, afin d'injecter 30 milliards d'euros dans son secteur bancaire, en plus des<br /> 19 milliards demandés par Bankia, affirme lundi le journal El Mundo.<br /> <br /> "Si la crise grecque continue et si la prime de risque espagnole (surcoût que doit payer l'Espagne pour emprunter à dix ans, par rapport à l'Allemagne, considérée comme référence du marché) reste<br /> autour du niveau élevé des 500 points, l'Espagne pourrait demander de l'aide au Fonds européen de stabilité financière (FESF). C'est une possibilité, même si maintenant toutes les hypothèses sont<br /> possibles", a expliqué une source gouvernementale au quotidien de centre-droit.<br /> <br /> Une autre possibilité envisagée par le gouvernement est de demander l'aide du FMI, écrit le journal.<br /> <br /> Contactée par l'AFP, une porte-parole du ministère de l'Economie a elle assuré que la position du gouvernement, de ne demander aucune aide extérieure, n'avait pas changé.<br /> <br /> Selon El Mundo, l'Etat espagnol devra injecter 30 milliards d'euros de fonds publics dans les trois établissements bancaires placés sous tutelle en raison de leurs grandes difficultés:<br /> CatalunyaCaixa, NovacaixaGalicia et Banco de Valencia.<br /> <br /> Cette somme s'ajoute à l'aide record de 19 milliards d'euros sollicitée vendredi par Bankia, troisième banque du pays par le nombre d'actifs et la plus exposée au secteur immobilier, avec plus de<br /> 30 milliards d'euros d'actifs problématiques, car à la valeur incertaine (crédits risquant de ne pas être remboursés, logements saisis...).<br /> <br /> En comptant l'aide de 4,5 milliards d'euros déjà apportée par l'Etat, le sauvetage public de Bankia atteint 23,5 milliards d'euros, un record historique pour le secteur financier espagnol.<br /> <br /> Ce qui ferait donc un total de plus de 50 milliards d'euros que l'Espagne devra réunir pour renflouer son secteur bancaire, de quoi susciter des doutes sur sa capacité à apporter seule ces fonds, à<br /> un moment où sa discipline budgétaire est étroitement surveillée par les marchés et l'Union européenne.<br /> <br /> Signe des inquiétudes provoquées par cette situation, la prime de risque espagnole a atteint lundi matin un nouveau record historique, à 509 points de base.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_L_Espagne_pourrait_demander_l_aide_du_fonds_de_secours_europeen_64280520121057.asp
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B
Dimanche 27 mai 2012 :<br /> <br /> Suisse : préparation d'un plan en cas d'éventuel éclatement de la zone euro.<br /> <br /> La Suisse, tout en n'envisageant pas d'éclatement de la zone euro, prépare un plan pour le cas où cela se produirait, a indiqué dimanche le président de la Banque centrale.<br /> <br /> Thomas Jordan, nommé le mois dernier à la tête de la Banque nationale suisse (BNS), a précisé au journal germanophone SonntagsZeitung qu'un groupe de travail discute des mesures à prendre pour<br /> combattre tout éventuel renchérissement du franc suisse, considéré comme une monnaie refuge.<br /> <br /> "Nous devons nous préparer à un scénario d'écroulement de la zone euro, bien que je ne pense pas que cela va se produire", a ajouté le président de la BNS.<br /> <br /> M. Jordan a estimé que la crise de la zone euro s'est aggravée au cours des dernières semaines et a prédit des temps difficiles à venir.<br /> <br /> "Le groupe de travail se focalise sur des instruments destinés à combattre un renchérissement du franc suisse", a-t-il dit au journal.<br /> <br /> "L'une des mesures envisageables serait un contrôle des capitaux, c'est-à-dire un contrôle direct sur le flux des capitaux en Suisse", a-t-il ajouté sans donner plus de détails.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/actualites/suisse-preparation-d-un-plan-en-cas-d-eventuel-eclatement-de-la-zone-euro-4e4b8390880ba84c3eaf2c82fb83f176
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B
Dimanche 27 avril 2012 :<br /> <br /> Sur son blog, Olivier Berruyer met en ligne un dessin hilarant :<br /> <br /> "ils vont sauver le monde"<br /> <br /> http://www.les-crises.fr/images/images-diverses/2012/miscellanees/05-23/2012-05-25-comics-troupiers.jpg<br /> <br /> Les surendettés vont sauver le monde :<br /> <br /> Dette totale (dette publique + dette privée) :<br /> Irlande : 663 % du PIB.<br /> Japon : 512 % du PIB.<br /> Royaume-Uni : 507 % du PIB.<br /> Espagne : 363 % du PIB.<br /> Portugal : 356 % du PIB.<br /> France : 346 % du PIB.<br /> Etats-Unis : 340 % du PIB.<br /> Italie : 314 % du PIB.<br /> Allemagne : 278 % du PIB.<br /> <br /> http://leblogalupus.com/2012/05/25/le-graphique-du-jour-ou-en-sommes-nous-en-termes-devolution-dans-le-cycle-du-desendettement-mondial-en-cours/
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B
Vendredi 25 mai 2012 :<br /> <br /> Les banques préparent des plans d'urgence sur la Grèce.<br /> <br /> Les banques françaises, qui font partie des établissements bancaires étrangers les plus exposés à la Grèce, préparent dans le plus grand secret des plans d'urgence dans l'éventualité d'une sortie<br /> de la République hellénique de la zone euro, ont indiqué à Reuters des sources informées des préparatifs.<br /> <br /> D'après des responsables de la zone euro, le comité de préparation de l'Eurogroupe avait demandé aux gouvernements de la zone de préparer chacun de leur côté des plans d'urgence pour se préparer au<br /> retour de la drachme en Grèce.<br /> <br /> "Chaque banque a désormais une équipe spéciale chargée de regarder les conséquences possibles d'un retour de la drachme", a dit à Reuters un banquier parisien sous couvert d'anonymat.<br /> <br /> Ni BNP Paribas, ni le Crédit agricole, de loin la banque française la plus exposée à la Grèce, ni la Société générale n'ont souhaité faire de commentaires.<br /> <br /> (Dépêche Reuters)<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00445699-les-banques-preparent-des-plans-d-urgence-sur-la-grece-327366.php
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B
Jeudi 24 mai 2012 :<br /> <br /> Les Européens chiffrent le coût d'une sortie de la Grèce.<br /> <br /> Le tabou est tombé. A la Banque centrale européenne, comme dans les capitales de la zone euro, des groupes de travail ont été mis sur pied pour évaluer les conséquences d'une sortie de la Grèce de<br /> l'union monétaire et son coût.<br /> <br /> L'élaboration de ces plans d'urgence accroît la pression sur la Grèce à l'approche des élections législatives du 17 juin. Faut-il sacrifier Athènes à la zone euro, ou l'inverse ? La question du<br /> "Grexit" (pour "Greek exit" ou "sortie de la Grèce") divise les politiques et les économistes.<br /> <br /> http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2012/05/24/les-europeens-chiffrent-le-cout-d-une-sortie-de-la-grece_1706791_3208.html
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B
Jeudi 24 mai 2012 :<br /> <br /> L'euro poursuit sa dégringolade, le sommet européen ne rassure pas.<br /> <br /> L'euro continuait sa chute jeudi face au billet vert, à des niveaux plus vus depuis près de deux ans et s'approchant du seuil de 1,25 dollar, dans un marché toujours hanté par le spectre d'une<br /> sortie de la Grèce de la zone euro et guère rassuré par le sommet européen de la veille.<br /> <br /> "Ce sommet a été une véritable déception, aucune nouvelle mesure pour la croissance n'étant esquissée, alors qu'il semble évident que l'Allemagne est encore très loin de soutenir l'idée d'une plus<br /> grande solidarité budgétaire" au sein de la zone euro, observait Steen Jakobsen, économiste chez Saxo Bank.<br /> <br /> Les dirigeants ont ainsi envoyé des messages contradictoires sur les mesures à prendre pour contrer la crise, le président français François Hollande s'opposant à la chancelière allemande Angela<br /> Merkel sur la question des euro-obligations.<br /> <br /> Les participants se sont néanmoins entendus pour réaffirmer leur soutien à l'adhésion de la Grèce à l'euro aussi longtemps qu'Athènes maintiendra ses engagements de réformes structurelles.<br /> <br /> "Mais ces propos largement attendus ne sont pas exactement rassurants, puisqu'il est probable que de telles déclarations seront faites par les dirigeants européens jusqu'à la veille d'une sortie<br /> effective de la Grèce de l'Union monétaire", ironisaient les analystes de Commerzbank.<br /> <br /> "On a eu les platitudes habituelles, les claques dans le dos, mais les vraies décisions sur les eurobonds ou un pare-feu renforcé dans la zone euro ont été repoussées au prochain sommet européen<br /> fin juin... or, à ce moment-là, il sera peut-être trop tard", a résumé Simon Denham, directeur de la maison de courtage Capital Spreads.<br /> <br /> En effet, le marché est suspendu à la perspective d'un nouveau scrutin législatif en Grèce le 17 juin, car en cas de nouvelle poussée des partis anti-austérité, "le pays n'aurait pas d'autre option<br /> que quitter la zone euro", provoquant une onde de choc frappant les autres pays fragiles de l'Union - en premier lieu l'Espagne, estimait M Denham.<br /> <br /> L'annonce d'une forte contraction de l'activité du secteur privé en mai dans la zone euro, ainsi que d'une chute du moral des investisseurs allemands pour le même mois, contribuaient jeudi à<br /> accentuer encore davantage la pression sur l'euro.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/DEVISESL_euro_poursuit_sa_degringolade_le_sommet_europeen_ne_rassure_pas49240520121131.asp
