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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 06:20

 

               

Dans « Sortie de l’euro : ordre ou panique » (Les Echos du 27/04/11) nous insistions déjà sur la difficulté de restructurer la zone sans risque élevé de perte de  contrôle du processus. Le présent texte prenant en compte cette donnée, tente d’éclairer un cheminement et ses conséquences sur l’ordre politico/économique qui pourrait advenir. Pour ce faire nous prendrons pour appui la réflexion menée par Jacques Sapir, dans un document de travail intitulé : « s’il faut sortir de la zone euro…. ». Texte de bonne facture, qui explique de façon détaillée, le pourquoi et le comment d’une sortie de la France.

Comment renoncer à une « liberté frappée » si parfaite ?

La question essentielle qui se pose de façon simple est celle  de la désintoxication. Nombreux sont les acteurs pouvant plus ou moins comprendre le pourquoi d’un réarmement monétaire, donc une reconfiguration plus ou moins grande de l’Euro- système, voire sa disparition.  Mais peu sont prêts à accepter l’évaporation partielle ou totale d’une monnaie  qui permet de si bien  fuir la réalité. Car jamais l’expression- souvent donnée à la monnaie- de « liberté frappée » n’a été aussi bien  adaptée. Même le Mark était plus contraignant, pour son porteur exportateur, qui en voyant  son prix monter sans cesse, dégradait parallèlement la compétitivité de ses produits en Europe. Et cette « liberté frappée » est en parfaite congruence avec la liberté de l’individu qui partout en Europe affaisse le citoyen, et développe l’hyper consommateur à la recherche de produits étrangers beaucoup moins coûteux …éventuellement équipés de crédits à la consommation beaucoup moins usuraires.  Mais aussi « liberté frappée » en congruence avec le rentier, qui n’a plus à craindre l’inflation, et renoue presque avec la sécurité de l’étalon-or de ses ancêtres. Mais aussi « liberté frappée » en congruence avec le touriste, qui dispose enfin d’une vrai équivalent général, et voit s’effacer la pesanteur de frontières prédatrices. Et si le salarié industriel dans un des PIGS est souvent perdant, il peut être aidé par les entrepreneurs politiques du lieu, qui voient, avec cette  « liberté frappée » d’un ordre supérieur, leur propre liberté augmenter, parallèlement à la   baisse des taux sur la dette souveraine du même lieu : l’Etat providence  développe sans entraves ses déficits….et ce même avec une banque centrale indépendante.  Les anciennes monnaies, holistiques par essence, bloquaient encore la montée de l’individualisme, au profit du maintien de  l’antique citoyen/salarié. L’euro libère comme le firent naguère les révolutions démocratiques. Il sera donc très difficile de présenter sa disparition comme un progrès, alors même qu’il risque d’apparaitre comme un grand repliement sur les vieilles nations, que depuis 25 ans au moins, l’on voulait quitter. Démonétiser l’euro n’est pas, sans grande gêne, politiquement monétisable. On comprend par conséquent, que c’est à la faveur de la prochaine crise, qu’une difficile et téméraire décision, pourrait être prise. Crise de dette souveraine chez les PIGS, voire même aux USA, avec des effets beaucoup plus redoutables, le point d’ancrage de la finance mondiale se rompant dans ce cas de figure.

Choix d’un nouvel ordre et risques de désordres

Cela étant, comme le rappelle justement Sapir, sortir de l’Euro n’est pas une fin mais un moyen : celui de retrouver des marges de manœuvres, notamment pour assurer la ré- industrialisation, ou maintenir un Etat providence, qui devenu obèse, doit connaitre- en conséquence des crises toujours plus graves de l’euro- une saignée illimitée. Il s’agit donc de limiter au juste nécessaire la volonté d’en finir, et de ce point de vue, la fin de l’indépendance des banques centrales, et le passage de la monnaie unique à la monnaie commune suffisent très largement. Sauf que l’annonce de telles décisions, implique  des réactions chez les partenaires, et simultanément le jugement des marchés.  les entrepreneurs politiques décideurs entrent dans l’inconnu, et font entrer dans l’inconnu tous les agents qui en dépendent. De la même façon que débuter une partie d’échecs, est une aventure où rien n’est écrit  à l’avance, ni la série des prises de position ni le résultat du jeu, décider du juste nécessaire monétaire pour retrouver des marges de manœuvres, c’est embrasser une très vaste aventure.

Et donc, passer éventuellement, de l’ordre à la panique. D’abord dans les bilans bancaires d’au moins l’ensemble de la zone, aussi bien dans les actifs que dans les passifs : vaste redéploiement des actifs souverains au profit des bons du Trésor allemands et effondrement de la valeur des autres actifs souverains, et pas seulement ceux des PIGS ; évaporation mécanique des fonds propres, et panique dans la course à la recapitalisation pour les passifs, avec fortes inégalités de taux, et insolvabilité immédiate pour les établissements les plus en difficulté . Mais panique aussi pour les compagnies d’assurance,  les fonds de pension, les assurances vie, le marché des CDS, avec bien sûr aussi disparition de la liquidité, comme au beau milieu de l’été 2007... Bien évidemment, le blocage des activités de crédit et de financement de l’économie est immédiat. L’effet « ailes de papillon » est bien là, sauf qu’ici, la décision des entrepreneurs politique est davantage qu’un simple battement d’ailes.

Ce nouvel état du monde doit être géré. Issu d’une décision, il développe des comportements imprévus, et largement imprévisibles, qui doivent entrainer de nouvelles décisions, lesquelles sont toujours en retard sur la réalité du monde. L’objectif ultime, étant de bloquer des réactions en chaîne susceptibles d’aboutir à un effondrement généralisé.

 Et parce que l’Euro pouvait être vécu comme une liberté nouvelle, sa négation ne peut que renforcer le mouvement de panique et de crédibilisation de l’ordre politique, la panique elle-même devenant la preuve de son illégitimité. Car ce qui sera lu dans la réalité vécue par les agents est la confirmation que l’Euro était bien la monnaie idéale : dès qu’on y touche, tout bascule.    Il revient alors aux entrepreneurs politiques ayant franchi le Rubicon, de restaurer un ordre qui ne peut plus passer par la quiétude des marchés, et passera par un autoritarisme  en mode croissant. En clair il faut rétablir l’ordre….un ordre qui ne peut plus être celui du marché.

Craindre une possible « route de la servitude »

Cela passe par des changements brutaux. Ainsi, Sapir n’hésite pas à considérer, que la fin de l’indépendance de la Banque centrale- pour bien évidemment passer à la monétisation de la dette- suppose la « réquisition ». La lutte contre la « fuite vers la qualité », supposera le contrôle strict des capitaux aux frontières, avec forte montée en puissance de TRACFIN et sanctions dissuasives. Mais c’est évidement l’ensemble du système financier, qui doit cesser d’alimenter la panique, et doit se mettre au service du nouvel ordre. Ainsi les banques se voient soumises à de nouveaux planchers de bons du Trésor, et puisqu’il faut bien vérifier le respect de la loi, il faut imaginer des changements à la direction des principales institutions, et des prises de contrôle. Avec, potentiellement, une effectivité problématique de ces mêmes prises de contrôle, le nombre et la complexité des opérations menées dans les institutions financières, se trouvant aujourd’hui, à des années lumières de ce qui pouvait exister dans les années 50 ou 60.

