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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 13:46

                                                   

Le monde du marché généralisé et de la démocratie représentative tel qu’imaginé par Fukuyama comprend 3 catégories d’acteurs : le groupe des entrepreneurs politiques, celui des entrepreneurs économiques, et celui des citoyens/ salariés/ consommateurs/ épargnants (le « CSCE »).

Les producteurs de l’universel

Le premier groupe est constitué d’acteurs en concurrence  pour l’accès à ce monopole qu’est l’Etat. Animés par un intérêt privé : le goût du pouvoir, ils professionnalisent une fonction et transforment en métier, l’édiction de l’universel de la société, à savoir la production du cadre juridique général. A ce titre, il y a  travail classique d’utilisation de la puissance publique à des fins privées. L’objectif privé est la conquête ou la reconduction au pouvoir, utilité pour laquelle il faut supporter et reporter un ensemble de coûts : programmes se transformant en textes, se transformant eux-mêmes en impôts/dépenses publiques , ou se  transformant en redistribution des niveaux de satisfaction des divers agents relevant du monopole étatique. La démocratie ne change pas fondamentalement les données du problème puisque la puissance publique ne peut-être que ce qu’elle a toujours été : un monopole. Il y a simplement concurrence à partir d’un appel d’offres : quels entrepreneurs auront la charge de la promulgation des textes qui s’imposent à tous et sont donc bien œuvre d’une entreprise monopolistique à savoir l’Etat ? Un probable  moyen de limiter l’utilisation de la puissance publique à des fins privés serait l’interdiction de la professionnalisation de la fonction politique. Un interdit passant par un texte, on voit mal pourquoi les entrepreneurs politiques adopteraient une stratégie allant contre leur intérêt de reconduction, sans limite,  au pouvoir. En démocratie représentative la  professionnalisation  de la fonction politique est ainsi devenue un fait quasi hégémonique. Avec une nouveauté, qu’il convient de souligner par rapport à la forme antérieure de l’aventure étatique : les entrepreneurs politiques de l’âge démocratique, cessent de masquer l’accaparement de la puissance publique à des fins privées par la figure du divin, ou celle du héros souvent tyrannique, et ne sont plus que de simples et paisibles  gestionnaires d’une entreprise profane appelée Etat. D’où le glissement du « politique » en « bonne gouvernance » et l’idée associée selon laquelle il n’y aurait plus besoin d’un Etat pesant  surplombant tous les acteurs.

Les biens ainsi produits par l’entreprise Etat, les « règles du jeu social », parce qu’universelles par nature, peuvent ainsi apparaitre comme porteuses d’un intérêt général. Et la confusion est vite établie : les entrepreneurs politiques auraient ainsi la lourde mission de produire de l’intérêt général, alors qu’ils doivent surtout veiller à un programme de conquête du pouvoir, ou de reconduction au pouvoir. De fait,  les textes sont toujours des compromis entre acteurs ou groupes d’acteurs aux intérêts divergents, le pouvoir étant donné à ceux pour qui ces compromis concernent positivement, réellement ou imaginairement,  une majorité d’électeurs. Nul intérêt général, impossible à définir, ne peut être lu dans un texte, qui par nature, fixant le champ des possibles, est nécessairement fait de contraintes que beaucoup voudraient enjamber et dépasser.

Les producteurs de biens économiques

Le second groupe est constitué d’acteurs en compétition entre eux sur le marché des biens économiques. Les entrepreneurs économiques ont plus de difficulté que les entrepreneurs politiques à s’exprimer avec conviction sur l’idée d’un intérêt général dont ils seraient les producteurs. C’est que les biens économiques ne surplombent pas la société comme le fait son « système juridique ». La baguette de pain du boulanger ne surplombe pas les acteurs comme le fait le code civil. Pour autant, ils disposent d’un outil théologique exprimant la fiction d’un intérêt général : la théorie économique. Cette dernière, prétend enseigner que mus par des intérêts particuliers, les entrepreneurs économiques fabriqueraient un intérêt général : la fameuse main invisible de Smith. Certains en déduisent d’ailleurs que le paradigme de l’économie, s’il était  suffisamment répandu, permettrait  de se passer de cet universel qu’est l’Etat. Le monde pouvant ainsi passer de son âge politique à son âge économique. Et avec lui le passage de l’Etat- nation à la mondialisation… L’Universel ultime - celui de la fin de l’histoire, une histoire qui fût si difficile pour le genre humain - étant l’économie, comme instance bienfaitrice, et réconciliatrice de toute l’humanité.

La compétition sur le marché des biens économiques passe aussi par des interventions sur le monopoleur qui fixe les règles du jeu : il faut « capturer »  la règlementation et se faire aider par les entrepreneurs politiques et leurs collaborateurs d’une «  haute fonction publique » pour gagner des parts de marché, être protégés contre des agresseurs économiques, voire pour créer de nouveaux marchés.  Le politique  devenant l’art de continuer le jeu de l’économie par d’autres moyens. A charge du politique de bien vendre la règlementation sur le marché politique où il rencontre, en démocratie,  régulièrement les électeurs. Ce qu’il faut simplement constater à ce niveau c’est que d’autres intérêts privés, ceux des entrepreneurs économiques utilisent à l’instar des entrepreneurs politiques les outils de la puissance publique aux fins de satisfaire leurs intérêts.

Les citoyens/salariés/consommateurs/épargnants

Le troisième groupe est peut être davantage hétérogène. Il s’agit de tous les acheteurs de biens politiques d’une part, et de biens économiques d’autre part. Porteurs de statuts multiples et pour l’essentiel : citoyens, salariés, consommateurs, épargnants, (on les appellera dorénavant les « CSCE »), ils peuvent être en compétition entre eux (groupes d’intérêts), voire connaitre des conflits de statuts, lesquels ne sont pas toujours réductibles à un ensemble de cercles concentriques. La même personne étant le plus souvent appelée à valider/supporter des rôles différents, Il peut exister  des temps historiques où les CSCE connaissent une grande dissociation : l’intérêt du salarié est dissocié de celui du consommateur ;  l’intérêt du citoyen est dissocié de celui de l’épargnant ; etc. Mais il peut être des temps historiques où plusieurs de ces intérêts, voire tous vont dans le même sens.

La conjonction présente du marché et de la démocratie représentative fait des CSCE un groupe apparemment aussi important que les deux premiers. Parce que clients sur le double marché politique et économique, les entrepreneurs qui leur font face,  doivent en principe les satisfaire. La réalité est toutefois infiniment plus complexe : les CSCE peuvent comme les entrepreneurs politiques « capter » la réglementation en achetant avec leurs voix, des dispositifs avantageux comme salariés ou consommateurs, ce que certains appellent le « social- clientélisme ». En ce sens ils sont comme les autres acteurs (entrepreneurs politiques et économiques) attirés par l’utilisation de l’universel afin de satisfaire leurs intérêts privés. L’universel, donc le monopoleur ou l’Etat, est ainsi un champ de bataille important entre les 3 groupes d’acteurs. Dans un monde dit postmoderne, faisant valoir ou masquant des intérêts privés, ils cessent d’entrer en conflit sur la base d’idéologies pour ne s’engager que sur des arguments issus de la raison. D’où la très forte  odeur de  théorie économique dans les discours et débats qui animent le monde. Chacun réduisant l’analyse de l’interaction sociale à une physique sociale, les simples corrélations entre faits - inflation, croissance, chômage, échanges extérieurs, salaires , productivité, etc. - devenant d’indiscutables causalités sur les tables de négociations. Avec de possibles moments « TINA » (« There Is No Alternative »). En sorte que si, jadis, le marxisme pouvait selon Jean Paul Sartre  être « l’horizon indépassable de notre temps » la théorie économique semble pouvoir aujourd’hui lui être substituée.

Mais le jeu social se complexifie aussi en raison des processus de dissociation entre les 4 statuts évoqués. Et dissociation qui fera le miel des entrepreneurs politiques et économiques. Avec la possibilité de passer d’une relation marchande toujours  éphémère, à celle d’une collaboration plus poussée, ce qui se traduira par une forme dégradée de démocratie : l’oligarchie. Toutes choses qui méritent davantage d’explications.