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B
L’Eurogroupe est la réunion mensuelle (et informelle) des ministres des Finances des États membres de la zone euro, en vue d’y coordonner leur politique économique.<br /> <br /> Mercredi 23 mai 2012 :<br /> <br /> L'Eurogroupe appelé à étudier un abandon de l'euro en Grèce.<br /> <br /> Le comité de préparation de l'Eurogroupe a demandé aux gouvernements de la zone euro de préparer chacun de leur côté un plan d'urgence dans l'éventualité d'un abandon de la monnaie unique par la<br /> Grèce, a-t-on appris mercredi de deux responsables européens.<br /> <br /> Cette initiative a été approuvée lundi au cours d'une téléconférence du groupe de travail chargé de préparer les réunions mensuelles des ministres des Finances de la zone euro. Les membres du<br /> groupe de travail constituent aussi le conseil d'administration du FESF, le Fonds européen de stabilité financière.<br /> <br /> Outre la confirmation de deux responsables européens, Reuters a pu consulter une note de travail rédigée par un Etat membre qui détaille notamment le coût potentiel, pour chaque pays de la zone<br /> euro, d'une sortie de la Grèce du bloc.<br /> <br /> Ce document estime que si un tel scénario devait se produire, un "divorce à l'amiable" devrait être recherché, et qu'un soutien de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI)<br /> pourrait accompagner Athènes dans sa sortie de la monnaie unique.<br /> <br /> "Pour l'heure, rien n'a encore été préparé au niveau de la zone euro, de crainte que cela s'ébruite", a précisé l'un des responsables.<br /> <br /> Un deuxième responsable a confirmé l'existence de l'accord conclu lundi.<br /> <br /> Les Bourses européennes sont en net repli à mi-séance, alors qu'une sortie grecque de la monnaie unique n'est plus considéré comme un tabou et que les investisseurs redoutent qu'aucune solution<br /> concrète pour stimuler la croissance n'émerge du sommet européen informel prévu dans la soirée.<br /> <br /> http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE84M06820120523
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B
L'euro baisse : le marché se prépare à une sortie de la Grèce de l'euro.<br /> <br /> L'euro baissait face au dollar mardi, plombé par des commentaires de l'ancien Premier ministre grec selon lequel le risque d'une sortie de la Grèce de la zone euro est réel, alors que les cambistes<br /> attendaient nerveusement une rencontre des dirigeants européens mercredi.<br /> <br /> En fin d'échanges new-yorkais, dans un marché faible en volume, les déclarations de l'ancien Premier ministre grec Lucas Papademos déclarant que "le risque que la Grèce quitte l'euro était réel",<br /> selon l'agence Dow Jones Newswire, a fait plonger la monnaie unique face au dollar, considéré comme une valeur refuge.<br /> <br /> "On a vu une chute prononcée de l'euro en fin d'après-midi, avec les déclarations assez délétères de M. Papademos", a noté Sébastien Galy, de la Société Générale. Ces propos ont eu selon lui un<br /> effet "psychologique" déclencheur sur les cambistes, qui bien qu'ils anticipaient déjà une sortie de la Grèce de l'euro, se préparent désormais plus sérieusement à cette éventualité.<br /> <br /> "Mais cela reste un mouvement de recul modeste en ligne avec l'évolution anticipée de l'euro à la baisse" à court terme par rapport au dollar. "Tout le monde est positionné pour une baisse de<br /> l'euro face au dollar", a continué le cambiste.<br /> <br /> De nombreux observateurs craignaient en outre mardi que la crise frappant la Grèce se propage vers d'autres pays membres de la zone euro, particulièrement l'Espagne dont le secteur bancaire était<br /> fragilisé par ses actifs immobiliers risqués.<br /> <br /> Preuve de la défiance des investisseurs, si l'Espagne a pu emprunter mardi 2,526 milliards d'euros en bons à 3 et 6 mois, elle a dû une nouvelle fois concéder des taux d'intérêt en hausse.<br /> <br /> De plus, les cambistes restaient sur la défensive à la veille d'une réunion informelle des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne (UE) pour discuter de la relance de l'économie, ont<br /> noté les analystes de Commerzbank.<br /> <br /> Cependant, "il y a peu de marge pour voir une avancée majeure cette semaine car les responsables de la zone euro continuent de n'agir que dans leur intérêt propre", a tempéré David Song, analyste<br /> chez DailyFX.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/DEVISESL_euro_baisse_le_marche_prre_ne_sortie_de_la_Gr_de_l_euro_RP_230520120914-22-183150.asp?
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B
Mardi 22 mai 2012 :<br /> <br /> Italie : l'Istat plus pessimiste que le gouvernement sur le PIB en 2012 : - 1,5 %.<br /> <br /> L'institut italien de statistiques Istat a annoncé mardi tabler sur une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 1,5% cette année en Italie, dont l'économie a été plombée par l'austérité,<br /> alors que le gouvernement de Mario Monti mise sur un recul de 1,2%.<br /> <br /> Selon l'Istat, ce recul marqué du PIB sera dû à une "contraction de la demande intérieure" de l'ordre de 3,3%, qui ne sera "pas pleinement compensée" par les exportations qui devraient progresser<br /> de 1,2%, et aux "effets des plans d'assainissement budgétaire".<br /> <br /> Bruxelles, l'OCDE et le FMI sont également plus pessimistes que le gouvernement Monti et prévoient respectivement une contraction de 1,4%, de 1,7% et de 1,9% du PIB italien cette année.<br /> <br /> L'Italie, entrée officiellement en récession fin 2011 avec deux trimestres consécutifs de repli du PIB, s'y est enfoncée au premier trimestre 2012, avec une nouvelle contraction de son activité<br /> économique de 0,8%, sous le poids des plans d'austérité adoptés à la chaîne depuis 2010 pour rassurer les marchés.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/CORRItalie_l_Istat_plus_pessimiste_que_le_gouvernement_sur_le_PIB_en_201220220520121315.asp
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B
Lundi 21 mai 2012 :<br /> <br /> Espagne : l'Union Européenne demande de la "clarté" dans les comptes publics.<br /> <br /> La Commission européenne a souligné lundi la nécessité pour les autorités espagnoles de faire preuve de "clarté" dans les comptes publics, après l'annonce d'un déficit 2011 revu à la hausse, et a<br /> annoncé la visite cette semaine en Espagne d'experts de son institut de statistiques Eurostat.<br /> <br /> Le Commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, "a toujours souligné l'importance d'avoir de la clarté par rapport aux comptes publics des régions pour pouvoir faire une évaluation<br /> précise de la situation budgétaire de l'Espagne", a déclaré lors d'un point de presse à Bruxelles son porte-parole, Amadeu Altafaj.<br /> <br /> Il réagissait à l'annonce vendredi par le gouvernement espagnol d'une révision du déficit public 2011, à 8,9% du Produit intérieur brut, contre 8,51% annoncés jusqu'ici, en raison du dérapage<br /> budgétaire de certaines régions.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/Espagne_l_UE_demande_de_la_clarte_dans_les_comptes_publics75210520121930.asp<br /> <br /> Vous avez aimé les comptes publics de la Grèce ?<br /> <br /> Vous adorerez les comptes publics de l'Espagne.