Mais il faudra aller plus loin. Puisque la finalité est une ré -industrialisation qui passe aussi par une forte dévaluation- 25% selon l’auteur- il faudra bien imaginer un risque de retour à l’inflation…à combattre avec un contrôle des prix et des salaires, un contrôle des marges dans la Grande distribution…et peut être même une prise de contrôle des centrales d’achats…De quoi développer massivement l’emploi public.

Mais toujours selon l’auteur, la ré- industrialisation passe aussi par des mesures protectionnistes, tandis que la dévaluation, doit donner lieu à des compensations et prélèvements pour les agents non financiers. Ainsi imagine-t-il, des aides pour les entreprises victimes de charges d’emprunts au bénéfice de non- résidents, charges devenues excessives en raison de la dévaluation. De la même façon, serait prévu pour les banques, un solde, certifié par des administrateurs publics, entre accroissements des dettes et des créances résultant de la dévaluation, et solde pouvant devenir aide de l’Etat, sous la forme d’une prise de participation dans le capital….

Tout cela se comprend fort bien, et il faut remercier l’auteur pour cette tentative méticuleuse et honnête d’analyse prospective. Seulement, on peut y voir, pour paraphraser  Hayek, un exemple très angoissant de « route de la servitude ». L’ordre politico/économique que fait émerger la décision d’en finir, avec la chaine continue des crises régressives de la zone euro, est bien celui des « ordres organisés » Hayékiens , avec des agents régis par des commandements et règles finalisées, agents nommés eux-mêmes par des entrepreneurs politiques, qui privilégient dans leur quête de reconduction au pouvoir, davantage l’outil hiérarchie, que l’outil libre négociation, entre les acteurs du jeu social. Et l’on saisit bien la dynamique de « l’ordre organisé » : règles finalisées et contrôles développent des effets secondaires- des comportements d’adaptation- qui vont classiquement dans un  sens inverse, d’où de nouvelles règles et de nouveau contrôles selon un mouvement continuellement ascendant. Avec un système juridique de plus en plus prescriptif réduisant l’éventail des possibles.

Vaincre la panique passe par une gigantesque montée des coûts des comportements qui lui sont associés. Il y a panique pour éviter de grandes pertes. Déjà ce qu’on appelle le classique et paisible « flight to quality » est une stratégie d’évitement moutonnier des coûts…en mode marché. Mais le marché se transforme en panique s’il existe une montée -réelle ou imaginée- très importante des coûts. Il faut donc ériger une montée encore plus vertigineuse des coûts, pour mettre fin à la panique, et rétablir un ordre nouveau, que devront supporter les acteurs paniqués. « L’ordre organisé » Hayékien , en brisant l’autonomie de décision des acteurs, et nombre de leurs droits de propriété, voire de droits plus fondamentaux encore,  est la possible réponse brutale à la fort possible fin de la zone Euro. Peut-on devenir liquidateurs de la zone euro tout en restant protégés de ses débris incandescents ?

Il est  de curieux moments, dans l’histoire des hommes, où il devient impossible de continuer sans de grands changements….lesquels sont perçus comme inacceptables. L’euro- système, devient contre toute attente, une fabuleuse machine régressive hors de contrôle….mais s’en séparer, peut nous diriger vers d’autres formes de régression que beaucoup redoutent. On ne peut plus faire avec l’euro, mais il est difficile de  faire sans lui. Trouvera-t-on l’Hégelienne synthèse ?

 