Mouvement des intérêts et bouleversement des compromis

L’articulation des trois groupes précédemment définis, est nécessairement instable en raison du caractère toujours éphémère des compromis passés. Et instabilité aussi déterminée par le manque d’homogénéité des intérêts à l’intérieur de chacun d’eux. Le groupe des entrepreneurs économiques, est probablement le plus éclaté en raison de cette guerre de tous contre tous qu’est la concurrence économique. Par nature, il est plus ouvert, car  les marchés se sentent parfois à l’étroit à l’intérieur d’une structure qui s’est souvent constitué comme Etat- nation hérissée de frontières. Les entrepreneurs économiques sont ainsi amenés à discuter de ces barrières à l’entrée/ sortie que sont  les frontières. Certains voulant être protégés, d’autres souhaitant le grand large. Les négociations qui s’ensuivent avec les entrepreneurs politiques ne peuvent laisser de côté la question monétaire que ces derniers ont historiquement toujours disputée aux entrepreneurs économiques. Si le sous groupe des entrepreneurs économiques souhaitant l’ouverture et la fin de l’Etat- nation l’emporte, il affronte durement les entrepreneurs politiques et leurs collaborateurs de la « haute fonction publique », et exige une modification globale des règles du jeu : diminution des droits de douane, adoption des standards internationaux en tous domaines, libre convertibilité monétaire et libre circulation du capital, abandon des pouvoirs monétaires détenus par l’Etat, etc. Autant d’exigences qui ne peuvent être satisfaites si les entrepreneurs politiques en paient le prix sur les marchés politiques : la non reconduction au pouvoir… Sauf s’il y a bien dissociation des intérêts chez les CSCE d’une part, et passage aisé du statut d’entrepreneur politique à celui d’entrepreneur économique d’autre part. Circonstance qu’il nous faut brièvement étudier.

La forme démocratique de l’Etat, charrie encore les vestiges de la forme antérieure où la figure du divin ou du héros, est devenue  « patrie » encore suffisamment sacralisée, pour engluer le citoyen dans une infinité de devoirs, dont parfois celle du sacrifice suprême. Le passage du politique à la simple « bonne gouvernance » fera transmuter  le citoyen supportant des devoirs au profit de l’individu cherchant à « capturer » la règlementation à son avantage. Il copie ainsi les entrepreneurs économiques même si le « capital social » dont il dispose en fait un lobbyiste moins performant.

Parce que moins citoyen, la réalité lui apparait plus émiettée. Et parce que moins citoyen d’un « bloc Etat- nation » dont il  conteste la légitimité, il ne se représente plus le système économique comme le ferait un keynésien, c'est-à-dire un circuit. Même dépourvu de culture économique, pour lui l’économie est moins un circuit qu’un ensemble de marchés. Changer de statut et passer du citoyen à l’individu c’est aussi changer la vision que l’on a sur le monde. Le citoyen devenu individu, peut lui aussi vouloir l’ouverture sur le monde, il apprécie les marchandises étrangères moins couteuses, une épargne assortie d’un taux de l’intérêt positif, etc. Et s’il existe une contradiction entre l’intérêt du salarié et celle du consommateur, il peut capter une réglementation compensatrice de celle qui sera accordée aux entrepreneurs économiques mondialistes. Dans un monde qui génère des gains de productivité tout en restant fermé dans l’Etat- nation, la dissociation entre le statut de salarié et celle de consommateur n’est guère envisageable durablement. Historiquement la crise de 1929 est celle d’une dissociation que les entrepreneurs politiques ont du réparer en édifiant la sociale démocratie. Il est probable que le citoyen devenu individu ait une grande conscience de la dissociation majeure qui existe entre le statut de salarié et celle de consommateur. Peut-être fait-il aussi un lien entre l’emploi qu’il trouve trop rare et une finance gigantesque qui élargit l’éventail des rémunérations et développe l’approfondissement des situations rentières. Mais ces prises de conscience ne l’inviteront pas à acheter aux entrepreneurs politiques un dispositif réglementaire rétablissant davantage de cohérence. Et ce d’autant qu’il est lui-même bénéficiaire d’une rente – le social- clientélisme – qui se nourrit encore de la rente : déficit public, CADES, ACOSS, etc. Les entrepreneurs politiques et leurs collaborateurs de la haute fonction publique  restent des personnages fondamentaux malgré la contestation des autres groupes qui eux-mêmes sont en conflit entre eux. « L’universel » se trouve sans doute de plus en plus décentré et souffre de déficit de cohérence, ce que certains appelleront la crise de l’Etat, il reste pour autant le lieu d’affrontement qu’il a toujours été et le demeurera. L’ Etat est ses entrepreneurs sont toujours présents et ce même si dans le monde des apparences leur retrait semble constaté. Ainsi parce que le citoyen est progressivement devenu individu dissocié, les entrepreneurs politiques ne paient pas nécessairement le prix électoral des nouvelles réglementations achetées par les entrepreneurs économiques.

Bouleversement des compromis et émergence d’une forme oligarchique d’Etat

Mais un autre argument peut intervenir : la grande porosité qui va se créer entre les 2 groupes d’entrepreneurs, et grande porosité qui va dégrader la démocratie au profit de l’oligarchie. Si la capture de la réglementation, par exemple celle qui autorisera la mondialisation, se fait souvent par le harcèlement du régulé sur le régulateur, par exemple celui des 15000 lobbyistes de Bruxelles sur les instances de décision correspondantes, elle peut aussi s’opérer de façon plus radicale : la fusion du régulateur et du régulé. Ici le producteur/détenteur de l’universel, c'est-à-dire l’entrepreneur politique, « part avec la caisse » et devient entrepreneur économique. La France constitue un modèle de cette fusion. Mais le même résultat peut être obtenu en parcourant le chemin inverse : le régulé devient le régulateur et  ainsi « ouvre la caisse » au profit de toute une profession. Les USA constituent un modèle de ce second type de fusion. C’est bien évidemment dans ce qui à toujours constitué le point d’intersection entre intérêts politiques et intérêts économiques que ces fusions sont les plus emblématiques et les plus fondamentales : le système monétaire et financier. Ainsi  grandes banques et banque centrale sont en France dirigées par de hauts fonctionnaires. Ainsi aux USA, le Trésor lui-même et la banque centrale sont généralement dirigés par un banquier.

Porosité par harcèlement, ou mieux par fusion, permet aux deux groupes d’entrepreneurs de se dégager partiellement et progressivement des contraintes de l’âge démocratique de l’aventure étatique. C’est que le coût politique de la capture de la réglementation, déjà diminué en raison de la dissociation du groupe des CSCE, diminue encore si les entrepreneurs politiques peuvent connaitre un prolongement de carrière dans l’aventure économique : la perte des commandes de l’universel peut être point de départ d’une activité autrement rémunératrice. D’où la naissance d’un groupe social en apesanteur, groupe aidé dans ce nouveau statut par le développement du mondialisme. Avec en conséquence le passage du stade démocratique vers un stade plus proche de l’oligarchie. Ce que certains évoquent en utilisant l’expression de   « surclasse ».

Bien évidemment le fonctionnement des marchés politiques s’en trouve transformé. Souvent duopoles avec barrières à l’entrée très élevées, la quête de l’électeur médian avait déjà rétréci la distance entre les programmes des deux grandes entreprises que l’on trouvait souvent dans l’âge démocratique des Etats. La porosité puis la fusion ne peuvent que renforcer l’étroitesse de l’éventail de l’offre politique, avec une difficulté de plus en plus grande à distinguer une droite d’une gauche, et au final le sentiment de grande confusion… avec toutefois alignement général sur les impératifs de l’économie. Alignement qui n’est que la conséquence logique du processus de fusion en cours : entrepreneurs politique et entrepreneurs économiques qui étaient en même temps citoyens ne sont plus que des « individus désirants » pataugeant dans mille conflits d’intérêts ou délits d’initiés . Et alignement qui développe aussi des effets pervers : les CSCE les plus éloignés d’une possible intégration dans le groupe des oligarques s’organisent en dehors du duopole classique- les partis ayant vocation à gouverner- et deviennent clients d’entreprises politiques nouvelles, étiquetées sous le label de partis contestataires, ou « populistes ».