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B
Vendredi 18 mai 2012 :<br /> <br /> Vent de panique et fuite des capitaux en Grèce et en Espagne.<br /> <br /> Le scénario du pire pour la zone euro serait en train de devenir réalité : le bank run, la panique bancaire, touche désormais de plein fouet la Grèce et semble s'étendre à l'Espagne.<br /> <br /> Les Grecs auraient retiré entre 2,5 et 3 milliards d'euros de leurs comptes en banque depuis les élections du 6 mai, avec un pic à 800 millions d'euros pour la seule journée du lundi 14 mai. Depuis<br /> 2009, ce sont en moyenne 2,5 milliards d'euros qui ont quitté le pays chaque mois.<br /> <br /> Pragmatiques, les investisseurs se préparent eux aussi à une sortie de la Grèce de la zone euro. Les grands acteurs financiers de la City, comme Barclays ou HSBC, ont déjà adapté leurs systèmes<br /> informatiques à un retour de la drachme.<br /> <br /> En Espagne, la principale inquiétude porte sur la fragilité du système bancaire. L'agence américaine de notation financière Moody's a dégradé, jeudi 17 mai, la note de seize banques. Certains<br /> établissements sont désormais rangés dans la catégorie des obligations pourries. Au-delà, c'est toute la péninsule qui fait face à la défiance des investisseurs. Les taux d'emprunt de la dette<br /> souveraine ont dépassé 6 %. Un niveau insoutenable pour l'Espagne.<br /> <br /> http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2012/05/18/vent-de-panique-et-fuite-des-capitaux-en-grece-et-en-espagne_1703794_3208.html
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B
Vendredi 18 mai 2012 :<br /> <br /> L'Espagne revoit à la hausse son déficit public 2011 à 8,9% du PIB.<br /> <br /> Le gouvernement espagnol a annoncé vendredi qu'il révisait à la hausse son déficit public 2011 à 8,9% du Produit intérieur brut, contre 8,51% prévus jusqu'à présent, en raison du dérapage<br /> budgétaire de certaines régions espagnoles.<br /> <br /> Le ministère des Finances estime que les dernières données fournies par les Communes autonomes (régions) ont eu un impact de 0,4 point dans les comptes publics ce qui porte le déficit à 8,9% du<br /> PIB, indique un communiqué.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___L_Espagne_revoit_a_la_hausse_son_deficit_public_2011_a_89_du_PIB_42180520122316.asp
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B
Jeudi 17 mai 2012 :<br /> <br /> Grèce : vent de panique sur le secteur bancaire.<br /> <br /> Combien d'argent les Grecs ont-ils prélevé sur leurs comptes bancaires depuis lundi, jour où il est apparu évident que les responsables politiques seraient incapables de former un gouvernement<br /> d'unité nationale ? Les chiffres varient, mais il est probable que ce montant s'élève à quelque 1,2 milliard d'euros rien que pour les deux premiers jours de cette semaine. Des retraits en cascade<br /> qui s'ajoutent à ceux opérés depuis l'éclatement de la crise et qui font que plusieurs banques grecques sont désormais à court de liquidités.<br /> <br /> Depuis le printemps 2010, les Grecs ont retiré entre 2 et 3 milliards d'euros par mois en moyenne avec un pic en janvier de 5 milliards d'euros. On calcule que les dépôts bancaires ont fondu de 30<br /> % sur l'ensemble de la période (environ 70 milliards d'euros). Sans compter les exportations illégales de capitaux générées par l'économie souterraine (environ 65 milliards d'euros), soit plus que<br /> les économies réalisées dans le cadre des deux mémorandums.<br /> <br /> La panique des épargnants s'est accrue lorsqu'on a appris par les derniers sondages que les deux grands partis pro-mémorandum, la Nouvelle Démocratie, conservatrice, et le Pasok, social-démocrate,<br /> cèdent encore du terrain au profit notamment de l'extrême gauche de la Coalition de la gauche radicale (Syriza), farouchement opposée au plan.<br /> <br /> Si ces deux grands partis ne parviennent pas à remonter la pente d'ici aux prochaines élections anticipées du 17 juin, la Grèce ne sera pas en mesure de constituer un exécutif qui appliquera les<br /> conditions imposées par les Européens et le FMI en échange d'un second programme de financements. La Grèce ferait alors défaut et sortirait de la zone euro. Une éventualité que le Premier ministre<br /> sortant, Lucas Papadémos, a qualifié de « désastreuse » pour le pays dans une lettre ouverte adressée hier à ses concitoyens. L'ancien banquier central cède son poste au Premier ministre<br /> intérimaire, Panagiotis Pikrammenos, le président du Conseil d'Etat chargé d'organiser les nouvelles élections.<br /> <br /> Alors que l'agence de notation Fitch a abaissé jeudi soir la note de long terme de la dette grecque en devises et en euros à « CCC » contre « B- » jusque là, les bailleurs de fonds internationaux<br /> prennent déjà les premières mesures de précaution en vue d'un hypothétique abandon de la monnaie unique par ce pays. Mercredi, la BCE a confirmé qu'elle cessait de fournir des liquidités à des<br /> banques grecques sous-capitalisées.<br /> <br /> Selon Crédit Agricole CIB, en janvier, le système des banques centrales de la zone euro était exposé à hauteur de 57 milliards d'euros vis-à-vis des banques grecques dans le cadre de son programme<br /> spécial d'assistance aux instituts de crédit. Une coquette somme à laquelle il faut ajouter 107 milliards d'euros dans le cadre des opérations normales de prêt.<br /> <br /> Frappés par les retraits massifs d'économies, les établissements bancaires grecs attendent avec impatience d'être renfloués par les créanciers internationaux dans le cadre du second programme de<br /> financements. Ce plan, suspendu jusqu'au vote, prévoit le versement de 48 milliards d'euros aux banques grecques, dont 25 milliards sont d'ores et déjà mis à la disposition de la banque centrale du<br /> pays, qui attend le feu vert définitif pour les transférer aux destinataires finaux. Un coup de plus pour une économie qui agonise et qui a plus que jamais un urgent besoin de crédits.<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202068275590-grece-vent-de-panique-sur-le-secteur-bancaire-324454.php
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B
Mercredi 16 mai 2012 :<br /> <br /> La Banque centrale européenne (BCE) a confirmé mercredi avoir cessé de fournir des liquidités à certaines banques grecques en raison de leur sous-capitalisation, confirmant ainsi une information<br /> diffusée par Reuters dans la journée.<br /> <br /> "En attendant la recapitalisation des banques grecques qui sont gravement sous-capitalisées en raison de la récente opération PSI (échange de dette ndlr), certaines banques grecques ont été<br /> transférées à l'Assistance d'urgence à la liquidité", a déclaré un responsable de la BCE, confirmant des informations publiées par Reuters plus tôt dans la journée.<br /> <br /> "Une fois le processus de recapitalisation finalisé - et nous espérons qu'il le sera bientôt - les banques grecques auront à nouveau accès aux opérations habituelles de refinancement de<br /> l'Eurosystème", explique-t-on.<br /> <br /> La nouvelle a entraîné l'euro à la baisse face au dollar, dans un climat de craintes croissantes sur les marchés que la Grèce ne sorte de la zone euro.<br /> <br /> Ce dernier développement souligne l'état de faiblesse du système bancaire en Grèce où les ménages procèdent à des retraits massifs sur leurs comptes en banque.<br /> <br /> La BCE ne fait d'opérations de refinancement qu'avec les banques solvables. Toutefois, les banques qui ne respectent pas les règles de la BCE mais sont jugées solvables par la banque centrale du<br /> pays concerné peuvent s'adresser à leur banque nationale pour la fourniture de liquidités d'urgence (FLU).<br /> <br /> Le nombre de banques concernées n'est pas connu, mais cette décision souligne le nombre croissant de banques grecques qui dépendent de prêts d'urgence de la Banque de Grèce.<br /> <br /> Selon une source proche du dossier, quatre banques grecques vont si mal qu'elles fonctionnent avec des fonds propres négatifs.<br /> <br /> Une autre source de la Banque Centrale Européenne a indiqué que les banques grecques ont été exclues des opérations de prêts de la BCE en faveur des opérations d'urgence (FLU), car vue l'impasse<br /> électorale dans laquelle se trouve le pays, les chances d'une recapitalisation de ces banques s'évaporent.<br /> <br /> (Dépêche Reuters)