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commentaires

A
<br /> Merci de votre réponse.Je vais voir ce que je peux faire.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Bonjour<br /> <br /> Cet article est hyperintéressant.<br /> Ce nonobstant, comment comprendre que la sortie d'un pays d'un système monétaire vieux d'à peine 12 ans puisse comporter un risque de bouleversement aussi gigantesque?!!!<br /> Merci de votre attention.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Tout simplement parce que le temps de l'action est souvent fort déconnecté de celui de la réflexion. les hommes ne maitrisent pas l'histoire qu'ils fabriquent.<br /> <br /> <br /> Votre réaction sur un texte fort ancien m'a permis de le relire...et je trouve qu'il reste d'actualité. Si vous pouvez me le faire publier quelque part, je suis preneur.<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Samedi 11 juin 2011 :<br /> <br /> Une association de banques allemandes a déclaré samedi soutenir la proposition de Berlin d’impliquer les créanciers privés dans le financement d’un deuxième plan d’aide à la Grèce, sans pour autant<br /> préciser qu’elle était en faveur de la solution d’échange de titres.<br /> <br /> L’Allemagne plaide pour cette participation des banques privées dans ce deuxième plan de sauvetage d’Athènes, estimé à 120 milliards d’euros, dans lequel les créanciers privés seraient invités à<br /> échanger leurs titres de dette contre des obligations à maturité plus longue (« rollover »).<br /> <br /> Cette solution est pourtant critiquée par la Banque centrale européenne (BCE) pour la réaction de panique qu’elle pourrait selon elle provoquer sur les marchés financiers et les agences de notation<br /> ont dit qu’elles assimileraient un tel « rollover » à un défaut.<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters_00351635-grece-les-banques-de-plus-en-plus-disposees-a-s-impliquer-175528.php<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Comment parler du défaut de paiement de la Grèce sans prononcer le mot tabou "défaut de paiement" ?<br /> <br /> Réponse : il faut dire à la place "restructuration douce" !<br /> <br /> Samedi 11 juin 2011 :<br /> <br /> Grèce : Juncker pour "une restructuration douce" de la dette.<br /> <br /> Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a prôné samedi sur une radio allemande "une restructuration douce" de la dette grecque, avec une participation volontaire des créanciers privés,<br /> comme le demande l'Allemagne.<br /> <br /> "Il n'y aura pas de restructuration totale, là-dessus les gouvernements sont d'accord, l'appui de la BCE à une telle option ne pourrait être obtenu", a dit M. Juncker.<br /> <br /> "Il va falloir qu'il y ait une restructuration douce et volontaire", a-t-il ajouté.<br /> <br /> http://actu.orange.fr/une/grece-juncker-pour-une-restructuration-douce-de-la-dette_146484.html<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Comment parler du défaut de paiement de la Grèce sans prononcer le mot tabou "défaut de paiement" ?<br /> <br /> Réponse : il faut dire à la place "restructuration douce" !<br /> <br /> Samedi 11 juin 2011 :<br /> <br /> Grèce : Juncker pour "une restructuration douce" de la dette.<br /> <br /> Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a prôné samedi sur une radio allemande "une restructuration douce" de la dette grecque, avec une participation volontaire des créanciers privés,<br /> comme le demande l'Allemagne.<br /> <br /> "Il n'y aura pas de restructuration totale, là-dessus les gouvernements sont d'accord, l'appui de la BCE à une telle option ne pourrait être obtenu", a dit M. Juncker.<br /> <br /> "Il va falloir qu'il y ait une restructuration douce et volontaire", a-t-il ajouté.<br /> <br /> http://actu.orange.fr/une/grece-juncker-pour-une-restructuration-douce-de-la-dette_146484.html<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Grèce : la zone euro vers un rééchelonnement de la dette.<br /> <br /> Berlin, qui veut faire participer les créanciers privés au deuxième plan d’aide à Athènes, semble en voie d’avoir gain de cause.<br /> <br /> Bruxelles a annoncé vendredi 10 juin que la zone euro étudiait l’option d’un rééchelonnement de la dette grecque, sur une base volontaire de la part des créanciers, en précisant bien qu’il ne<br /> s’agissait pas d’une restructuration.<br /> <br /> « Nous avons discuté ces derniers jours d’une initiative du style de celle de Vienne », a reconnu Amadeu Altafaj, le porte-parole du commissaire aux Affaires économiques Olli Rehn. En 2009 dans la<br /> capitale autrichienne, les banques créancières de la Roumanie, alors en grave crise, s’étaient engagées en 2009 à maintenir leurs prêts arrivant à échéance.<br /> <br /> « Dans ce contexte, nous avons aussi examiné la faisabilité d’une rééchelonnement volontaire de la dette ou reprofilage » de la dette, a-t-il poursuivi.<br /> <br /> Il a toutefois insisté sur le fait que cela s’entendait « bien sûr à la condition, extrêmement importante, que ceci ne crée pas un événement de crédit », à savoir « une restructuration de dette »<br /> susceptible de créer la panique sur les marchés.<br /> <br /> D’après l’hebdomadaire allemand « Der Spiegel », la zone euro veut faire participer les créanciers privés de la Grèce à hauteur de 20 à 35 milliards d’euros, suivant ainsi la volonté allemande.<br /> <br /> Selon le magazine, les ministres des Finances européens seraient prêts à considérer un échange d’obligations contre des titres à maturité plus éloignée.<br /> <br /> C’est la solution prônée par le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble, qui veut un allongement de sept ans des maturités pour toutes les obligations en circulation.<br /> <br /> La Banque centrale européenne (BCE) est catégoriquement opposée à toute action sur la dette qui s’apparenterait à un défaut de paiement, mais pourrait consentir à une solution de « rollover » qui<br /> verrait les créanciers réinvestir dans de la dette grecque quand leurs titres arrivent à maturité.<br /> <br /> Selon un porte-parole du ministère allemand des Finances vendredi, quelque 80 à 90 milliards d’euros de dette grecque arrivent à maturité d’ici à 2014.<br /> <br /> http://www.challenges.fr/actualites/monde/20110610.CHA6614/grece__la_zone_euro_vers_un_reechelonnement_de_la_dette.html<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Jeudi 9 juin 2011 :<br /> <br /> Le Portugal est obligé d'emprunter à des taux records.<br /> <br /> Les taux des obligations portugaises à 10 ans ont dépassé ce jeudi les 10 % pour la première fois depuis la création de la zone euro, alors que les divergences au sein des instances européennes sur<br /> la Grèce font craindre des risques de contagion à d'autres pays. A 18h30, les taux à dix ans s'inscrivaient à 10,026 %, contre 9,855 % mercredi à la clôture.<br /> <br /> «Il y a de plus en plus de cacophonie sur la Grèce entre ceux qui prônent une restructuration et ceux qui y sont farouchement opposés, cela a pesé sur les pays fragiles de la zone euro, et en<br /> premier lieu sur le Portugal», a souligné René Defossez, stratégiste obligataire chez Natixis. Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, a réaffirmé que son<br /> institution était toujours catégoriquement opposée à toute forme de restructuration de la dette hellénique, y compris à celle proposée par l'Allemagne.<br /> <br /> Berlin veut faire participer les créanciers privés, banques et fonds d'investissement, au nouveau sauvetage de la Grèce par le biais d'une restructuration «douce» qui passerait par un échange des<br /> titres en circulation contre des obligations d'une maturité allongée de sept ans.<br /> <br /> Mais l'institution de Francfort craint qu'une telle opération ne soit interprétée par les marchés comme «un défaut» d'Athènes et que la panique ne les gagne concernant d'autres pays en difficulté<br /> de la zone euro, le Portugal et l'Espagne notamment.