En mondialisation les Etats et leurs entrepreneurs ne disparaissent pas. Il y a simple transformation de leur rôle. Et cette altération passe par une certaine fin de l’âge démocratique au profit de l’émergence d’un stade oligarchique avec une utilisation de la contrainte publique à des fins privées davantage réservée à un petit groupe d’individus. Pour l’immense majorité, les droits de l’homme semblent se rétrécir à leur définition libérale : vie, liberté, propriété , en abandonnant doucement des droits que l’âge démocratique avait permis d’engendrer.

Le présent texte se voulait simplement analytique et ne propose aucune voie ni aucune solution. Il se veut simple grille de lecture du réel. Ou simple contribution à la connaissance d’un monde qui ne cesse de se transformer : non, monsieur Fukuyama, l’histoire n’est pas terminée.

 

 

 

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commentaires

P
<br /> Remarquable grille de lecture. Un chaleureux merci à l'auteur de cette contribution lumineuse qui éclaire notre compréhension du monde dans lequel nous vivons. Formidable coup de pouce donc pour<br /> nous aider à mieux (de façon plus pertinente) nous projeter dans l'avenir ...<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Vendredi 12 août 2011 :<br /> <br /> Italie : record de la dette en juin à plus de 1900 milliards d'euros.<br /> <br /> La dette publique de l'Italie, qui est l'une des plus élevées du monde en valeur absolue, a atteint un nouveau record en juin, à 1901,9 milliards d'euros, contre 1897 milliards d'euros au mois de<br /> mai.<br /> <br /> Elle représente 120 % de son produit intérieur brut (PIB).<br /> <br /> Elle s'accentue ainsi pour le troisième mois consécutif. Sur un an, elle a progressé en juin de 3,19% en données absolues.<br /> <br /> "Chaque nouveau-né se trouve avec une dette publique de 31'700 euros, qui s'élève à 90'565 euros par ménage", ont dénoncé les associations de consommateurs italiens.<br /> <br /> http://www.lematin.ch/flashinfo/economie/italie-record-de-la-dette-en-juin-plus-de-1900-milliards-deuros<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Vendredi 12 août 2011 :<br /> <br /> Grèce deuxième trimestre : aggravation de la contraction du PIB sur un an (- 6,9 %).<br /> <br /> Le produit intérieur brut (PIB) grec s'est fortement contracté au deuxième trimestre 2011 de - 6,9 % par rapport à la même période en 2010, contre - 5,5 % au premier trimestre, selon les<br /> estimations provisoires publiées vendredi de l'Autorité des statistiques grecques (Ase).<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Pourquoi les banques françaises se sont-elles effondrées mercredi ?<br /> <br /> CAC 40 : les valeurs bancaires dévissent, la Grèce en cause.<br /> <br /> En cause, l’annonce par le gouvernement grec d’un possible prolongement du programme d’échange de titres (‘rollover’) auquel ont souscrit les banques françaises.<br /> <br /> La Grèce envisage d'inclure dans son programme d'échange d'obligations des titres arrivant à échéance « un peu après 2020 », a indiqué mercredi à une radio grecque le ministre des Finances,<br /> Evangélos Vénizélos. Jusqu’ici, la restructuration de la dette grecque devait s'achever en 2020.<br /> <br /> Par ailleurs, l’Allemagne a répété mercredi qu’elle n’envisageait pas d’augmentation du Fonds européen de stabilité financière (FESF), alors que tous les observateurs s’accordent à dire que ce<br /> dernier n’est pas calibré pour sa nouvelle mission de pompier de la zone euro.<br /> <br /> Les banques françaises sont enfin particulièrement exposées à l’Italie, qui vient d’annoncer un plan de rigueur en réponse à l’inquiétude des marchés sur sa dette.<br /> <br /> http://www.easybourse.com/bourse/financieres/article/19901/cac-40-les-valeurs-bancaires-devissent-la-grece-en-cause.html<br /> <br /> La Grèce à l'origine de la panique.<br /> <br /> Première cause de cette panique sur les banques : l'annonce faite par la Grèce d'étendre son programme d'échanges d'obligations pour échelonner ses remboursements. Ce qui pénaliserait ses<br /> créanciers privés, dont les banques françaises font partie.<br /> <br /> Mais c'est surtout l'exposition de ces banques françaises en Italie, évaluée à 410 milliards d'euros, qui inquiète. Elles détiennent de la dette publique, mais aussi des filiales (BNL pour<br /> BNP, ou Cariparma pour Crédit Agricole).<br /> <br /> http://www.ouest-france.fr/actu/economieDet_-Chute-des-Bourses-les-banques-francaises-plongent-_3634-1904095_actu.Htm?xtor=RSS-4&utm_source=RSS_MVI_ouest-france&utm_medium=RSS&utm_campaign=RSS<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mercredi 10 août 2011 :<br /> <br /> Chypre : Fitch dégrade sa note, évoque un probable plan de sauvetage.<br /> <br /> Chypre, nouveau maillon faible de la zone euro, a vu sa note de la dette à long terme dégradée mercredi par l'agence de notation financière Fitch, qui a estimé que le pays aurait besoin d'un plan<br /> de sauvetage de l'Union européenne.<br /> <br /> Fitch a abaissé la note de Chypre de deux crans à "BBB". Fin juillet, les deux autres grandes agences, Moody's et Standard and Poor's avaient déjà abaissé la note du pays de deux crans à "Baa1"<br /> pour la première, et d'un cran à "BBB+" pour la deuxième. Dans les trois cas, la perspective est négative.<br /> <br /> "La dégradation de deux crans de la note de Chypre à BBB reflète le dérapage budgétaire actuel et à venir", a expliqué Fitch dans un communiqué.<br /> <br /> De plus, "Fitch pense que le gouvernement ne pourra pas faire face à ses échéances sans une assistance officielle externe", explique le communiqué. Un analyste de l'agence a confirmé par téléphone<br /> qu'il s'agissait d'une allusion à un plan de sauvetage européen.<br /> <br /> Le 2 août, la Commission européenne avait assuré qu'aucun plan de sauvetage n'était "sur la table" pour venir en aide à l'Espagne, l'Italie et Chypre, trois pays de la zone euro sous la pression<br /> croissante des marchés et des agences de notation.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=05606e460d8c05cdd33ae768c741f8cd<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mardi 9 août 2011 :<br /> Les cinq Etats européens en faillite ont une dette publique de 3117 milliards d'euros.<br /> <br /> Irlande : dette publique de 148 milliards d'euros.<br /> Portugal : dette publique de 160 milliards d'euros.<br /> Grèce : dette publique de 328 milliards d'euros.<br /> Espagne : dette publique de 638 milliards d'euros.<br /> Italie : dette publique de 1843 milliards d'euros.<br /> <br /> http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-26042011-AP/FR/2-26042011-AP-FR.PDF<br /> <br /> Qui va assumer cette dette publique de 3117 milliards d'euros ?<br /> L'Allemagne ?<br /> Mais l'Allemagne a elle-même une dette publique de 2079 milliards d'euros.<br /> Alors ?<br /> Qui va assumer cette dette publique de 3117 milliards d'euros ?<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Lundi 8 août 2011, vers 12h40 :<br /> <br /> La BCE est en train de racheter les obligations italiennes et les obligations espagnoles.<br /> <br /> Jean-Claude "Canadair" Trichet a lancé sa planche à billets à fond les manettes.<br /> <br /> Italie : taux des obligations à 10 ans : 5,354 %. C'est une baisse de 12,036 % par rapport à vendredi !<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND<br /> <br /> Espagne : taux des obligations à 10 ans : 5,246 %. C'est une baisse de 13,145 % par rapport à vendredi !<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPG10YR:IND<br /> <br /> Jean-Claude "Canadair" Trichet est en train de diluer la valeur de l'euro. Les monnaies-papier perdent de leur valeur. L'or est à 1705 dollars l'once.<br /> <br /> Jean-Claude "Canadair" Trichet est en train de noyer l'Europe !<br /> <br /> <br />