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B
Mercredi 16 mai 2012 :<br /> <br /> Game Over.<br /> <br /> Voilà que la sortie grecque – ou plutôt son éviction ! – devient quasi chose faite. Citibank l’évalue à 75%, tandis que les bookmakers anglais ne prennent plus aucun pari tant l’affaire semble «<br /> pliée »…<br /> <br /> Les Grecs sont d’une part complètement saturés d’austérité sachant que, par ailleurs, les Allemands (en tout cas Madame Merkel, son ministre Schauble et leurs suivants) ne donneront plus leurs sous<br /> sans davantage de régime minceur grec. Certes, de nouvelles élections grecques sont agendées au 17 Juin prochain, mais pourquoi les résultats seraient-ils foncièrement différents des précédentes ?<br /> De fait, ils le peuvent, mais dans le sens inverse que celui attendu car celles et ceux ayant protesté par leurs suffrages contre la rigueur se mobiliseront - et mobiliseront - indubitablement<br /> davantage. Attendons-nous, en d’autres termes, à l’affaiblissement supplémentaire des partis de gouvernement grecs et à une installation des extrêmes, donc des partis contestant l’austérité imposée<br /> par Bruxelles et par le F.M.I..<br /> <br /> Dans un tel contexte, les officiels allemands – qui se sont préparés depuis déjà plusieurs mois à l’éventualité d’une sortie grecque – familiarisent et rassurent désormais leur opinion publique en<br /> déclarant haut et fort que l’Allemagne et que l’Union Européenne s’en accommoderont sans problèmes majeurs. La presse allemande s’en fait également l’écho, voire l’espère, tant elle est exaspérée<br /> par l’insupportable fourmi grecque. Le très ironique titre du Spiegel - « Acropolis Adieu » - paru il y a quelques jours ne signifie rien d’autre…<br /> <br /> Les marchés tangueront, certes, mais les Allemands semblent sûrs de leur coup et sous-entendent avoir concocté un « plan Grèce » qui n’éclabousserait pas trop l’Euro. Pourtant, absolument personne<br /> – les Allemands pas plus que les autres – n’est en mesure de prévoir les ravages de la contamination d’une sortie grecque. Mais l’Allemagne se rend-elle seulement compte qu’elle joue avec le feu<br /> ?<br /> <br /> Elle peut ériger des protections autour de ses banques. Elle peut même augmenter le Fonds de Stabilité et se coordonner avec le F.M.I. afin que les marchés financiers ne soient pas trop sonnés.<br /> Elle peut également sommer et sermonner les Grecs. Une sortie grecque de l’Union Européenne en ce printemps ou été 2012 ne sera toutefois que le prélude à un tourbillon qui frappera d’abord le<br /> Portugal et juste après l’Espagne. A moins que cet ordre ne soit inversé, sachant que l’Italie se retrouvera à un moment donné à son tour sur un siège éjectable.<br /> <br /> Quelles sont les conséquences de la cassure d’une union monétaire ? Les experts allemands peuvent-ils seulement le savoir ? Intuitivement, il est possible d’anticiper une fuite cataclysmique des<br /> capitaux hors des pays à risques, et une ruée pour se désister des billets de banque espagnols et italiens. La panique est capable de bouleverser et de rendre caducs en un rien de temps<br /> l’intégralité des simulations allemandes – et elle le fera !<br /> <br /> Quant à la Grèce, ce qui reste de son économie et de sa société civile s’effondreront : plus de services publics, plus de soins médicaux, plus de police, plus de justice, une masse d’exilés<br /> déferlera sur le reste des pays européens qui finiront pas leur fermer leurs frontières… Nul ne peut prédire les effets dramatiques – économiques, financiers mais également politiques voire<br /> sécuritaires – d’une sortie de la Grèce. Les responsables politiques sont certes connus pour leur vision court-termiste mais il est (encore) temps pour la classe politique européenne de réagir et<br /> de raisonner le gouvernement allemand actuel. Il ne faut pas attendre les résultats des élections en Grèce car il sera alors trop tard.<br /> <br /> Michel Santi, économiste, analyste financier.<br /> <br /> http://www.gestionsuisse.com/
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B
Les anglophones ont inventé un nouveau mot : la Grexit.<br /> <br /> La Grexit est un mot qui signifie : "sortie de la Grèce de la zone euro", en anglais "Greek Exit".<br /> <br /> La Grexit est un mot qui va revenir souvent dans les conversations de l'année 2012.<br /> <br /> Grexit and Bank Run Prospects Continue to Weigh on the Euro.<br /> <br /> Under the spotlight again, Greece is now at the brink of an exit from the European Monetary Union (EMU). Breakdown in coalition talk further puts pressure on the euro. German Finance Minister<br /> Wolfgang Schaeuble is calling the vote a "referendum on whether the country stays in the euro" as noted in Bloomberg.com. If the re-election puts an anti-bailout parilament leader in charge ie.<br /> Evangelos Venizelos of the socialist Pasok party, we can expect direction of a Greek Exit (Grexit).<br /> <br /> Greek bank run fears are surfacing as well. According to President Karolos Papoulias's website, "Anxious Greeks have withdrawn as much as 700 million euros ($893 million) from the nation's banks<br /> since the inconclusive May 6 election". Just the prospect of a Grexit can cause a run on the banks because the exit would shut out funding except from the ELA as noted on ZeroHedge.<br /> <br /> The hope of many EU bankers and political leaders is that Greece reforms and stays in the EMU. It will be painful, and unpopular, but necessary for the existential safety of the Eurozone. However,<br /> at the markets are losing hope, and this can be seen in the currency markets as the Euro slides across the board.<br /> <br /> http://www.ibtimes.com/articles/341400/20120515/grexit-bank-run-prospects-continue-weigh-euro.htm
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B
En Grèce, le bank run s'accélère.<br /> <br /> Mardi 15 mai 2012 :<br /> <br /> Grèce : 700 millions d'euros retirés des banques grecques lundi.<br /> <br /> Les retraits d'argent dans les banques grecques ont atteint 700 millions d'euros lundi, a indiqué le président de la République Carolos Papoulias aux chefs des partis politiques grecs qu'il a reçu,<br /> selon les actes publiés mardi sur le site de la présidence.<br /> <br /> "Lors d'un entretien téléphonique avec le gouverneur de la Banque de Grèce, Georges Provopoulos, ce dernier m'a informé que la situation des banques était très difficile et que le système bancaire<br /> était actuellement très faible. Les retraits ont atteint la somme de 700 millions d'euros jusqu'à 16H00 lundi" a déclaré Carolos Papoulias, estimant par ailleurs que la situation serait pire au<br /> cours des deux prochains jours.<br /> <br /> "M. Provopoulos a dit qu'il n'y avait pas de panique, mais qu'il y avait une grande inquiétude qui pourrait se transformer en panique", a ajouté M. Papoulias.<br /> <br /> L'inquiétude est provoquée par l'incertitude politique qui a suivi le scrutin législatif du 6 mai, au cours duquel aucun parti n'a reçu de majorité, plongeant le pays dans une paralysie<br /> politique.<br /> <br /> Le chef de l'Etat a présidé lundi et mardi des réunions des chefs de partis, tentant en vain de former un gouvernement de coalition. Finalement, le pays doit avoir recours à de nouvelles élections<br /> en juin.<br /> <br /> En février, l'ancien ministre des Finances, Evangélos Vénizélos, avait chiffré à quelque 16 milliards d'euros les sommes déposées à l'étranger depuis 2009, début de la crise de la dette, dont 32%<br /> dans des banques au Royaume-Uni, et 10% dans des banques en Suisse.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_Grece_700_millions_d_euros_retires_des_banques_grecques_lundi_96150520122138.asp
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B