<br /> <br /> http://www.20minutes.fr/ledirect/738811/portugal-oblige-emprunter-taux-records<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Jeudi 9 juin 2011 :<br /> <br /> Le PIB grec dévisse au 1er trimestre : - 5,5 % sur un an.<br /> <br /> L'économie grecque s'est contractée beaucoup plus qu'attendu au premier trimestre, ce qui devrait rendre encore plus douloureuses pour le pays les mesures d'austérité supplémentaires réclamées à<br /> Athènes par l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI).<br /> <br /> Le produit intérieur brut (PIB) a reculé de - 5,5 % sur un an sur la période janvier-mars, selon des chiffres préliminaires publiés jeudi par l'agence grecque de la statistique Elstat, soit<br /> davantage que la contraction de - 4,8 % annoncée en estimation flash.<br /> <br /> D'un trimestre sur l'autre, l'économie grecque affiche une croissance de 0,2 % sur les trois premiers mois de l'année, contre + 0,8 % en estimation flash.<br /> <br /> Pour Emilie Gay, économiste chez Capital Economics, cela augure mal des efforts de la Grèce pour atteindre les objectifs de réduction du déficit prescrits par ses bailleurs de fonds<br /> internationaux.<br /> <br /> "Nous prévoyons que l'économie se contractera de 5 % cette année. Pour nous, cela signifie que la Grèce ne parviendra pas à atteindre ses objectifs, comme l'an dernier", juge-t-elle.<br /> <br /> http://www.latribune.fr/depeches/reuters/le-pib-grec-devisse-au-1er-trimestre-la-rigueur-va-peser.html<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mercredi 8 juin 2011 :<br /> <br /> L'Allemagne est POUR une restructuration de la dette grecque.<br /> <br /> Le ministre allemand des Finances a conditionné mercredi une aide financière supplémentaire à la Grèce à une participation accrue des créanciers privés à l'effort, par le biais d'une<br /> restructuration de la dette.<br /> <br /> Dans une lettre aux plus hauts responsables s'occupant de la crise de la dette, dont l'Associated Press a obtenu une copie, Wolfgang Schäuble propose d'allonger de sept ans les délais de<br /> remboursement de la dette afin de donner plus de temps à la Grèce pour réformer son économie.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=1dfd8e2e0a616ead15d58310fae3ac7d<br /> <br /> Le même jour, la France se déclare CONTRE une restructuration de la dette grecque.<br /> <br /> La France a réaffirmé mercredi, par la voix du porte-parole de son gouvernement François Baroin, son opposition à toute restructuration de la dette grecque.<br /> <br /> M. Baroin, qui est également ministre du Budget, était interrogé, lors de son compte-rendu hebdomadaire du Conseil des ministres, sur la proposition du ministre des Finances allemand Wolfgang<br /> Schäuble d'allonger de sept ans les échéances des obligations grecques en circulation.<br /> <br /> La ligne de la France, c'est "le refus de la restructuration de la dette grecque. Nous ne dévions pas de cette ligne", a affirmé M. Baroin.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=bf8f32af6fe5d7dbdbbea6de7c912e8e<br /> <br /> Conclusion :<br /> <br /> l'Union Européenne, c'est des Etats qui ne sont d'accord sur rien.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mardi 7 juin 2011 :<br /> <br /> Moody's : Un report d'échéance pour la Grèce constituerait sans doute un défaut.<br /> <br /> Un report de l'échéance de la dette par ses créanciers privés pourrait difficilement être considéré comme une démarche totalement volontaire et constituerait donc probablement un défaut, a déclaré<br /> mardi le directeur de la division "risque souverain" de Moody's.<br /> <br /> Un tel report fait partie des solutions évoquées pour impliquer le secteur privé dans un nouveau plan d'aide financière à Athènes, en cours de négociation avec l'Union européenne et le Fonds<br /> monétaire international.<br /> <br /> "On a du mal à imaginer, dans les circonstances actuelles, que cela se fasse volontairement", a déclaré Bart Oosterveld à des journalistes à Paris.<br /> <br /> "Notre définition du défaut implique, pour que quelque chose soit volontaire, que cela soit vraiment volontaire", a-t-il ajouté.<br /> <br /> http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRP6E7G402G20110607<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Lundi 6 juin 2011 :<br /> <br /> Dette : la décote, « un dernier ressort ».<br /> <br /> Restructurer la dette d’un pays de la zone euro ne doit se faire qu’en dernier recours, a déclaré lundi Lorenzo Bini Smaghi, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE).<br /> <br /> « Imposer une décote aux investisseurs privés peut perturber gravement l’économie réelle et financière des pays créanciers et débiteurs. C’est pourquoi une restructuration ne se ferait qu’en<br /> dernier ressort, c’est-à-dire lorsqu’il est évident que le pays débiteur ne peut rembourser ses dettes », dit-il, suivant le texte d’un discours qu’il devait prononcer à Berlin.<br /> <br /> Il a ajouté que d’un point de vue rationnel, « la Grèce devrait être considérée comme solvable et priée de servir sa dette », dans la mesure où elle est disposée à vendre certains actifs.<br /> <br /> D’autre part, « il faut éviter toute restructuration de la dette grecque impliquant une décote ou un défaut partiel », a déclaré lundi le vice-président de la BCE Vitor Constancio. Il a ajouté,<br /> sans développer, que des investisseurs privés pourraient être impliqués de différentes manières dans une aide à la Grèce.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/06/06/97002-20110606FILWWW00616-dette-la-decote-un-dernier-ressort.php<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Deuxième renflouement : l'aide à la Grèce pourrait dépasser 100 milliards d'euros.<br /> <br /> Le premier renflouement organisé voici un an par l'UE et le FMI représentait 110 milliards d'euros, dont 24,4 milliards apportés par l'Allemagne. Un deuxième renflouement est évalué à 65 milliards<br /> d'euros, mais il pourrait dépasser 100 milliards d'euros parce qu'il faudra aux emprunts d'Etat grec un suivi financier en 2014, explique Der Spiegel dans son édition du lundi 6 juin 2011.<br /> <br /> http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE75408A20110605<br /> <br /> 110 + 100 = 210 milliards d’euros foutus en l’air (la Grèce ne remboursera jamais ses dettes).<br /> <br /> La photo de l'année 2011.<br /> Le 30 mai 2011, des dizaines de milliers de Grecs sont dans la rue.<br /> A Athènes, les manifestants grecs comparent l'Union Européenne à l'Allemagne nazie :<br /> <br /> http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/0,1518,766645,00.html<br /> <br /> Cette photo des manifestants grecs est très révélatrice.<br /> Cette photo montre que l'idée européenne est morte.<br /> En Europe, les années qui viennent seront explosives.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mercredi 1er juin 2011 :<br /> <br /> Dette de la Grèce : Moody's voit un risque réel de non-remboursement.<br /> <br /> L'agence de notation financière Moody's a annoncé mercredi avoir abaissé la note qu'elle attribue à la dette publique de la Grèce à un niveau (Caa1) reflétant un risque réel de<br /> non-remboursement.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=f8440d263f73f9670fd661a947316a69<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Irlande : la décote sera de 80 à 90 % ! ! !<br /> <br /> Mardi 31 mai 2011 :<br /> <br /> Les banques irlandaises Bank of Ireland, Irish Life & Permanent (IL&P) et Education Building Society (EBS) ont annoncé mardi qu’elles allaient mettre à contribution certains créanciers<br /> privés pour se recapitaliser, imitant ainsi leur rivale Allied Irish Banks.<br /> <br /> Dans des communiqués séparés, ces établissements ont indiqué qu’ils allaient rembourser avant l’échéance prévue certaines dettes dites « subordonnées » ou « junior », mais avec d’énormes décotes,<br /> économisant ainsi d’importantes sommes par rapport à ce qu’elles auraient dû verser à leurs créanciers.