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B
<br /> La BCE va acheter des obligations italiennes à partir de lundi.<br /> <br /> La Banque centrale européenne (BCE) est d’accord pour commencer à acheter des obligations d’Etat italiennes à partir de lundi en échange de l’engagement du gouvernement italien à accélérer la<br /> réduction des déficits, a annoncé vendredi un ministre italien.<br /> <br /> « Tout le monde craint que nos obligations ne deviennent des bouts de papier sans valeur mais avec le retour à l’équilibre budgétaire un an plus tôt que prévu, la BCE a garanti qu’à partir de lundi<br /> elle achèterait nos obligations », a déclaré aux journalistes le ministre des réformes institutionnelles Umberto Bossi.<br /> <br /> « Pour nous, c’est une solution, une garantie », a déclaré M. Bossi, qui est aussi le chef de la Ligue du Nord, principal allié du Premier ministre Silvio Berlusconi au sein de la coalition<br /> gouvernementale de centre droit.<br /> <br /> « Nous avons absolument besoin de ces obligations parce que si nous n’arrivons pas à les vendre nous ne pourrons pas payer les retraites ou la santé, c’est donc une obligation pour nous », a-t-il<br /> ajouté.<br /> <br /> M. Berlusconi avait indiqué plus tôt dans la journée que l’Italie allait accélérer son programme d’austérité adopté par le parlement le mois dernier afin de faire en sorte que l’équilibre<br /> budgétaire soit atteint en 2013 et non plus en 2014 comme prévu initialement.<br /> <br /> Les marchés boursier et obligataire italiens ont été bousculés au cours des dernières semaines en raison des craintes suscitées auprès des investisseurs par l’ampleur de la dette publique, la<br /> croissance anémique et les tensions qui affaiblissent le gouvernement.<br /> <br /> La prime de risque, à savoir l’écart entre le taux des obligations allemandes, référence du marché, et les bons du Trésor italiens a atteint des niveaux record au cours des derniers jours.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_La_BCE_va_acheter_des_obligations_italiennes_a_partir_de_lundi_050820112308.asp<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Vendredi 5 août 2011 :<br /> <br /> Taux espagnols et italiens au plus haut.<br /> <br /> La prime de risque payée par l'Espagne et l'Italie sur les marchés obligataires a atteint un plus haut historique vendredi matin par rapport à l'Allemagne, pays de référence de la zone euro, sur<br /> des craintes de contagion de la crise de la dette en zone euro.<br /> <br /> A 08H58 (06H58 GMT), le "spread", ou prime de risque, était à 417 points de base pour l'Espagne et 416 pour l'Italie.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/08/05/97002-20110805FILWWW00284-taux-espagnols-et-italiens-au-plus-haut.php<br /> <br /> Italie : la Bourse de Milan ouvre sur une chute de 3,5 %.<br /> <br /> La Bourse de Milan a ouvert vendredi sur une chute de 3,5% à 15.563 points après s'être effondrée de 5,16 % jeudi, le marché étant pris de panique en raison des perspectives inquiétantes de<br /> l'économie mondiale et des craintes de contagion de la crise de la dette.<br /> <br /> Toutes les valeurs étaient dans le rouge. Parmi les plus fortes baisses, la banque Intesa Sanpaolo lâchait 7,72 %.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Jeudi 4 août 2011 :<br /> <br /> Dette : Barroso prône une "réévaluation" des capacités du fonds de soutien.<br /> <br /> Le président de la Commission européenne a prôné une réévaluation des capacités du Fonds de soutien européen, déclarant que la crise de la dette s'étend au-delà des pays fragiles de la zone euro,<br /> dans un courrier adressé aux dirigeants de l'Union européenne, obtenu jeudi.<br /> <br /> "Je saisis l'occasion pour inviter à une rapide réévaluation des éléments relatifs au Fonds européen de stabilité financière (FESF) et au mécanisme appelé à lui succéder (le MES), afin de s'assurer<br /> qu'ils sont proprement équipés pour gérer des risques de contagion", a écrit José Manuel Barroso, dans une lettre datée de mercredi 3 août.<br /> <br /> Interrogée pour savoir si cela signifiait une augmentation du fonds, une porte-parole de la Commission européenne a répondu que la taille "faisait partie des éléments" appelés à être réévalués.<br /> <br /> Ce fonds créé en 2010 pour venir en aide à l'Irlande puis au Portugal a une taille de 750 milliards d'euros, avec une capacité effective de prêts de 440 milliards d'euros, jugée insuffisante pour<br /> sauver un pays comme l'Italie.<br /> <br /> Or, la crise de la dette "ne touche plus uniquement la périphérie de la zone euro" (pays les plus fragiles, ndlr), a estimé M. Barroso.<br /> <br /> Des risques de contagion ont touché cette semaine l'Italie et l'Espagne, mais des pays moins endettés ou mieux notés par les agences de notation ont également été sous pression par les marchés, et<br /> ont vu la prime de risque qu'ils paient pour se financer sur les marchés atteindre des niveaux record, comme la Belgique.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/DETTEBarroso_prone_une_reevaluation_des_capacites_du_fonds_de_soutien040820111408.asp<br /> <br /> En clair : le FESF était prévu à 750 milliards d'euros, puis ensuite le MES devait prendre le relais. Le MES était prévu à 700 milliards d'euros.<br /> <br /> Malheureusement, ce total de 1450 milliards d'euros sera insuffisant pour sauver tous les Etats européens surendettés.<br /> <br /> Les Etats européens riches vont être obligés d'emprunter sur les marchés internationaux des centaines de milliards d'euros supplémentaires pour sauver de la faillite :<br /> - la Grèce<br /> - l'Irlande<br /> - le Portugal<br /> - l'Italie<br /> - l'Espagne<br /> - Chypre<br /> - la Belgique<br /> - etc.<br /> <br /> Il faudrait que les Etats européens riches acceptent d'emprunter environ 145 000 milliards d'euros, et après on serait peinards.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Fonds Européen de Stabilisation Financière (FESF) : quels sont les Etats qui apportent le plus de garanties ?<br /> <br /> Réponse :<br /> <br /> 1- L'Allemagne apporte une garantie de 119,39 milliards d'euros, soit 27,13 % du FESF.<br /> <br /> 2- La France apporte une garantie de 89,66 milliards d'euros, soit 20,37 % du FESF.<br /> <br /> 3- L'Italie apporte une garantie de 78,78 milliards d'euros, soit 17,90 % du FESF.<br /> <br /> 4- L'Espagne apporte une garantie de 52,35 milliards d'euros, soit 11,89 % du FESF.<br /> <br /> 5- Les Pays-Bas apportent une garantie de 25,14 milliards d'euros, soit 5,71 % du FESF.<br /> <br /> 6- La Belgique apporte une garantie de 15,29 milliards d'euros, soit 3,47 % du FESF.<br /> <br /> 7- La Grèce apporte une garantie de 12,39 milliards d'euros, soit 2,81 % du FESF.<br /> <br /> Autrement dit :<br /> <br /> Pour sauver les Etats européens surendettés, les Etats européens ont décidé de créer un Fonds de sauvetage, mais ce sont les Etats européens surendettés qui apportent des dizaines de milliards<br /> d'euros de garanties !<br /> <br /> Exemple : pour sauver l'Italie surendettée, l'Italie surendettée apporte 78,78 milliards d'euros de garanties au FESF !<br /> <br /> J'éclate de rire !<br /> <br /> C'est du pipeau, ce FESF !<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201534442871-les-quatre-questions-sur-les-nouvelles-fonctions-du-fonds-europeen-de-stabilite-financiere-199279.php<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mercredi 3 août 2011 :<br /> <br /> Le ministre italien des Finances Giulio Tremonti a commencé mercredi un entretien avec le chef de file de la zone euro, Jean-Claude Juncker, à Luxembourg, alors que son pays est soumis à de fortes<br /> pressions des marchés.