Lundi 14 mai 2012 :<br /> <br /> Italie : la Bourse de Milan chute de 2,74 %.<br /> <br /> Coup de massue de Moody's sur les banques en Italie.<br /> <br /> L'agence de notation Moody's a infligé lundi un coup de massue aux banques italiennes, en abaissant la note de 26 d'entre elles, dont les deux plus grandes du pays, UniCredit et Intesa<br /> Sanpaolo.<br /> <br /> Elle a invoqué la détérioration de la conjoncture dans l'économie de la péninsule, dans son secteur financier, et un "accès restreint aux financements de marché".<br /> <br /> Pour toutes les banques concernées, la perspective est "négative" ce qui signifie que Moody's envisage d'abaisser encore ces notes, si les problèmes de financement s'aggravent, en cas de "récession<br /> prolongée" ou encore en cas d'abaissement de la note de l'Etat italien (actuellement à "A2").<br /> <br /> "Les notes des banques italiennes font maintenant partie des plus basses chez les pays européens avancés, reflétant la vulnérabilité de ces banques à un contexte économique défavorable en Italie et<br /> en Europe", a expliqué Moody's dans un communiqué.<br /> <br /> "Nous reconnaissons, toutefois, que les banques italiennes évoluent dans un contexte moins tendu que, par exemple, les banques portugaises", a ajouté l'agence.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/actualites/coup-de-massue-de-moody-s-sur-les-banques-en-italie-85c69be87e9699f23d8d768d740a8de5
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B
Lundi 14 mai 2012 :<br /> <br /> Grèce : pas de gouvernement d'union possible, dit le chef de la gauche modérée.<br /> <br /> "Il ne sera pas possible de former un gouvernement d'union nationale en Grèce", a déclaré lundi matin Fotis Kouvelis le leader du petit parti Gauche démocratique (pro-européen) Dimar, dont la<br /> position est jugée cruciale pour permettre au pays d'éviter de nouvelles législatives qui font craindre une faillite et une sortie de l'euro.<br /> <br /> "Aucun gouvernement d'union ne pourra émerger", a déclaré Fotis Kouvelis à la télévision Antenna, relevant le refus du parti de gauche radicale anti-austérité Syriza de rejoindre une coalition. Des<br /> discussions sur la formation d'un éventuel gouvernement doivent reprendre lundi autour du président grec.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Grece_Pas_de_gouvernement_d_union_possible_dit_le_chef_de_la_gauche_moderee69140520120808.asp
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B
Samedi 12 mai :<br /> <br /> Grèce : un nouveau sondage confirme la première place du parti d'extrême-gauche Syriza : 27 % des intentions de vote.<br /> <br /> Ce signal a accru l'exaspération qui monte en Europe face à l'instabilité grecque et aux tergiversations du pays à tenir ses engagements : "la zone euro peut supporter une sortie de la Grèce", a<br /> ainsi estimé le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, dans un entretien au quotidien régional allemand Rheinische Post, paru vendredi.<br /> <br /> Le ministre allemand des Affaires Etrangères, Guido Westerwelle a pour sa part souligné devant le parlement allemand vendredi matin que le versement de nouvelles aides à la Grèce restait<br /> conditionné au respect par Athènes de ses obligations et des réformes convenues.<br /> <br /> Dans ce contexte, un sondage de l'institut Marc, réalisé sur un échantillon supérieur à 1.000 personnes et paru vendredi dans le quotidien Ethnos montre qu'une large majorité de Grecs (62,7%)<br /> souhaite voir la formation d'un gouvernement de coalition, dont 53% avec la participation du Syriza.<br /> <br /> Seuls 32 % se déclarent en faveur de nouvelles élections, inévitables si les responsables politiques grecs n'arrivent pas à s'entendre.<br /> <br /> Mais en cas de nouveau scrutin, l'enquête d'opinion fait apparaître un résultat marquant : l'arrivée en tête du Syriza avec 27% des intentions de vote, suivi par la Nouvelle Démocratie à 20%, le<br /> Pasok, toujours troisième à 12,6% puis les Grecs indépendants (droite anti-mémorandum) à 10%.<br /> <br /> Une telle montée en puissance du Syriza changerait complètement la donne car le parti d'Alexis Tsipras, qui dispose actuellement de 52 sièges, bénéficierait alors de la prime de 50 sièges accordée<br /> au parti vainqueur, le mettant en position de force pour nouer des alliances.<br /> <br /> Les communistes du KKE et le groupe néonazi, Chryssi Avghi (Aube dorée), qui sont les deux autres partis entrés au parlement depuis dimanche, reculeraient eux légèrement, respectivement à 7% et<br /> 5,7%.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_La_Grece_reprend_des_tractations_cruciales_pour_se_trouver_un_executif52110520121030.asp
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B
Vendredi 11 mai 2012 :<br /> <br /> En cas de nouvelles élections législatives en Grèce, voici le sondage du jour.<br /> <br /> Pour la première fois, c'est le parti d'extrême-gauche Syriza qui est en tête des intentions de vote.<br /> <br /> 1- Syriza, extrême-gauche, anti-austérité : 23,8 % des intentions de vote<br /> <br /> 2- Nouvelle Démocratie, droite, pro-austérité : 17,4 % des intentions de vote<br /> <br /> 3- Pasok, socialiste, pro-austérité : 10,8 % des intentions de vote<br /> <br /> 4- Grèce Indépendante, droite nationaliste, anti-austérité : 8,7 % des intentions de vote<br /> <br /> 5- KKE, communiste, anti-austérité : 6,0 % des intentions de vote<br /> <br /> 6- Aube Dorée, néo-nazis, anti-austérité : 4,9 % des intentions de vote<br /> <br /> 7- Gauche Démocratique, dissidents du PASOK, anti-austérité : 4,2 % des intentions de vote<br /> <br /> http://www.zerohedge.com/sites/default/files/images/user5/imageroot/2012/05/Marc%20breakdown.jpg
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B
Vendredi 11 mai 2012 :<br /> <br /> La zone euro peut supporter une sortie de la Grèce, estime Schäuble.<br /> <br /> "La zone euro peut supporter une sortie de la Grèce", a estimé le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, dans un entretien au quotidien régional allemand Rheinische Post, paru<br /> vendredi.<br /> <br /> A la question "La zone euro peut-elle supporter une sortie de la Grèce", M. Schäuble répond : "Nous voulons que la Grèce reste dans la zone euro. Mais elle doit aussi le vouloir et remplir ses<br /> devoirs. Nous ne pouvons forcer personne. L'Europe ne coule pas aussi facilement."<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___La_zone_euro_peut_supporter_une_sortie_de_la_Grece_estime_Schauble93110520120816.asp
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B
Vendredi 4 mai 2012 :<br /> <br /> Le fonds souverain norvégien s'est débarrassé au cours du premier trimestre 2012 de la majorité des obligations souveraines dépréciées qu'il détenait au sein de la zone euro.<br /> <br /> Le fonds a vendu ses obligations souveraines portugaises et irlandaises, et a également réduit ses investissements dans les dettes de plusieurs pays, dont l'Italie et l'Espagne, a précisé son<br /> directeur général Yngve Slyngstad.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/05/04/97002-20120504FILWWW00583-la-norvege-se-mefie-de-la-zone-euro.php<br /> <br /> Jeudi 10 mai 2012 :<br /> <br /> China Investment Corporation ne veut plus de dette de la zone euro.<br /> <br /> « Nos équipes cherchent toujours des opportunités d'investissement en Europe, mais nous ne voulons plus acheter d'emprunts d'Etat »... La remarque serait anodine si elle provenait d'un investisseur<br /> lambda. Le problème est qu'elle a été formulée par le président de l'un des principaux fonds souverains chinois, China Investment Corporation (CIC). Créé en 2007, celui-ci gère la bagatelle de 440<br /> milliards de dollars, ce qui le positionne comme le cinquième plus gros fonds souverain au monde selon le Sovereign Wealth Fund Institute.<br /> <br /> S'agit-il d'une volte-face des autorités chinoises ? En février, le gouverneur de la banque centrale, Zhou Xiaochuan, indiquait que l'institution était prête à investir dans les fonds de sauvetage<br /> européens et qu'elle continuerait à acheter de la dette souveraine de la zone euro. Pas forcément. En effet, CIC n'est pas le seul fonds souverain chinois et, contrairement au fonds SAFE (State<br /> Administration of Foreign Exchange), sa priorité n'est pas d'investir sur le marché obligataire. Fin 2010, les obligations représentaient seulement 27 % de son portefeuille.<br /> <br /> Nombreux sont les investisseurs qui, à l'instar de CIC, se tiennent à l'écart de la dette des pays de la zone euro, depuis que la tension est montée d'un cran, suite aux élections législatives en<br /> Grèce, qui ont composé une chambre à la fois sans majorité et dominée par les opposants aux plans de rigueur dictés par l'Europe.<br /> <br /> Selon un sondage effectué par Bloomberg auprès de quelque 1.500 investisseurs, analystes et traders, 57 % des opérateurs de marché estiment qu'au moins un pays aura abandonné l'euro d'ici à la fin<br /> de l'année. 80 % d'entre eux s'attendent à une détérioration de la situation sur le marché obligataire.