<br /> <br /> Les investisseurs détenant des dettes dites « seniors » bénéficient, à des degrés variables, d’une protection supérieure à ceux possédant des dettes « juniors », dites aussi « subordonnées », plus<br /> rémunératrices mais plus risquées.<br /> <br /> Bank of Ireland prévoit de racheter jusqu’à 2,6 milliards d’euros de dettes avec une décote de 80 à 90 % par rapport à leur valeur nominale, IL&P va racheter 840 millions de dettes avec une<br /> décote de 80 %, et EBS reprendra 260 millions de dettes avec une décote, là encore, de 80 à 90 %.<br /> <br /> http://www.news-banques.com/irlande-boi-ilp-et-ebs-mettent-a-contribution-leurs-creanciers-junior/012177804/<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mercredi 1er juin 2011 :<br /> <br /> Le FMI ne verserait sans doute pas sa part d'aide à la Grèce.<br /> <br /> BERLIN (Reuters) - Il semble certain que le Fonds monétaire international (FMI) ne versera pas sa part d'une nouvelle tranche d'aide financière qui doit être allouée à la Grèce fin juin mais il<br /> devrait participer à un nouveau programme d'assistance, écrit mercredi le Frankfurter Allgemeine Zeitung.<br /> <br /> "Il est pour l'heure considéré comme certain que le FMI ne versera pas sa part de la nouvelle tranche du programme d'aide en cours fin juin", rapporte le quotidien financier, sans citer de<br /> source.<br /> <br /> Le Fonds, explique-t-il, ne peut débourser le montant prévu que si le financement du programme de consolidation budgétaire est assuré pour une période de 12 mois, et la "troika", qui réunit FMI,<br /> Union européenne et Banque centrale européenne, est apparemment parvenue à la conclusion que ce n'est pas le cas.<br /> <br /> L'euro a perdu un demi-cent environ contre le dollar, en réaction à cet article et s'échangeait autour de 1,4425 dollar vers 8h50.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mardi 31 mai 2011 :<br /> <br /> Crise de la dette : Mario Draghi met en garde contre des effets systémiques importants.<br /> <br /> Le gouverneur de la Banque d'Italie Mario Draghi, futur président de la Banque centrale européenne (BCE), a mis en garde mardi contre les effets systémiques importants que pourrait entraîner la<br /> crise de la dette dans certains pays de la zone euro.<br /> <br /> Dans la zone euro, la crise de la dette souveraine dans trois pays, qui représentent 6 % du PIB de la zone, a le potentiel d'avoir des effets systémiques importants, a déclaré M. Draghi, qui ne<br /> cite pas le nom de ces pays, mais fait référence à la Grèce, à l'Irlande et au Portugal.<br /> <br /> M. Draghi s'exprimait à Rome devant l'assemblée générale annuelle de la Banque d'Italie.<br /> <br /> La zone euro se trouve face à l'épreuve la plus difficile depuis sa création, a-t-il ajouté.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_Crise_dette_Draghi_met_en_garde_contre_des_effets_systemiques_importants310520111105.asp<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Jeudi 26 mai et vendredi 27 mai, le "bank run" a continué en Grèce. Les épargnants grecs ont retiré 1,5 milliards d'euros en deux jours.<br /> <br /> http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/2011/05/panic-capital-flight-in-greece.html<br /> <br /> Les épargnants grecs ont retiré et placé 280 milliards d'euros dans des banques suisses. 280 milliards d'euros, ça fait 344 milliards de francs suisses.<br /> <br /> Affolés, les Grecs ont caché 344 milliards en Suisse, soit 280 milliards d'euros.<br /> <br /> http://www.lematin.ch/actu/economie/affoles-grecs-cache-344-milliards-suisse-411703<br /> <br /> <br />
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A
<br /> La tentation de la servitude à Bruxelles, pour les Grecs: http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/05/la-d%C3%A9mocratie-grecque-en-crise.html<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Bisounours, Pet Shop, Hello Kitty, Charlotte aux Fraises, Mon Petit Poney, Jean-Marc Vittori.<br /> <br /> Lundi 30 mai 2011 :<br /> <br /> La piste d'un doux défaut grec.<br /> <br /> Disons-le franchement : la salade grecque tourne au vinaigre. La semaine dernière, les débats sur la meilleure façon d'en finir avec la crise des finances publiques helléniques ont dépassé tout ce<br /> qui était imaginable en termes de cacophonie.<br /> <br /> Comme dans un couple qui se déchire, on en est même venu aux menaces. Le FMI pourrait ne pas verser à Athènes les 3 milliards d'euros prévus en juin. La BCE pourrait ne plus accepter les<br /> obligations publiques grecques en garantie. Et pour faire bonne mesure, des dirigeants grecs menacent de quitter la zone euro.<br /> <br /> Dans un tel enchevêtrement, il faut revenir aux fondamentaux. L'Etat grec a trop emprunté auprès de créanciers qui lui ont donc trop prêté. Pour éviter tout défaut, les pays de l'Union européenne<br /> ont mis en place avec le FMI un plan de sauvetage de 110 milliards d'euros, il y a un an, accompagné d'un plan d'austérité drastique. Aujourd'hui, il est clair que cette stratégie a échoué.<br /> <br /> En récession, le pays n'aura pas de sitôt les moyens de rembourser et d'emprunter à nouveau dans des conditions normales. Il ne parvient pas à augmenter assez ses recettes fiscales, parmi les plus<br /> faibles de l'Union Européenne, et c'est normal - il faudra une décennie pour transformer la passoire des impôts grecs en un outil efficace de collecte.<br /> Dès lors, il n'y a que deux solutions.<br /> <br /> Soit les pays de l'Union continuent de monter des plans de sauvetage à coups de dizaines de milliards d'euros, dont il deviendra évident qu'il s'agit de fonds perdus - un choix de plus en plus<br /> difficile à défendre devant l'opinion.<br /> <br /> Soit la dette grecque est rééchelonnée d'une manière ou d'une autre. C'est la plus mauvaise des solutions, mais elle est sans doute inévitable dans une Europe non fédérale. La question prioritaire<br /> est d'agir en faisant le moins de casse possible.<br /> <br /> Pour éviter le pire, les banques européennes peuvent décider volontairement de renouveler leurs prêts à la Grèce quand les anciens viennent à échéance - comme « l'initiative de Vienne » prise en<br /> 2009 pour venir en aide aux pays de l'Est de l'Europe. La BCE pourrait aussi prendre sa part du fardeau, même si elle hurle à cette idée.<br /> <br /> Reste à éviter l'implosion des banques grecques surchargées de dizaines de milliards d'euros de dette publique, ce qui demandera beaucoup d'imagination. Mais si on y arrive, la Grèce aura inventé<br /> le défaut en douceur. Une invention promise à un aussi grand succès d'exportation qu'une autre de ses inventions, la démocratie.<br /> <br /> Jean-Marc Vittori.<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/opinions/edito/0201403151838-la-piste-d-un-doux-defaut-grec-170048.php<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Dimanche 29 mai 2011 :<br /> <br /> L'Irlande pourrait demander un nouveau prêt à l'UE et au FMI.<br /> <br /> L'Irlande pourrait devoir demander un nouveau prêt à l'Union européenne et au Fonds monétaire international si elle n'arrive pas à retourner sur le marché obligataire pour lever des fonds l'an<br /> prochain, a déclaré le ministre des Transports Leo Varadkar.<br /> <br /> Dans des commentaires publiés par le Sunday Times, Leo Varadkar s'interroge publiquement sur la capacité de l'Irlande à lever des fonds sur le marché obligataire en raison des rendements<br /> prohibitifs exigés par les investisseurs.<br /> <br /> "Il est très improbable que nous puissions revenir l'an prochain. Cela pourrait prendre un peu plus de temps. 2013 pourrait être possible, mais qui sait ?", déclare le ministre.<br /> <br /> "Cela voudrait dire un deuxième programme (de prêts de la part de l'UE et du FMI)", ajoute-t-il. "Soit une extension du programme existant ou un second programme. Je pense que c'est ce que pensent<br /> la plupart des gens".<br /> <br /> Le programme de 85 milliards d'euros d'aide à l'Irlande prend fin en 2013.<br /> <br /> Le vice-Premier ministre Eamon Gilmore a pour sa part estimé que les craintes d'un effet domino lié aux problèmes de la Grèce étaient exagérées. La possibilité d'un défaut de la Grèce a fait<br /> flamber les rendements obligataires de l'Irlande, du Portugal et de l'Espagne, trois pays de la zone euro considérés comme fragiles.<br /> <br /> "On n'est pas dans le cas où, si la Grèce fait défaut, alors il y a des conséquences immédiates pour l'Irlande", a déclaré Eamon Gilmore. "Si la Grèce fait défaut, il y aura des conséquences pour<br /> l'ensemble de la zone euro et, naturellement, nous en faisons partie."<br /> <br /> http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110529.REU1003/l-irlande-pourrait-demander-un-nouveau-pret-a-l-ue-et-au-fmi.html<br /> <br /> <br />