<br /> <br /> M. Tremonti n'a fait aucune déclaration lors de son arrivée, vers 08H00 GMT, à la résidence du Premier ministre et ministre des Finances luxembourgeois.<br /> <br /> L'Italie, troisième économie de la zone euro, est sous la pression des marchés, comme les autres pays fragiles de la zone euro, et le but de cette rencontre est notamment d'endiguer la panique,<br /> même si Bruxelles a exclu toute discussion sur un plan de sauvetage pour l'Italie ou l'Espagne.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=034236591f64ea1df18b5e21049a273e<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Jeudi 21 juillet 2011 : réunion des chefs d'Etat et de gouvernement européens.<br /> Vendredi 22 juillet 2011 : les taux des obligations de l'Italie et de l'Espagne repartent à la hausse.<br /> Lundi 25 juillet 2011 : les taux des obligations de l'Italie et de l'Espagne sont en hausse.<br /> Mardi 26 juillet 2011 : les taux des obligations de l'Italie et de l'Espagne sont en hausse.<br /> Mercredi 27 juillet 2011 : les taux des obligations de l’Italie et de l’Espagne sont en hausse.<br /> Jeudi 28 juillet 2011 : les taux des obligations de l’Italie et de l’Espagne sont en hausse.<br /> Vendredi 29 juillet 2011 : les taux des obligations de l’Italie et de l’Espagne sont en hausse.<br /> Lundi 1er août 2011 : les taux des obligations de l’Italie et de l’Espagne sont en hausse.<br /> <br /> Italie : taux des obligations à 2 ans : 4,479 %.<br /> Italie : taux des obligations à 10 ans : 6,004 %. Record historique battu.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND<br /> <br /> Espagne : taux des obligations à 2 ans : 4,403 %.<br /> Espagne : taux des obligations à 10 ans : 6,200 %.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Jeudi 21 juillet 2011 : réunion des chefs d'Etat et de gouvernement européens.<br /> <br /> Vendredi 22 juillet 2011 : les taux des obligations de l'Italie et de l'Espagne repartent à la hausse.<br /> <br /> Lundi 25 juillet 2011 : les taux des obligations de l'Italie et de l'Espagne sont en hausse.<br /> <br /> Mardi 26 juillet 2011 : les taux des obligations de l'Italie et de l'Espagne sont en hausse.<br /> <br /> Mercredi 27 juillet 2011 : les taux des obligations de l’Italie et de l’Espagne sont en hausse.<br /> <br /> Jeudi 28 juillet 2011 : les taux des obligations de l’Italie et de l’Espagne sont en hausse.<br /> <br /> L'Italie a emprunté : pic de 11 ans du rendement d'une émission de 8 milliards d'euros.<br /> <br /> Les coûts d'emprunt de l'Italie ont bondi jeudi lors d'une émission de près de huit milliards d'euros d'obligations, l'inquiétude entourant la solvabilité de la péninsule ayant poussé le rendement<br /> du papier italien à son plus haut depuis 11 ans.<br /> <br /> Le rendement moyen de la dette italienne à dix ans a atteint 5,77 %, à son plus haut depuis février 2000, et non loin de son niveau record depuis la création de l'euro, de 5,81 %.<br /> <br /> Le rendement des obligations à trois ans a bondi à 4,80 %, au plus haut depuis juillet 2008.<br /> <br /> Aussitôt après l'adjudication, la prime exigée par les investisseurs pour détenir le papier italien à dix ans plutôt que son équivalent allemand, le Bund, s'est accrue à 3,31 points de<br /> pourcentage.<br /> <br /> Parallèlement, la Bourse de Milan a creusé ses pertes, les investisseurs s'inquiétant de la capacité de l'Italie d'emprunter à des taux de plus en plus élevés.<br /> <br /> "Ce ne sont pas des niveaux de rendement soutenables sur le long terme", estime Marc Ostwald, analyste obligataire pour Monument Securities, à Londres.<br /> <br /> (Dépêche Reuters)<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Ce qui s’est passé depuis jeudi est très clair : les investisseurs internationaux n’ont pas du tout été rassurés par le sommet européen.<br /> <br /> En zone euro, les dominos vont continuer à tomber : l’Italie et l’Espagne sont les prochains dominos.<br /> <br /> Jeudi 21 juillet 2011 : réunion des chefs d'Etat et de gouvernement européens.<br /> <br /> Vendredi 22 juillet 2011 : les taux des obligations de l'Italie et de l'Espagne repartent à la hausse.<br /> <br /> Lundi 25 juillet 2011 : les taux des obligations de l'Italie et de l'Espagne sont en hausse.<br /> <br /> Mardi 26 juillet 2011 : les taux des obligations de l'Italie et de l'Espagne sont en hausse.<br /> <br /> Mercredi 27 juillet 2011 : les taux des obligations de l’Italie et de l’Espagne sont en hausse.<br /> <br /> Italie : les taux obligataires s'envolent.<br /> <br /> Les taux obligataires italiens se sont de nouveau envolés mercredi 27 juillet lors de l'émission par le Trésor de 942 millions d'euros de titres à échéance dix ans, signe des inquiétudes<br /> persistantes des investisseurs, a annoncé la Banque d'Italie.<br /> <br /> Le Trésor italien, qui a presque atteint le maximum prévu fixé à 1 milliard d'euros, a placé ces obligations à dix ans indexées sur l'inflation en zone euro à un taux de 4,07 %, contre 2,51 % lors<br /> de la dernière opération similaire le 27 mai 2011.<br /> <br /> (Dépêche AFP)<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mardi 26 Juillet 2011 :<br /> <br /> Dette des Etats : Italie et Espagne se financent au prix fort.<br /> <br /> L’Italie et l’Espagne étaient actifs sur les marchés ce mardi et ont subi de plein fouet la hausse des coûts de financement.<br /> <br /> Le Trésor italien a émis des obligations à six mois pour un montant de 7,5 milliards d’euros. Les taux d’intérêts sont en forte hausse par rapport au dernier placement : 2,269 %, contre 1,988 % à<br /> l’occasion de la précédente émission de même échéance.<br /> <br /> 1,5 milliard d’euros de titres à deux ans ont également été levés, avec des taux qui se sont envolés à 4,038 %, contre 3,219 % lors de la précédente émission.<br /> <br /> Le Trésor espagnol a pour sa part levé 2,885 milliards d’euros de bons à 3 et 6 mois. Tout comme l’Italie, l’Espagne subit tout autant l’envolée des taux d’intérêts.<br /> <br /> Les taux sont montés à 1,899 % pour l’émission à 3 mois (contre 1,568 % lors de la dernière émission de cette échéance le 21 juin).<br /> <br /> Les taux sont montés à 2,519 % pour l’émission à 6 mois, contre 1,776 % le 21 juin dernier à l’occasion de la précédente émission de même échéance.<br /> <br /> Le répit n’aura donc été que de courte durée sur le marché de la dette des Etats. Et ce, malgré l’accord sur la Grèce entériné entre les ministres des Finances de la zone euro vendredi dernier.<br /> <br /> La Banque d’Italie a annoncé que « cette hausse des taux illustre les inquiétudes et les doutes des investisseurs quant aux mesures prises lors du sommet européen de Bruxelles ».<br /> <br /> http://www.oblis.be/fr/dette-des-etats-italie-et-espagne-se-financent-au-prix-fort-12885<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Jeudi 21 juillet 2011 : réunion des chefs d'Etat et de gouvernement européens.<br /> <br /> Vendredi 22 juillet 2011 : les taux des obligations de l'Italie et de l'Espagne repartent à la hausse.<br /> <br /> Lundi 25 juillet 2011 : les taux des obligations de l'Italie et de l'Espagne sont en forte hausse.<br /> <br /> Dans la zone euro, qui sera le prochain domino à tomber ?<br /> <br /> L'Italie ?<br /> <br /> Ou l'Espagne ?<br /> <br /> Italie : taux des obligations à 2 ans : 3,990 %.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR2:IND<br /> <br /> Italie : taux des obligations à 10 ans : 5,661 %.<br /> <br /> Espagne : taux des obligations à 2 ans : 4,155 %.<br /> Espagne : taux des obligations à 10 ans : 6,028 %.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Moody's dégrade la note de la Grèce à un seuil du défaut.<br /> <br /> L'agence Moody's a abaissé, lundi 25 juillet, la note souveraine de la Grèce, de "Caa1" à "Ca", à un cran du défaut de paiement.