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B
Mercredi 9 mai 2012 :<br /> <br /> Merkel appelle chacun à s'en tenir au pacte budgétaire décidé.<br /> <br /> « Tous les pays ayant signé le pacte budgétaire doivent respecter cet accord », a déclaré mercredi la chancelière allemande Angela Merkel lors d'une conférence de presse à Berlin.<br /> <br /> « Chacun doit s'en tenir à ce que nous avons décidé. Vingt-cinq pays ont signé le pacte budgétaire », a déclaré Mme Merkel, qui a félicité la Grèce, le Portugal et la Slovénie pour avoir déjà<br /> ratifié ce traité de discipline budgétaire. Elle a rappelé que l'Irlande devait se prononcer par référendum fin mai.<br /> <br /> « La croissance et des finances solides ne sont pas contradictoires. Des budgets solides sont la condition nécessaire mais pas suffisante de la croissance », a-t-elle dit, répétant un point de vue<br /> déjà exprimé ces dernières semaines.<br /> <br /> Le président français élu, le socialiste François Hollande, réclame une renégociation du traité de discipline budgétaire signé par 25 pays européens à l'initiative notamment de l'Allemagne, pour y<br /> ajouter des mesures de croissance.<br /> <br /> Il doit rencontrer Angela Merkel à Berlin le 16 mai, au lendemain de sa prise de fonctions à l'Elysée.<br /> <br /> Les deux dirigeants s'opposent sur la politique économique en Europe, face à la crise. Mme Merkel est prête à discuter de mesures de croissance, mais a refusé jusqu'ici toute renégociation du<br /> traité.<br /> <br /> « Le pacte budgétaire n'est pas négociable », avait déjà martelé lundi la chancelière conservatrice.<br /> <br /> (Dépêche AFP)
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B
Mercredi 9 mai 2012 :<br /> <br /> La zone euro est en train de se disloquer sous nos yeux.<br /> <br /> La zone euro est en train de se disloquer en deux groupes :<br /> <br /> 1- Premier groupe : en ce moment, les taux d'intérêt des Etats européens du nord baissent, baissent encore, baissent toujours.<br /> <br /> 2- Second groupe : en ce moment, les taux d'intérêt des Etats européens périphériques montent, montent encore, montent toujours.<br /> <br /> En clair : ça diverge. Et ça diverge de plus en plus.<br /> <br /> La zone euro va éclater.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_Crise_grecque_la_dette_allemande_recherchee_le_taux_de_l_Espagne_a_6_RP_090520121132-25-175781.asp
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B
Lundi 7 mai 2012 :<br /> <br /> Nicolas Doze parle de la sortie de la Grèce de la zone euro, de l'éclatement de la zone euro, et du retour aux monnaies nationales.<br /> <br /> Concernant la France et le retour au franc, Nicolas Doze déclare :<br /> <br /> "Le seul moyen pour redonner de l'espoir, une dynamique et une chance aux jeunes de France, c'est de les libérer de la dette. Car, compte tenu du stock de dette que nous avons, il n'y a qu'un seul<br /> moyen pour libérer notre pays de la dette, c'est de reprendre la main sur notre politique monétaire, de dévaluer la monnaie, ce qui sera suivi d'une forte inflation. Il n'y a pas d'autre<br /> solution."<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=TA_S1Ba51lY
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B
Mardi 8 mai 2012 :<br /> <br /> Marchés européens : plombés par l'instabilité politique en Grèce.<br /> <br /> Les Bourses européennes ont fini en nette baisse mardi, les investisseurs s'inquiétant de la situation en zone euro face au blocage politique en Grèce, après la victoire aux législatives des<br /> opposants à l'austérité.<br /> <br /> Deux jours après les élections, la Grèce semble ne pas être en mesure de forger une coalition gouvernementale qui puisse garantir l'application du plan d'austérité, nécessaire à la poursuite de<br /> l'aide financière internationale.<br /> <br /> "Le risque est celui d'un défaut de la Grèce sur l'une de ses prochaines échéances, avec un degré de probabilité élevé, mais aussi le début des démarches nécessaires pour organiser la sortie de la<br /> Grèce de la zone euro", préviennent les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC.<br /> <br /> Le président de l'agence de notation Fitch a évoqué ouvertement "une sortie de la Grèce de la zone euro, qui ne signifierait pas la fin de la devise européenne" selon lui, dans une interview au<br /> Spiegel Online.<br /> <br /> La Bourse de Paris a plongé de 2,78%, le CAC 40 terminant à 3124,80 points dans un volume d'échanges assez faible, mardi étant un jour férié en France.<br /> <br /> L'indice vedette de la Bourse de Milan, le FTSE Mib, a perdu 2,37%, à 13 937 points.<br /> <br /> L'indice Dax de la Bourse de Francfort a perdu 1,90% à 6444,74 points.<br /> <br /> A la Bourse de Londres, le FTSE-100 a reculé de 1,78% à 5554,55 points.<br /> <br /> La Bourse d'Athènes a lâché 3,62%, clôturant à 620,54 points, au plus bas en 20 ans, tandis que l'indice des valeurs bancaires poursuivait sa dégringolade à - 9,56%.<br /> <br /> (Dépêche AFP)
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B
En Grèce, le chaos politique ravive le spectre de la faillite.<br /> <br /> La Bourse d'Athènes a dégringolé de 7,6% lundi 7 mai, au lendemain d'élections législatives qui ont lourdement sanctionné les deux partis pro-austérité et envoyé pour la première fois des néonazis<br /> au Parlement.<br /> <br /> Que se passera-t-il si la Grèce rejette l'austérité ?<br /> <br /> Si aucun accord de gouvernement n'intervient au terme du processus de négociations, de nouvelles élections pourraient être convoquées dès le mois prochain. Un agenda politique qui est difficilement<br /> compatible avec l'agenda de consolidation budgétaire fixé par l'UE et le FMI. D'ici à juin, le nouvel exécutif est en effet censé de nouvelles coupes budgétaires, d'un montant d'environ 11,5<br /> milliards d'euros. Une baisse des salaires des fonctionnaires et des retraites est à prévoir. 150 000 postes de fonctionnaires doivent être supprimés d'ici 5 ans. Or si de nouvelles élections ont<br /> lieu, les partis extrémistes pourraient encore monter en puissance, estime Elena Panaritis. Et empêcher le vote de nouvelles mesures d'austérité. L'Europe et le FMI pourraient dès lors refuser de<br /> verser à la Grèce les prêts qui lui sont nécessaires pour continuer à rembourser sa dette et à payer ses fonctionnaires. En juin, le pays est censé recevoir une tranche d'environ 30 milliards<br /> d'euros de nouveaux prêts. S'il ne les reçoit pas, il fera défaut sur sa dette et sera en faillite. Une sortie de la zone euro pourrait s'en suivre.<br /> <br /> "C'est le scénario du pire qui risque de se réaliser, tant pour la Grèce que pour la zone euro, explique Patrice Gautry, chef économiste d'Union Bancaire Privée. La Grèce, qui ne peut plus se<br /> financer sur les marchés, verrait son déficit commercial se creuser en cas de sortie de la zone euro, son inflation augmenter et le pouvoir d'achat de ses citoyens se dégrader. Quant à l'argent<br /> prêté depuis deux ans par le FMI et l'Europe [environ 400 milliards d'euros], il serait définitivement perdu en cas de faillite grecque. Sans compter que cela créerait un précédent en zone euro et<br /> que les autres pays fragiles - Portugal, Espagne, Irlande, Italie et voire même la France - seraient alors attaqués par les marchés. Ce serait la fin de la zone euro."<br /> <br /> http://lexpansion.lexpress.fr/economie/en-grece-le-chaos-politique-ravive-le-spectre-de-la-faillite_293623.html
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B