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B
<br /> L'Eurosystème est une institution européenne, qui regroupe la Banque centrale européenne (BCE) et les banques centrales nationales (BCN) des États membres de l'Union européenne ayant adopté<br /> l'euro.<br /> <br /> L’Eurosystème serait exposé à la dette grecque à hauteur de 135 milliards d’euros, selon Andrew Bosomworth, gérant chez PIMCO Europe.<br /> <br /> Problème : en capital et réserves, l’Eurosystème n’a que 81,187 milliards d’euros.<br /> <br /> http://www.ecb.int/press/pr/wfs/2011/html/fs110524.fr.html<br /> <br /> Version optimiste :<br /> Si la Grèce fait défaut, c’est tout l’Eurosystème qui s’effondre. La Grèce ne fera pas défaut.<br /> <br /> Version pessimiste :<br /> Quand la Grèce fera défaut, tout l’Eurosystème s’effondrera.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Jeudi 26 mai 2011 :<br /> <br /> L’exposition de l’Eurosystème à la Grèce serait de 135 milliards d’euros.<br /> <br /> « Il faut savoir que l'Eurosystème (les banques centrales de la zone euro) serait exposé à la dette grecque à hauteur de 135 milliards d'euros, selon nos calculs », explique Andrew Bosomworth,<br /> gérant chez PIMCO Europe.<br /> <br /> « C'est pourquoi la Banque Centrale Européenne est contre un défaut de la Grèce. La Banque nationale grecque serait à genou, ainsi que les établissements de crédit du pays. Quant aux banques<br /> européennes exposées à la Grèce, certaines pourraient absorber ces pertes grâce à leurs bénéfices, mais d'autres auraient besoin d'être recapitalisées. »<br /> <br /> Un défaut de paiement de la Grèce est-il inévitable ?<br /> <br /> Andrew Bosomworth : « En théorie, la Grèce pourrait y échapper grâce à des privatisations massives, mais la population ne laissera sans doute pas l’Etat céder environ 200 milliards d’euros<br /> d’actifs. Il est aussi peu probable d’envisager une annulation de la dette comme pour l’Allemagne après la guerre. Et si l’on choisit un simple reprofilage de la dette, on ne résout pas la question<br /> du stock, on ne fait que gagner du temps. »<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/0201396529526-l-exposition-de-l-eurosysteme-a-la-grece-serait-de135-milliards-d-euros-168564.php<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Jeudi 26 mai 2011 :<br /> <br /> Si jamais le Fonds monétaire international (FMI) décidait de ne pas verser la prochaine tranche à la Grèce dans le cadre d'un plan d'aide de 110 milliards d'euros pour le pays, alors il est attendu<br /> des pays européens qu'ils interviennent, a déclaré Jean-Claude Juncker.<br /> <br /> "Si les Européens apprennent que les fonds que doit débloquer le FMI le 29 juin ne peuvent l'être, alors le FMI attend des Européens qu'ils prennent le relais et assurent la part FMI du financement<br /> de la Grèce", a déclaré jeudi le président de l'Eurogroupe.<br /> <br /> "Mais ceci ne sera pas faisable en raison de la réticence de certains parlements - en Allemagne, en Finlande, aux Pays-Bas et ailleurs - à intervenir de la sorte", a-t-il poursuivi lors d'une<br /> conférence de presse.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/05/26/97002-20110526FILWWW00606-l-ue-doit-aider-la-grece-si.php<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mercredi 25 mai 2011 :<br /> <br /> Union Européenne : la commissaire grecque évoque le risque que son pays quitte l’euro.<br /> <br /> La commissaire européenne grecque Maria Damanaki a mis en garde mercredi contre un risque de sortie de son pays de la zone euro s’il n’arrivait pas à faire les efforts nécessaires pour réduire son<br /> énorme dette.<br /> <br /> “Le scénario d’un éloignement de la Grèce de l’euro est désormais sur la table”, a-t-elle indiqué dans un communiqué publié sur son site internet grec.<br /> <br /> “Je suis obligée de parler clairement”, a-t-elle poursuivi, évoquant un “dilemne : soit nous tombons d’accord avec nos bailleurs de fonds sur un programme de durs sacrifices apportant des résultats<br /> en prenant nos responsabilités pour notre passé, soit nous retournons à la drachme”.<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp_00347014-ue-la-commissaire-grecque-evoque-le-risque-que-son-pays-quitte-l-euro-168337.php<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mardi 24 mai 2011 : aujourd'hui, deux Etats européens viennent de battre leur record.<br /> <br /> Portugal : record battu !<br /> Taux des obligations à 10 ans : 9,759 %.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND<br /> <br /> Irlande : record battu !<br /> Taux des obligations à 10 ans : 10,928 %.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GIGB10YR:IND<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Lundi 23 mai 2011 :<br /> <br /> Grèce : taux des obligations à 10 ans : 17,030 %.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND<br /> <br /> Grèce : taux des obligarions à 2 ans : 26,253 %.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB2YR:IND<br /> <br /> Les taux longs grecs sont passés au-dessus de 17 % lundi en séance, atteignant un nouveau record, la dégradation de la note du pays par Fitch et les désaccords entre les instances européennes sur<br /> les solutions à apporter au pays inquiétant de plus en plus le marché.<br /> <br /> "La cacophonie entre la Banque centrale européenne et les dirigeants de la zone euro sur une éventuelle restructuration de la dette hellénique continue à peser lourdement sur le marché", a souligné<br /> Jean-François Robin, stratégiste obligataire chez Natixis.<br /> <br /> La Banque centrale européenne (BCE) s'oppose fermement à cette idée, qui n'est désormais plus écartée par certains dirigeants comme le chef de file des ministres des Finances de la zone euro,<br /> Jean-Claude Juncker.<br /> <br /> Lors d'un entretien accordé à un journal dominical grec, M. Papandreou a catégoriquement écarté l'idée d'une restructuration.<br /> <br /> Le contexte est déjà très défavorable pour Athènes, alors que Fitch a abaissé vendredi de trois crans la note de la dette à long terme du pays vu "l'étendue du défi" qui attend la Grèce pour mettre<br /> en oeuvre le programme de réformes fiscales et structurelles nécessaire pour réduire sa dette et son déficit.<br /> <br /> Le gouvernement grec a peaufiné lundi un nouveau plan de redressement économique, combinant accélération des privatisations et sursaut de rigueur, dans l'espoir de satisfaire les bailleurs de fonds<br /> du pays.<br /> <br /> L'ensemble des pays jugés fragiles de la zone euro ont été pénalisés par une aversion au risque, les investisseurs s'inquiétant aussi de l'état de santé de l'économie mondiale alors que même la<br /> Chine montre des signes de faiblesses: la croissance de l'activité manufacturière chinoise a ralenti en mai à un plus bas depuis 10 mois.<br /> <br /> Les taux espagnols par exemple sont montés à 5,513 %, contre 5,471 % vendredi à la clôture, avoisinant leur plus haut historique.