<br /> <br /> http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/07/25/moody-s-degrade-la-note-de-la-grece-a-un-seuil-du-defaut_1552427_3214.html<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Le sauvetage de la Grèce va coûter 15 milliards d’euros à la France.<br /> <br /> Les dirigeants de la zone euro ont validé, jeudi soir, un plan d’aide de 109 milliards d’euros pour sauver la Grèce de la faillite. Ce plan d’aide va coûter environ 15 milliards d’euros à la<br /> France, a annoncé, ce vendredi, François Fillon.<br /> <br /> http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Le-sauvetage-de-la-Grece-va-couter-15-milliards-d-euros-a-la-France_39382-1882831_actu.Htm<br /> <br /> En clair :<br /> - Les Etats européens sont déjà surendettés. Les Etats européens vont se surendetter encore plus pour pouvoir prêter de l’argent à la Grèce.<br /> <br /> - Le deuxième plan de sauvetage de la Grèce va coûter 15 milliards d'euros à la France.<br /> <br /> - De toute façon, la Grèce sera incapable de rembourser ses dettes.<br /> <br /> - L’Union Européenne, c’est ça : des Etats européens surendettés se surendettent encore plus pour aider des Etats en faillite, qui ne les rembourseront jamais.<br /> <br /> - L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.<br /> <br /> - Prochains épisodes : l’Italie et l’Espagne.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Regardons le problème d'actualité : la Grèce.<br /> <br /> 1- Il aurait fallu que les autres Etats européens donnent 350 milliards d'euros à la Grèce. C'était le seul moyen de régler le problème de la Grèce. Mais ils n'ont pas voulu.<br /> <br /> 2- Il aurait fallu que les autres Etats européens fassent passer le budget fédéral européen à 25 % du PIB de l'Union Européenne. C'était le seul moyen pour passer au fédéralisme. Mais ils n'ont pas<br /> voulu : ils ne veulent même pas faire passer le budget fédéral européen à 1,11 % du PIB de l'Union Européenne ! Ils veulent que le budget fédéral reste à 1 % du PIB ! Je dis bien : 1 % du PIB. Le<br /> fédéralisme, c'est du pipeau pour les bisounours.<br /> <br /> 3- Il aurait fallu que les autres Etats européens créent des euro-obligations. C'était le seul moyen pour que les cinq PIIGS arrêtent de se surendetter toujours davantage. Mais les autres Etats<br /> européens n'ont pas voulu.<br /> <br /> Conclusion : ils ont décidé ... de prêter de l'argent à la Grèce ! Comme d'hab. Et ça va foirer lamentablement.<br /> <br /> Comme d'hab.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> La chancelière allemande Angela Merkel a prévenu mardi qu’un sommet des dirigeants de la zone euro prévu jeudi, et consacré à l’élaboration d’une nouvelle aide pour la Grèce, n’aurait pas de<br /> résultat « spectaculaire ».<br /> <br /> « Quiconque veut prendre ses responsabilités politiques le sait bien : il n’y aura pas de grande avancée spectaculaire d’un coup, pas demain, pas jeudi », a déclaré la chancelière lors d’une<br /> conférence de presse avec le président russe Dmitri Medvedev.<br /> <br /> Il y a en Europe « un fort désir de faire un grand pas, un pas final, de préférence spectaculaire pour mettre fin à plus d’un an de spéculations et de revirements de situation », a dit la<br /> chancelière.<br /> <br /> « J’entends prononcer des mots comme restructuration de la dette, obligations européennes, union de transferts, et cela donne l’impression que le sujet ‘Grèce’, le sujet ‘euro’ pourront ensuite<br /> être mis de côté ».<br /> <br /> Mais tout en qualifiant ce désir de faire table rase d’« humain », elle a déclaré : « Je ne vais pas y céder, le gouvernement allemand ne va pas y céder ».<br /> <br /> http://www.lesoir.be/actualite/economie/2011-07-19/merkel-ne-s-attend-pas-un-a-resultat-spectaculaire-lors-du-sommet-de-jeudi-851982.php<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Lundi 18 juillet 2011 :<br /> <br /> Zone euro : aujourd’hui, les taux des cinq Etats en faillite ont explosé.<br /> <br /> Les courbes sont en train d’augmenter de façon exponentielle.<br /> <br /> Italie : taux des obligations à 2 ans : 4,574 %.<br /> <br /> Italie : taux des obligations à 10 ans : 5,970 %. Record historique battu.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND<br /> <br /> Espagne : taux des obligations à 2 ans : 4,559 %. Record historique battu.<br /> <br /> Espagne : taux des obligations à 10 ans : 6,316 %. Record historique battu.<br /> <br /> Portugal : taux des obligations à 2 ans : 20,359 %. Record historique battu.<br /> <br /> Portugal : taux des obligations à 10 ans : 12,675 %.<br /> <br /> Irlande : taux des obligations à 2 ans : 23,222 %. Record historique battu.<br /> <br /> Irlande : taux des obligations à 10 ans : 14,079 %. Record historique battu.<br /> <br /> Grèce : taux des obligations à 2 ans : 35,976 %. Record historique battu.<br /> <br /> Grèce : taux des obligations à 10 ans : 18,211 %. Record historique battu.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Dimanche 17 juillet 2011 :<br /> <br /> Le chef de la Bundesbank opposé aux euro-obligations pour aider Athènes.<br /> <br /> Le chef de la banque centrale allemande a fustigé dimanche dans la presse l'idée d'émettre des euro-obligations garanties par les Etats de la zone euro afin d'aider la Grèce, et douté de<br /> l'efficacité d'un allègement de la dette grecque dans le contexte actuel.<br /> <br /> "Il n'y a rien de mieux pour détruire rapidement et durablement une solide politique budgétaire qu'une garantie commune des dettes des Etats", fustige Jens Weidmann dans un entretien au journal<br /> allemand Bild am Sonntag.<br /> <br /> "C'est exactement ce que certains politiques et économistes proposent, avec les euro-obligations, pour résoudre les problèmes de la Grèce", précise-t-il.<br /> <br /> M. Weidmann estime qu'avec cette option "les contribuables européens, en particulier allemands, auront à assumer la totalité de la dette grecque", et qu'"il s'agirait d'un pas important vers une<br /> union des transferts, que l'Allemagne a jusqu'à présent écartée à juste titre".<br /> <br /> Par ailleurs, selon le banquier central, "la Grèce consomme bien plus qu'elle ne produit, les comptes nationaux montrent des déficits importants" et "tant que cette situation perdurera, même un<br /> allègement de la dette n'apportera pas de véritable amélioration".<br /> <br /> L'idée de créer des euro-obligations garanties par des Etats mieux notés que la Grèce par les agences d'évaluation financière, et bénéficiant de ce fait de taux d'intérêts plus bas, est avancée par<br /> certains pour répondre aux problèmes d'Athènes et à ceux des pays plongés dans une situation économique similaire.<br /> <br /> Alors que les Allemands rejettent catégoriquement toute option se traduisant par une augmentation des impôts, les euro-obligations entraîneraient une hausse du loyer de l'argent pour les pays qui<br /> la mettraient en place.<br /> <br /> Dans un sondage publié par Bild am Sonntag dimanche, 60 % des Allemands disent avoir "peu ou très peu confiance" dans la monnaie européenne, contre 54 % en décembre.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=408cad97af5db7a5d81dd7d7413561b7<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Mr. Werrebrouck,<br /> <br /> Votre blog est d'une très grande qualité mais je dois vous avouer que l'étudiant que je suis a parfois du mal à suivre l'ensemble de vos réflexions. Ainsi, je vous remercie grandement d'avoir écrit<br /> ici un papier purement analytique (même si toute analyse n'est jamais totalement neutre), lequel m'a aidé grandement dans une meilleur compréhension rétroactive de vos précédents billets.<br /> Et surtout, continuez ainsi, votre blog est excellent !