Samedi 5 mai 2012 :<br /> <br /> Le glas sonne pour l'Espagne.<br /> <br /> Le glas se remet à sonner sur l'économie européenne et, par extension, sur les marchés mondiaux. Cette fois, les mauvaises nouvelles partent de l'autre rive de la Méditerranée : une Espagne en<br /> situation critique pourrait occuper l'actualité des prochains mois.<br /> <br /> Depuis la Grèce, le scénario, connu, obéit à une mécanique infernale. Quelles sont les étapes qui ne manqueront pas de se produire avant la fin 2012 ? L'État espagnol devra lever des fonds pour<br /> rembourser la part de sa dette arrivant à échéance. La situation se dégrade si vite que les investisseurs exigeront des taux d'intérêt intenables. Le gouvernement en appellera à la solidarité<br /> européenne ; l'audit mené sans doute encore par la « troïka » (Communauté européenne, BCE et FMI) rendra un diagnostic attendu : l'Espagne est incapable, à moyen ou à long terme, d'honorer la plus<br /> grande partie de sa dette. Les créanciers perdront donc les fonds prêtés. Ceux qui devront prendre les pertes seront d'abord les banques privées, sommées depuis des années de souscrire les bons<br /> émis par leur propre ministre des Finances.<br /> <br /> C'est là qu'interviendra la variante espagnole, différente du cas grec ou irlandais. Ces banques espagnoles sont parmi les plus importantes du monde. Plusieurs ont été déclarées « systémiques » par<br /> les autorités monétaires internationales, c'est-à-dire susceptibles, en cas de faillite, d'entraîner la totalité du système financier planétaire. En clair, les pertes liées à un défaut de l'État<br /> espagnol feraient exploser l'Europe, et en suivant, le reste du monde.<br /> <br /> Donc, il n'y aura pas le choix : il faudra renflouer, et la facture sera très lourde pour les rares cautions de la zone. Le singulier suffirait en l'espèce : la seule garantie digne de ce nom se<br /> nomme l'Allemagne, dont la capacité de résistance se trouverait alors mise à rude épreuve. Dès lors, le colmatage impératif deviendrait le seul sujet de conversation des chefs d'État d'Occident,<br /> reléguant aux calendes « grecques » d'hypothétiques plans d'investissement ou de relance.<br /> <br /> D'autant que le cas espagnol illustre à quel point le mal est ancien, profond et récurrent. Le déséquilibre de l'économie ibérique date de près de vingt ans, quand il devenait nécessaire de trouver<br /> un relais aux premières décennies de démocratie, de transferts européens et de comblements des retards en tous genres. Au lieu d'une croissance certes lente, mais solide et structurelle, on préféra<br /> une fuite en avant, fondée sur le développement immobilier, des réseaux de transports surdimensionnés, des équipements publics aberrants. À titre d'exemple ou de symbole, on peut citer l'un des<br /> plus beaux aéroports d'Europe, à Ciudad Real, près de Madrid, censé absorber le trafic low-cost. L'aéroport est neuf, superbe… et vide. Une structure fantôme, inutile, dramatique.<br /> <br /> Le résultat de ces politiques à courte vue ? Un système bancaire espagnol chargé d'actifs surévalués, donc de pertes potentielles, une spécialisation à outrance de la main-d'œuvre locale, mise au<br /> chômage en même temps que s'arrêtaient les innombrables chantiers de la Péninsule. Le travail n'est pas près de revenir, à moins, bien sûr, que des apprentis sorciers ne décident de relancer pour<br /> quelques mois encore la folie furieuse, pour finir en krach plus dramatique encore.<br /> <br /> La seule solution passera par une restructuration de la société espagnole, de fond en comble, supposant notamment un effort titanesque de formation, que le pays ne pourra assumer sans aide<br /> extérieure ; et avec peut-être aussi un début de tutelle : il fut révélateur de constater que les milliards d'euros libérés par la Banque centrale européenne furent utilisés par les banques<br /> espagnoles ces dernières semaines à… racheter à bas prix leurs propres dettes pourries.<br /> <br /> La tentation du pire anime une population désespérée, et l'Europe se doit de constater que son bien commun le plus précieux, la démocratie, pourrait se trouver en danger, ne serait-ce qu'en raison<br /> des scandales de corruption dans les « comunidades », les entités régionales, toutes en quasi-faillite. Il est terrible d'ajouter à ce sombre tableau la brusque déconsidération de l'un des derniers<br /> ciments du pays, la famille royale, dont l'image est écornée par plusieurs scandales, touchant même la personnalité du roi.<br /> <br /> Pour les pays de l'Union approche le moment de vérité, où les choix du long terme devront prendre le pas sur ceux du court terme.<br /> <br /> Philippe Dessertine, économiste.<br /> <br /> http://www.sudouest.fr/2012/05/05/le-glas-sonne-pour-l-espagne-706439-4668.php
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B
Jeudi 3 mai 2012 : les banques espagnoles ont dans leurs livres 225 milliards d'euros d'actifs pourris.<br /> <br /> "Les banques espagnoles ne reconnaissent pas tous les risques. Beaucoup de leurs débiteurs sont les promoteurs immobiliers, avec des capitaux propres négatifs, ils ne peuvent même pas payer les<br /> intérêts de leur dette", a déclaré jeudi Fernando R. Rodriguez de Acuna, président du conseil, dans une interview téléphonique accordée à Reuters.<br /> <br /> Rodriguez a déclaré que, selon les données publiées par 92 % des banques espagnoles à la fin de l'année 2011, les crédits problématiques pourraient s'élever à 225,200 milliards d'euros, près de 50<br /> milliards d'euros de plus que les dernières données officielles de la Banque d'Espagne, datant du premier semestre de 2011.<br /> <br /> "Los bancos no reconocen todos los riesgos. Muchos de sus deudores son promotoras inmobiliarias con un patrimonio negativo, que no pueden ni siquiera pagar los intereses de su deuda", dijo el<br /> jueves Fernando R. Rodríguez de Acuña, presidente de la consultora, en una entrevista telefónica con Reuters.<br /> <br /> Rodríguez dijo que, de acuerdo con los datos publicados y extrapolados por el 92 por ciento de los bancos y cajas al cierre de 2011, el crédito problemático del sector podría ascender a 225.200<br /> millones de euros, casi 50.000 millones por encima de los últimos datos oficiales del Banco de España, que datan del primer semestre de 2011.<br /> <br /> http://lacartadelabolsa.com/leer/articulo/un_informe_advierte_de_mas_riesgo_inmobiliario_para_la_banca
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B
L'Espagne paie plus cher pour emprunter, après la sanction de Standard and Poor's.<br /> <br /> L'Espagne a levé jeudi 2,516 milliards d'euros lors d'une émission obligataire à trois et cinq ans, la première depuis la dégradation de deux crans de sa note souveraine par Standard & Poor's,<br /> et sans surprise ses taux d'intérêt ont donc grimpé.<br /> <br /> La demande des investisseurs est restée forte, dépassant les 8 milliards d'euros, ce qui a permis au Trésor d'emprunter un peu plus que la fourchette prévue (1,5 à 2,5 milliards), mais à un coût<br /> plus élevé, les taux passant au-dessus des 4% sur les deux échéances, selon un communiqué de la Banque d'Espagne.<br /> <br /> Le taux moyen de l'émission à trois ans a ainsi atteint 4,037%, contre 2,617% lors de la dernière émission similaire, le 1er mars.<br /> <br /> Ceux des émissions à cinq ans, avec deux références proposées, ont été de 4,752% et 4,960%, bien plus que ceux des dernières émissions comparables, 3,565% le 2 février et 3,696% le 17 février<br /> 2005.<br /> <br /> L'Espagne vit depuis quelques semaines un regain de tension sur les marchés, qui s'est encore ressentie mercredi, amenant la Bourse de Madrid à clôturer en forte baisse, de 2,55%, à son plus bas<br /> niveau en trois ans.<br /> <br /> Le pays, mis sous pression par ses partenaires pour assainir ses finances publiques, inquiète aussi en raison de son secteur bancaire.<br /> <br /> Ce dernier, ayant accordé des crédits à tout-va pendant la bulle immobilière, est fragilisé depuis son éclatement en 2008.<br /> <br /> Selon la Banque d'Espagne, fin 2011, il accumulait 184 milliards d'euros d'actifs immobiliers problématiques, soit 60% de son portefeuille.<br /> <br /> http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/l-espagne-paie-plus-cher-pour-emprunter-apres-la-sanction-de-standard-poor-s-03-05-2012-1982746.php