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPG10YR:IND<br /> <br /> La quatrième économie de la zone euro a été traversée ce week-end par un mouvement de contestation inédit contre le chômage et la crise économique, alors que se tenaient dimanche des élections<br /> locales qui ont vu perdre les socialistes au pouvoir. Cette nette défaite pourrait rendre plus difficile la mise en place de réformes pour lutter contre un emballement de la dette, ont fait valoir<br /> plusieurs experts.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/BONDS_EUROPELes_taux_longs_grecs_pres_des_17_un_nouveau_record230520111805.asp<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Vendredi 20 mai 2011 :<br /> <br /> L'agence de notation Fitch Ratings a annoncé vendredi avoir abaissé de trois crans la note de la dette à long terme de la Grèce, à "B+", contre "BB+" auparavant, et l'a assortie d'une perspective<br /> négative.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=f42e536ed9f5f47d61146d79bc204bf8<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Vendredi 20 mai 2011 :<br /> <br /> Le Premier ministre grec George Papandréou a affirmé vendredi que son pays rembourserait l'intégralité de sa dette.<br /> <br /> "Nous rembourserons les emprunts", a affirmé M. Papandréou, dont le pays s'est vu accorder l'an dernier un plan d'aide de l'UE et du FMI d'un montant de 110 milliards d'euros pour lui éviter un<br /> défaut de paiement.<br /> <br /> La Grèce a vu ses coûts d'emprunts sur les marchés atteindre un niveau record vendredi, les taux de ses obligations à dix ans dépassant 16,5%.<br /> <br /> De nombreux observateurs estiment que la Grèce ne pourra éviter une restructuration de son importante dette publique, ce qui signifie payer les créanciers plus tard ou moins que prévu. Mais la<br /> Banque centrale européenne s'oppose à ce scénario.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=b50a8ac3670a73e402ab5001d798871e<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mercredi 18 mai 2011 :<br /> <br /> Les taux longs grecs sont repartis à la hausse mercredi, entraînant dans leur sillage les rendements portugais, alors que les Européens se déchirent sur la restructuration ou non de la dette<br /> grecque.<br /> <br /> A 18H30, les taux grecs à 10 ans se tendaient à 15,628%, contre 15,455% mardi soir et ceux du Portugal à 8,982% contre 8,804% la veille.<br /> <br /> Même si le Portugal a réussi à lever un milliard d'euros de dette à court terme et a rencontré une forte demande, les investisseurs ont gardé mercredi les yeux tournés vers la Grèce.<br /> <br /> La question du rééchelonnement de la dette grecque suscite toujours des réactions passionnées en Europe. Mercredi, la Banque centrale européenne (BCE) a vivement réitéré son opposition à cette<br /> option.<br /> <br /> Une restructuration de la dette grecque serait une "recette pour une catastrophe", a estimé Jurgen Stark, membre du directoire de la BCE, lors d'une conférence organisée près d'Athènes.<br /> <br /> Peu après, son confrère, l'Italien Lorenzo Bini Smaghi, a affiché son opposition à une "restructuration douce" de la dette grecque.<br /> <br /> Le banquier central a insisté sur "l'impact négatif" d'une telle option sur les banques grecques et appelé le gouvernement grec à renforcer sa lutte contre l'évasion fiscale afin de réduire le<br /> déficit public.<br /> <br /> "Il y a une grosse opposition entre la BCE et l'Union européenne avec Jean-Claude Juncker (le chef de file des ministres des Finances de la zone euro) qui ne semble pas opposé à un allongement de<br /> la maturité de la dette grecque. Tandis que certains ouvrent la porte, d'autres la ferment", a estimé Jean-François Robin, stratégiste obligataire chez Natixis.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/BONDS_EUROPELes_taux_grecs_patissent_des_dissensions_europeennes180520111905.asp<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mardi 17 mai 2011 :<br /> <br /> Pour la première fois depuis le début de la crise, des responsables européens ont reconnu mardi que la Grèce pourrait finalement devoir restructurer sa dette, une décision susceptible de raviver<br /> les tensions autour de la zone euro.<br /> <br /> Comme la veille à l'issue de la réunion des ministres des Finances de la zone euro, le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a concédé qu'il pourrait être nécessaire d'avancer vers ce<br /> qu'il a qualifié de "restructuration douce" de la dette publique grecque.<br /> <br /> Ceci pourrait se faire en contrepartie d'une mise en oeuvre complète des réformes structurelles auxquelles Athènes s'est engagé lors de l'octroi d'un plan d'aide de 110 milliards d'euros en mai<br /> 2010 et d'une nouvelle série de mesures dès les prochains jours, a précisé Jean-Claude Juncker.<br /> <br /> Les autorités grecques devront par ailleurs préciser très rapidement la nature et le calendrier de leur programme de privatisations de 50 milliards d'euros annoncé en début d'année.<br /> <br /> "Si la Grèce fait tous ces efforts, alors nous devons voir s'il est possible de réaliser une restructuration douce pour la Grèce. Je suis totalement opposé à une restructuration majeure", a déclaré<br /> le Premier ministre luxembourgeois en marge de la réunion des ministres des Finances de l'UE.<br /> <br /> http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110517.REU0007/l-ue-ouvre-la-porte-a-une-restructuration-de-la-dette-grecque.html<br /> <br /> <br />
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B
<br /> L'Union Européenne et le FMI vont encore jeter 60 milliards d'euros dans le tonneau des Danaïdes (c'est-à-dire : la Grèce).<br /> <br /> Admirez le tableau :<br /> <br /> http://img64.imageshack.us/img64/4428/danaides2.jpg<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Vendredi 13 mai 2011 :<br /> <br /> Les investisseurs très majoritairement convaincus que la Grèce fera défaut.<br /> <br /> 85% des investisseurs internationaux jugent un défaut de paiement de la Grèce inévitable, et une majorité d'entre eux ne sont guère plus optimistes pour l'Irlande ou le Portugal, selon un sondage<br /> réalisé par l'agence financière Bloomberg et diffusé vendredi dans un communiqué.<br /> <br /> L'agence a interrogé 1.263 investisseurs, traders ou analystes, pour réaliser ce sondage, publié à intervalles réguliers.<br /> <br /> Le nombre d'investisseurs interrogés estimant inéluctable un défaut de paiement de la Grèce a augmenté de 11 points depuis janvier.<br /> <br /> "Tous ces pays vont faire faillite à un moment ou à un autre", juge ainsi Wilhem Schroeder, responsable du fonds d'investissement Schroeder Equities à Munich (Allemagne), cité dans ce<br /> communiqué.<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp_00343913-les-investisseurs-tres-majoritairement-convaincus-que-la-grece-fera-defaut.htm<br /> <br /> <br />
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O
<br /> Profondeur de champs dans l'analyse, même si elle reste très classique. Il me semble.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mercredi 11 mai 2011 :<br /> <br /> ALERTE - Le Danemark rétablit des contrôles à ses frontières intra-Union Européenne.<br /> <br /> Le Danemark va rétablir des contrôles douaniers à ses frontières intra-européennes avec l'Allemagne et la Suède, a annoncé mercredi le ministre danois des Finances, Claus Hjort Frederiksen, à la<br /> suite d'un accord politique entre le gouvernement et l'extrême-droite.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Le_Danemark_retablit_des_controles_a_ses_frontieres_intra_UE_110520111605.asp<br /> <br /> En Europe, les années qui viennent seront explosives.<br /> <br /> <br />
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O