<br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Merci pour l'encouragement. vous dites votre difficulté à suivre le blog: nous allons essayer d'être plus clair. quel est le domaine de vos études?<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> « En Europe, nous avons un rendez-vous avec le destin. C’est la politique et non plus la finance dont nous pouvons attendre le salut. Les politiciens ne peuvent plus commettre d’erreurs. Comme sur<br /> le Titanic, même les passagers de première classe ne sont pas à l’abri. »<br /> <br /> (Giulio Tremonti, ministre des Finances italien, 15 juillet 2011)<br /> <br /> http://www.pauljorion.com/blog/?p=26233<br /> <br /> Giulio Tremonti compare l'Union Européenne au Titanic.<br /> <br /> Il a raison.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Vendredi 15 juillet 2011 :<br /> <br /> Aujourd’hui, les taux des cinq Etats en faillite ont explosé.<br /> <br /> Les courbes sont en train d’augmenter de façon spectaculaire.<br /> <br /> Italie : taux des obligations à 2 ans : 4,222 %.<br /> <br /> Italie : taux des obligations à 3 ans : 4,794 %.<br /> <br /> Italie : taux des obligations à 10 ans : 5,757 %.<br /> <br /> Espagne : taux des obligations à 2 ans : 4,224 %.<br /> <br /> Espagne : taux des obligations à 3 ans : 4,820 %.<br /> <br /> Espagne : taux des obligations à 10 ans : 6,071 %.<br /> <br /> Portugal : taux des obligations à 2 ans : 19,372 %. Record historique battu.<br /> <br /> Portugal : taux des obligations à 3 ans : 20,177 %. Record historique battu.<br /> <br /> Portugal : taux des obligations à 10 ans : 12,680 %.<br /> <br /> Irlande : taux des obligations à 2 ans : 23,114 %. Record historique battu.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GIGB2YR:IND<br /> <br /> Irlande : taux des obligations à 3 ans : 22,619 %. Record historique battu.<br /> <br /> Irlande : taux des obligations à 10 ans : 14,037 %. Record historique battu.<br /> <br /> Grèce : taux des obligations à 2 ans : 33,064 %. Record historique battu.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB2YR:IND<br /> <br /> Grèce : taux des obligations à 3 ans : 32,671 %. Record historique battu.<br /> <br /> Grèce : taux des obligations à 10 ans : 17,578 %.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> L’agence de notation financière Fitch a annoncé mercredi avoir dégradé de trois crans la note souveraine de la Grèce, à CCC, contre B+ auparavant, en l’absence d’un nouveau plan d’aide « crédible<br /> et financé » de l’UE et du FMI à ce pays en proie à de graves difficultés.<br /> <br /> L’agence relègue ainsi la Grèce à trois crans de la note DDD, réservée aux émetteurs de dette en défaut de paiement, c’est-à-dire qui ne sont pas en mesure de rembourser leur dette.<br /> <br /> A l’appui de sa décision mercredi, l’agence souligne « l’absence d’un nouveau plan d’aide, intégralement financé et crédible » de l’Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI).<br /> A cela s’ajoutent de « fortes incertitudes entourant le rôle des créanciers privés » dans le plan et les perspectives macroéconomiques du pays.<br /> <br /> Fitch fait valoir que la Grèce a besoin d’argent pour éviter de se retrouver en faillite en 2012 et que cette urgence aurait justifié que l’UE et le FMI, ainsi que les créanciers privés, se mettent<br /> d’accord sur un nouveau plan au début du mois de juillet.<br /> <br /> Fitch avait déjà abaissé la note de dette de la Grèce de trois crans le 20 mai, à « B+ » contre « BB+ » auparavant, une sanction qu’Athènes avait rejetée comme ne prenant pas en compte ses<br /> engagements à intensifier les efforts de redressement économique du pays.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Un répit était sensible mardi en milieu d’après-midi sur les marchés financiers, grâce aux interventions des autorités politiques et monétaires européennes, désireuses de calmer le jeu et<br /> d’éloigner les risques de contagion d’une crise grecque à l’Italie et l’Espagne.<br /> <br /> Après un lundi noir et une matinée très difficile, les marchés financiers se redressaient en milieu d’après-midi profitant de plusieurs interventions de responsables politiques et de celle, sur le<br /> terrain, de la Banque Centrale Européenne (BCE).<br /> <br /> Comme elle l’a déjà fait par le passé, l’institution de Francfort a acheté, selon des sources de marché, d’importantes quantités d’obligations espagnoles et italiennes pour pallier les ventes<br /> massives des investisseurs.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=3f3f6afc4ded3016816cc3b8ab2a4f75<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mardi 12 juillet 2011 :<br /> <br /> Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne : toutes les courbes explosent.<br /> <br /> Ce matin, à 9h30, les taux de ces cinq Etats explosent.<br /> <br /> Nous sommes en train de vivre des journées historiques.<br /> <br /> Italie : taux des obligations à 10 ans : 5,944 %.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne : les investisseurs internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de ces cinq Etats à rembourser leurs dettes.<br /> <br /> Toutes les courbes augmentent de façon exponentielle.<br /> <br /> Ces cinq Etats ont des courbes qui annoncent un cataclysme.<br /> <br /> Italie : taux des obligations à 2 ans : 4,203 %.<br /> <br /> Italie : taux des obligations à 3 ans : 4,700 %.<br /> <br /> Italie : taux des obligations à 10 ans : 5,683 %.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND<br /> <br /> Espagne : taux des obligations à 2 ans : 4,237 %.<br /> <br /> Espagne : taux des obligations à 3 ans : 4,878 %.<br /> <br /> Espagne : taux des obligations à 10 ans : 6,030 %.<br /> <br /> Irlande : taux des obligations à 2 ans : 17,767 %. Record historique battu.<br /> <br /> Irlande : taux des obligations à 3 ans : 17,242 %. Record historique battu.<br /> <br /> Irlande : taux des obligations à 10 ans : 13,201 %. Record historique battu.<br /> <br /> Portugal : taux des obligations à 2 ans : 18,250 %. Record historique battu.<br /> <br /> Portugal : taux des obligations à 3 ans : 19,882 %. Record historique battu.<br /> <br /> Portugal : taux des obligations à 10 ans : 13,382 %. Record historique battu.<br /> <br /> Grèce : taux des obligations à 2 ans : 31,111 %. Record historique battu.<br /> <br /> Grèce : taux des obligations à 3 ans : 29,725 %. Record historique battu.<br /> <br /> Grèce : taux des obligations à 10 ans : 17,017 %.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Aux Etats-Unis, l’état fédéral est en faillite. En plus, des dizaines d’Etats sont en faillite eux-aussi.<br /> <br /> Au Japon, l’Etat est en faillite.<br /> <br /> En Europe, plusieurs Etats sont en faillite.<br /> <br /> Les taux de l'Italie sont en train d'exploser !<br /> <br /> Italie : taux à 2 ans :<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR2:IND<br /> <br /> Italie : taux à 3 ans :<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR3:IND<br /> <br /> Italie : taux à 10 ans :<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Le Fonds de Secours doit être augmenté pour l'Italie.<br /> <br /> Selon la BCE, le Fonds de Secours Européen n'est pas suffisant pour protéger l'Italie. Les discussions en cours visent à le doubler, pour le porter à 1500 milliards d'euros.<br /> <br /> La Banque centrale européenne (BCE) appelle à une réforme fondamentale de la politique de secours de l'euro. Le Fonds de Secours doit être augmenté de manière significative, voire doublé pour<br /> atteindre 1500 milliards d'euros. Sinon la crise actuelle sur les marchés obligataires européens menace d'échapper à tout contrôle. "Die Welt On Line" tient cette information des hauts cercles de<br /> la banque centrale européenne.<br /> <br /> Rettungsschirm muss für Italien aufgestockt werden.