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B
Mercredi 2 mai 2012 :<br /> <br /> Italie : le chômage se rapproche des 10% en mars sur fond de récession.<br /> <br /> Le taux de chômage a atteint un nouveau record en mars en Italie à 9,8% de la population active, se rapprochant ainsi de la barre symbolique des 10%, alors que le pays s'enfonce dans la récession,<br /> selon une estimation provisoire publiée mercredi par l'Istat.<br /> <br /> Ce niveau est le plus élevé depuis le début de la série statistique des chiffres mensuels de l'emploi qui remonte à janvier 2004.<br /> <br /> En février, le taux de chômage s'était établi à 9,6%, selon une donnée révisée en hausse par l'institut de statistiques dont la première estimation était de 9,3%.<br /> <br /> Chez les jeunes de 15-24 ans particulièrement touchés par la crise, le taux de chômage a bondi en mars à 35,9%, ce qui est également un record, contre 33,9% en février, a également annoncé l'Istat<br /> dans un communiqué.<br /> <br /> Selon des données corrigées des variations saisonnières, le nombre de personnes à la recherche d'un emploi s'est élevé à 2,506 millions en mars dans le pays, ce qui représente une hausse de 2,7%<br /> sur un mois (+ 66.000 personnes) et un bond de 23,4% sur un an (+ 476.000 personnes).<br /> <br /> Le chômage progresse fortement en Italie depuis l'été dernier, période où l'économie du pays, empêtré dans la crise de la dette et plombé par des plans d'austérité à la chaîne destinés à rassurer<br /> les marchés, a commencé à se contracter.<br /> <br /> L'Italie est entrée officiellement en récession au quatrième trimestre 2011 avec un repli de son PIB de 0,7%, après un recul de 0,2% au troisième trimestre.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_Italie_le_chomage_se_rapproche_des_10_en_mars_sur_fond_de_recession26020520121030.asp
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B
Mercredi 2 mai 2012 :<br /> <br /> France : nouvelle contraction confirmée dans l'industrie en avril.<br /> <br /> L'activité du secteur manufacturier français a de nouveau ralenti en avril, selon les résultats définitifs de l'enquête Markit auprès des directeurs d'achats publiés mercredi, qui sont moins bons<br /> que ceux annoncés en première estimation.<br /> <br /> L'indice PMI s'est établi à 46,9 le mois dernier, un niveau inférieur à la première estimation (flash) de 47,3. Il s'était inscrit à 46,7 en mars, repassant sous le seuil de 50 qui distingue<br /> croissance et contraction.<br /> <br /> L'indice de la production manufacturière se redresse mais continue d'indiquer une contraction, à 47,5 contre 47,7 en première estimation et 45,6 en mars.<br /> <br /> L'indice des nouvelles commandes recule de nouveau à 43,5 contre 45,1 en première estimation et 43,8 un mois plus tôt.<br /> <br /> "La faiblesse du secteur manufacturier français persiste en avril, les fabricants signalant une diminution particulièrement inquiétante du volume des nouvelles commandes", déclare Jack Kennedy,<br /> économiste senior chez Markit.<br /> <br /> "Les entreprises interrogées font de nouveau état d'une demande intérieure fragile, mais signalent également la faiblesse des ventes sur les marchés européens. Les replis annuels de l'indice PMI en<br /> janvier et en février 2012 laissent présager des données officielles sur la production industrielle française conformes à une nouvelle contraction dans le secteur", ajoute-t-il.<br /> <br /> http://www.latribune.fr/depeches/reuters/nouvelle-contraction-confirmee-dans-l-industrie-en-avril.html
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B
Lundi 30 avril 2012 :<br /> <br /> L'Espagne continue de faire trembler le Cac 40 : - 1,64 %.<br /> <br /> Début de semaine difficile sur les marchés financiers : le retour de la récession en Espagne et des indicateurs mitigés aux Etats-Unis ont fait plier le Cac 40. L'indice de référence parisien<br /> abandonne 1,64 % à la clôture, à 3.212,80 points. Aucun mastodonte de la cote n'a échappé à la vague vendeuse, à l'exception de Bouygues, qui prend 0,59 %. En cette veille de jour férié, le volume<br /> d'affaires est demeuré faible, à 2,29 milliards d'euros.<br /> <br /> Les autres indices européens n'ont guère fait mieux : Londres finit en repli de 0,68 %, Francfort perd 0,59 %, Milan recule de 1,26 % et Madrid lâche 2 %.<br /> <br /> Une fois de plus, l'Espagne cristallise les inquiétudes des opérateurs. Outre un chômage massif, qui frappe 5,6 millions de personnes à la fin du premier trimestre, soit 24,44 % de la population<br /> active, s'ajoute la bascule en récession de l'économie ibérique. Selon les données préliminaires de l'institut national des statistiques, le produit intérieur brut (PIB) s'est contracté de 0,3 % au<br /> premier trimestre 2012 par rapport aux trois mois précédents, où l'activité avait déjà accusé une baisse similaire.<br /> <br /> Ce retour en récession est un non-événement puisque le ministre de l'Economie, Luis de Guindo, l'avait annoncé il y a deux semaines mais les opérateurs n'en restent pas moins inquiets. Le pays a<br /> d'ailleurs vu sa note dégradée de deux crans par l'agence américaine Standard & Poor's en fin de semaine dernière.<br /> <br /> «Il a fallu moins de cent jours pour que le nouveau gouvernement espagnol soit confronté à sa première grève générale le 29 mars et, compte tenu des mesures d'austérité supplémentaires planifiées,<br /> de nouveaux troubles sont très probables», observe Valentijn van Nieuwenhuijzen, responsable de la stratégie d'ING Investment Management. « Les banques espagnoles, qui sont fortement exposées à la<br /> bulle immobilière qui se dégonfle, devront probablement être recapitalisées si l'économie reste dans l'impasse», ajoute-t-il.<br /> <br /> Source : lesechos.fr
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B
Vendredi 27 avril 2012 :<br /> <br /> Un appel franco-allemand d’économistes pour une sortie paisible de l’euro.<br /> <br /> Bruno Bandulet, Rolf Hasse, Wilhelm Nölling, Karl Albrecht Schachtschneider, Wolf Schäfer, Dieter Spethmann, Joachim Starbatty,<br /> <br /> Alain Cotta, Jean-Pierre Gérard, Roland Hureaux, Gérard Lafay, Philippe Murer, Michel Robatel, Jean-Jacques Rosa.<br /> <br /> http://www.marianne2.fr/Un-appel-franco-allemand-d-economistes-pour-une-sortie-paisible-de-l-euro_a217204.html
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B
Bilan de la semaine : l'Espagne et l'Italie ont lancé des emprunts cette semaine. A chaque fois, les taux étaient en hausse. Italie : 5,84 % pour l'emprunt à 10 ans d'aujourd'hui.<br /> <br /> <br /> Vendredi 27 avril 2012 :<br /> <br /> L'Italie emprunte près de 6 milliards d'euros, hausse des taux.<br /> <br /> L'Italie a emprunté vendredi 5,95 milliards d'euros à moyen et long terme à des taux en hausse dans un marché nerveux après la dégradation de la note de l'Espagne par Standard and Poor's, a annoncé<br /> la Banque d'Italie.<br /> <br /> La demande des investisseurs s'est élevée au total à environ 9,5 milliards d'euros, permettant au Trésor italien, qui comptait émettre entre 3,75 et 6,25 milliards d'euros, d'être proche de son<br /> objectif maximum.<br /> <br /> Dans le détail, Rome a émis 2,416 milliards d'euros de titres à cinq ans et 2,5 milliards de titres à dix ans, dont les taux ont progressé respectivement à 4,86% et à 5,84%, contre 4,18% et 5,24%<br /> lors de la dernière opération similaire le 29 mars.<br /> <br /> Le Trésor a émis en outre 492,7 millions d'euros de titres à quatre ans à un taux de 4,29% et 536,6 millions de titres à sept ans à un taux de 5,21%. Les taux de ces deux émissions ne sont pas<br /> comparés par la Banque d'Italie avec ceux enregistrés lors d'émissions similaires.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_L_Italie_emprunte_pres_de_6_milliards_d_euros_hausse_des_taux25270420121206.asp
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