<br /> @ J-C Werrebrouck<br /> Connaissez vous les analyses de Bruno Bertez ?<br /> http://lupus1.wordpress.com/2011/05/10/ledito-pleins-feux-sur-les-marches-par-bruno-bertez/<br /> Par expl .<br /> Qu'en pensez-vous ?<br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Non, je ne le connais pas. Quelle est son originalité?<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> A M Werrebrouck.<br /> <br /> Merci de m'avoir répondu et merci de me faire connaître la fondation Respublica.<br /> <br /> Vous indiquez craindre les risques de bureaucratisation : mais ceux ci peuvent très bien être limités : d’une part, les personnels travaillant pour un service public n’ont nuls besoins d’être<br /> fonctionnaires ( et je sais comme ce terme peut faire peur ^^ ), d’autre part, il est tout à fait possible de déterminer un ratio entre le nombre de personnes astreintes aux décisions de prêts et<br /> le nombre de dossiers de prêts traités. On peut prendre comme point de départ le nombre de personnes faisant parti de ces conseils de décision de crédit dans chaque banque dans le système actuel<br /> d’ailleurs.<br /> <br /> Concernant la mauvaise allocation des ressources : il n’y a aucune raison valable pour que des décisions prises par un monopole public soient forcément inférieures aux décisions prises dans des<br /> banques privées.<br /> Et j’aurais envie de dire au contraire, vu l’allocation des ressources qui s’effectuent joyeusement sur les différents marchés spéculatifs…<br /> Dans ces banques privées, quelque soit le niveau du dossier, les différents éléments permettant de déterminer le risque d’un prêt ( solidité de l’entreprise, perspectives du marchés, taux de retour<br /> sur investissement espéré etc… ) sont entrées dans un logiciel pré défini qui ressort un feu vert, orange ou rouge ( ou tout autre signe rigolo permettant de casser la monotonie d’une vie de<br /> banquier ).<br /> Pour les dossiers plus difficiles, évidemment des scénariis sont mis en place et discutés au sein de la commission de décision.<br /> Il se passerait exactement la même chose pour la Banque Centrale décideuse en dernier ressort de l’octroi ou non d’un prêt.<br /> La seule différence serait la modification des éléments permettant le passage au vert, la BC n’étant pas dépendante d’un taux de profit prédéfini, et ayant comme seul objectif de maximiser la<br /> croissance ( au moins à court terme ) sans évidemment emballer l’inflation.<br /> A partir du moment où le taux de retour sur investissement est un cran plus bas, nombre de projets, qui auraient été recalés dans l’ancien système, deviennent viables. Ce qui donne plus de chances<br /> à des projets certes plus risqués mais également plus novateurs, de se développer.<br /> <br /> Concernant la proposition de Ms Gréau et Quatrepoint, vos mêmes critiques peuvent se développer : le fonds financé par obligations perpétuelles serait aussi un décideur en dernier ressort pour<br /> l’octroi de prêts. Les mêmes « risques » de bureaucratie et d’allocation non optimale des ressources ressurgissent.<br /> De plus, l’emprunt perpétuel me laisse sceptique : c’est un emprunt qui ne sera jamais remboursé. La proposition d’éventuel remboursement si cela va mieux dans l’avenir ne devrait pas convaincre<br /> beaucoup d’investisseurs vu la période dans laquelle nous sommes.<br /> Et cela revient à rajouter encore de la dette de marché au système, à rajouter une couche supplémentaire à ce qui pose problème.<br /> Enfin, si les détenteurs d'épargne accrochaient au concept évidemment.<br /> Je pense plutôt que ce fond serait obligé à un moment ou à un autre de faire appel à la BCE pour acheter ses obligations perpétuelles, ce qui évidemment nous rapprocherait de ma proposition mais en<br /> ajoutant un acteur supplémentaire...<br /> <br /> <br />
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J
<br /> A Absolument fabuleux<br /> Beaucoup rêvent comme vous d'un système finacier qui devenu surdéveloppé n'assure plus sa fonction d'investissement. Comme vous le savez, au moins en Europe, l'investissement global recule de façon<br /> inquiétante.<br /> Pour autant votre projet très centralisateur avec une BC qui defait devient un monopole publis ne me semble pas approprié: risque de bureacratisation, de mauvaise allocation des investissements<br /> etc. Et personnellement je n'ai pas de solution claire en tête.<br /> sur le think tank Respublica, Quatrepoint et Gréau viennent de rédiger un papier intéressant sur le sujet, allez voir.<br /> Pour le reste j'ai du mal à me prononcer.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mardi 10 mai 2011 :<br /> <br /> Quand la France lance un emprunt à 6 mois, elle doit payer un taux d'intérêt de 0,837 %.<br /> Et la Grèce ?<br /> Mardi 10 mai 2011, la Grèce a lancé un emprunt à 6 mois : la Grèce a dû payer un taux d'intérêt de ... 4,880 % !<br /> <br /> Les taux sont en hausse : c'était 4,800 % lors de la précédente émission en avril, et c’était 4,750 % en mars.<br /> <br /> http://www.obliginfos.fr/2011/05/10/la-grece-place-1625-milliard-deuros-de-dette-a-6-mois-taux-en-hausse/<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Une réunion secrète sur la situation en Grèce s'est tenue vendredi soir au Luxembourg. Nous pouvons faire un bilan.<br /> <br /> Parmi les 17 Etats membres de la zone euro, quels sont les Etats les plus endettés ?<br /> Réponse :<br /> <br /> 1- Grèce : la dette publique est de 328 milliards d’euros, soit 142,8 % du PIB.<br /> 2- Italie : la dette publique est de 1843 milliards d’euros, soit 119 % du PIB.<br /> 3- Belgique : la dette publique est de 341 milliards d’euros, soit 96,8 % du PIB.<br /> 4- Irlande : la dette publique est de 148 milliards d’euros, soit 96,2 % du PIB.<br /> 5- Portugal : la dette publique est de 160 milliards d’euros, soit 93 % du PIB.<br /> 6- Allemagne : la dette publique est de 2079 milliards d’euros, soit 83,2 % du PIB.<br /> 7- France : la dette publique est de 1591 milliards d’euros, soit 81,7 % du PIB.<br /> <br /> Comme si leur situation n’était pas suffisamment désespérée, les Etats européens vont se surendetter encore plus pour pouvoir prêter 25 milliards d’euros supplémentaires à la Grèce !<br /> <br /> De toute façon, la Grèce ne pourra pas rembourser ses dettes !<br /> <br /> Alors autant continuer à verser des dizaines de milliards d’euros dans le tonneau des Danaïdes !<br /> <br /> On s’en fout : ce sont les CONtribuables européens qui paient !<br /> <br /> Lisez cet article ahurissant sur la folie du système européen et la fuite en avant des dirigeants politiques :<br /> <br /> « Les Européens prêts à aider davantage la Grèce.<br /> <br /> D’après les participants à la réunion, George Papaconstantinou a été convaincant quant à la volonté de son gouvernement de hâter la mise en oeuvre des mesures nécessaires.<br /> De leur côté, les Européens se sont montrés disponibles, en échange de cela, à remettre la main au portefeuille en cas d’échec du dispositif renforcé. La somme additionnelle en jeu serait de<br /> l’ordre de 20 à 25 milliards d’euros, selon nos informations. »<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201353315492-les-europeens-prets-a-aider-davantage-la-grece.htm<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Pour se financer, l'Etat ne doit pas emprunter sur les marchés internationaux.<br /> <br /> Mais en revanche, pour se financer, l'Etat doit emprunter à lui-même. L'Etat doit créer avec sa main gauche l'argent qu'il utilisera avec sa main droite.<br /> <br /> Concrètement : l'Etat doit emprunter à la Banque de France l'argent dont il a besoin, sans échéance, sans intérêt.<br /> <br /> Ensuite, l'Etat rembourse à la Banque de France, quand il peut, et quand il veut.<br /> <br /> La mission de la Banque de France, et aussi les dirigeants de la Banque de France, doivent être choisis par le gouvernement français.<br /> <br /> La Banque de France ne doit être qu'un simple outil dans les mains du gouvernement français.<br /> <br /> <br />
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  • : Le Blog de Jean Claude Werrebrouck
  • : Analyse de la crise économique, financière, politique et sociale par le dépassement des paradigmes traditionnels
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