<br /> <br /> Der Euro-Rettungsschirm wird laut EZB nicht ausreichen, um Italien zu schützen. Diskutiert wird sogar eine Verdopplung auf 1,5 Billionen Euro.<br /> <br /> Die Europäische Zentralbank (EZB) fordert eine grundlegende Reform der Krisenpolitik der Euro-Staaten. Der Euro-Rettungsschirm müsse deutlich aufgestockt, möglicherweise sogar auf 1,5 Billionen<br /> Euro verdoppelt werden. Ansonsten drohe die aktuelle Krise an den EU-Anleihemärkten außer Kontrolle zu geraten. Das erfuhr "Welt Online“ aus hochrangigen Zentralbankkreisen.<br /> <br /> http://www.welt.de/wirtschaft/article13478845/Rettungsschirm-muss-fuer-Italien-aufgestockt-werden.html<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Réunion d'urgence à Bruxelles lundi sur la Grèce et l'Italie.<br /> <br /> L'ITALIE ATTAQUÉE.<br /> <br /> L'objectif est qu'un consensus se fasse parmi les responsables européens avant que ne soit organisée, lundi également, une réunion des ministres européens des Finances qui doivent s'entretenir du<br /> dossier grec et des résultats des tests de résistances subis par les banques européennes qui seront communiqués vendredi 15 juillet.<br /> <br /> La crainte de voir la crise de la dette souveraine se propager aux obligations d'Etat italiennes a accentué vendredi la glissade des marchés d'actions transalpins.<br /> <br /> L'écart entre le rendement de l'emprunt italien à dix ans et le papier allemand à même maturité a touché vendredi un plus haut historique depuis la création de l'euro aux alentours de 2,45 points<br /> de pourcentage, portant le rendement italien à 5,28%, à quelques encablures de la fourchette de 5,5% à 5,7% que certains banquiers présentent comme critique pour l'économie du pays.<br /> <br /> Le cours des actions des plus grandes banques italiennes a dévissé lors de la dernière séance de la semaine dernière, à l'image de celui d'UniCredit, en baisse de 7,9%.<br /> <br /> La pression des marchés sur les actifs italiens s'explique à la fois par l'endettement de l'Italie, qui détient le ratio dette/PIB le plus élevé de la zone euro, et par la mollesse de l'économie du<br /> pays.<br /> <br /> Le sort de Giulio Tremonti, ministre des Finances du gouvernement de Silvio Berlusconi, est également suivi de près, ce promoteur de baisses drastiques dans le budget italien étant dans le<br /> collimateur du président du conseil.<br /> <br /> "On ne pourra pas se permettre beaucoup d'autres jours comme celui de vendredi", a déclaré un responsable européen, avouant que les instances européennes nourrissaient de grandes inquiétudes sur la<br /> question italienne.<br /> <br /> http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE76909U20110710<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Vendredi 8 juillet 2011 :<br /> En zone euro, la situation est totalement incontrôlable.<br /> <br /> Plus personne ne contrôle quoi que ce soit.<br /> <br /> Les taux sont en train d’exploser.<br /> <br /> Portugal : taux des obligations à 2 ans : 17,496 %. Record historique battu.<br /> <br /> Portugal : taux des obligations à 3 ans : 19,402 %. Record historique battu.<br /> <br /> Portugal : taux des obligations à 10 ans : 12,928 %.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND<br /> <br /> Irlande : taux des obligations à 2 ans : 16,427 %. Record historique battu.<br /> <br /> Irlande : taux des obligations à 3 ans : 16,925 %. Record historique battu.<br /> <br /> Irlande : taux des obligations à 10 ans : 12,913 %. Record historique battu.<br /> <br /> Grèce : taux des obligations à 2 ans : 30,380 %. Record historique battu.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB2YR:IND<br /> <br /> Grèce : taux des obligations à 3 ans : 28,931 %.<br /> <br /> Grèce : taux des obligations à 10 ans : 16,861 %.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Jeudi 7 juillet 2011 :<br /> Portugal, Irlande, Grèce : les courbes des taux sont inversées !<br /> Pour ces trois Etats, les taux à 2 ans et les taux à 3 ans atteignent des sommets invraisemblables : ils augmentent de façon exponentielle.<br /> Les investisseurs internationaux anticipent un défaut de paiement dans les trois ans qui viennent.<br /> <br /> Portugal : taux des obligations à 2 ans : 17,495 %. Record historique battu.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT2YR:IND<br /> <br /> Portugal : taux des obligations à 3 ans : 18,918 %. Record historique battu.<br /> Portugal : taux des obligations à 10 ans : 12,910 %.<br /> <br /> Irlande : taux des obligations à 2 ans : 15,608 %. Record historique battu.<br /> Irlande : taux des obligations à 3 ans : 16,342 %. Record historique battu.<br /> Irlande : taux des obligations à 10 ans : 12,723 %. Record historique battu.<br /> <br /> Grèce : taux des obligations à 2 ans : 28,789 %.<br /> Grèce : taux des obligations à 3 ans : 27,970 %.<br /> Grèce : taux des obligations à 10 ans : 16,690 %.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mercredi 6 juillet 2011 :<br /> <br /> Le vote du parlement grec aura donné à la zone euro un répit de … sept jours !<br /> <br /> Sept jours après le vote du parlement grec, les taux des obligations des Etats européens en faillite sont repartis à la hausse : plusieurs records historiques ont été pulvérisés.<br /> <br /> Portugal, Irlande, Grèce : les courbes des taux sont inversées !<br /> <br /> Portugal : taux des obligations à 2 ans : 16,744 %. Record historique battu.<br /> Portugal : taux des obligations à 3 ans : 18,331 %. Record historique battu.<br /> Portugal : taux des obligations à 10 ans : 13,064 %. Record historique battu.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND<br /> <br /> Irlande : taux des obligations à 2 ans : 15,307 %. Record historique battu.<br /> Irlande : taux des obligations à 3 ans : 15,769 %. Record historique battu.<br /> Irlande : taux des obligations à 10 ans : 12,434 %. Record historique battu.<br /> <br /> Grèce : taux des obligations à 2 ans : 28,444 %.<br /> Grèce : taux des obligations à 3 ans : 27,693 %.<br /> Grèce : taux des obligations à 10 ans : 16,822 %.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Emprunt à 3 mois :<br /> <br /> Quand l’Allemagne ou la France lancent un emprunt à 3 mois, elles doivent payer un taux d’intérêt d’environ 1 %.<br /> <br /> Et le Portugal ?<br /> Mercredi 6 juillet 2011, le Portugal a lancé un emprunt à 3 mois : le Portugal a dû payer un taux d’intérêt de … 4,926 % !<br /> <br /> Les taux sont en hausse : c’était 4,863 % lors de la précédente émission le 15 juin 2011.<br /> <br /> Plus les jours passent, plus le Portugal emprunte à des taux de plus en plus exorbitants.<br /> <br /> Plus les jours passent, plus le Portugal se rapproche du défaut de paiement.<br /> <br /> http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRWEB857620110706<br /> <br /> <br />
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B
<br /> En Europe, le système commence à se fissurer : quand l'Union Européenne explosera, tout deviendra possible. En attendant, nous pouvons observer toutes les fissures.<br /> <br /> Mardi 5 juillet 2011 :<br /> <br /> L'agence de notation Moody's a dégradé mardi de quatre crans la note du Portugal, de "Baa1" à "Ba2", et envisage de l'abaisser encore à court terme, estimant notamment que le pays pourrait avoir<br /> besoin d'un deuxième plan d'aide avant de pouvoir emprunter de nouveau sur les marchés.<br /> <br /> Moody's s'inquiète également du fait que le Portugal ne parvienne pas à tenir les engagements en matière de réduction de son déficit qu'il a pris envers l'Union européenne (UE) et le Fonds<br /> monétaire international (FMI).<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=ee98b6715325c840c5ea611d178ee5a5<br /> <br /> <br />
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