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24 février 2017 5 24 /02 /février /2017 17:22

 

Les candidats souverainistes à l’élection présidentielle, à supposer que l’un ou l’autre arrive au pouvoir, ne pourront en aucune façon négocier ou renégocier les Traités et devront agir avec la rapidité de l’éclair pour mettre fin de façon unilatérale avec les structures de l’actuelle UE. Quelle que soient les modalités d’une refonte négociée des règles du jeu, le blocage interviendra avant même la prise de fonction à l’Elysée. Il n’y aura donc pas de négociation avec l’Allemagne et il n’y aura pas de référendum les sanctionnant.

La raison en est bien connue : les marchés ne peuvent intégrer pareil évènement tant son importance serait colossale et ses conséquences immédiates pour le pays.

La fuite vers la qualité, déjà commencée avec l’aggravation du spread de taux avec l’Allemagne[1] interviendra sans limite dès l’annonce du résultat. Dès le 8 mai le système bancaire sera en difficulté en raison de déplacements massifs de capitaux, tandis que le marché interbancaire, bien au-delà de celui du « repo », cessera de fonctionner. Le Trésor dont la gestion de trésorerie fixe un objectif de solde journalier nul sera lui-même en défaut bien avant la prise de fonction.

 

Telle que nous est présentée l’actuelle programmation des adjudications organisées par l’Agence France Trésor, il semble évident que l’adjudication du 4 mai sera très difficile si une victoire souverainiste est anticipée. Bien évidemment en cas de victoire, celle du 8 mai sera impossible à organiser, ce qui signifie un défaut du Trésor dans les heures qui suivront.

Il y aura donc, au-delà de la fuite des capitaux, un mouvement parallèle d’effondrement complet de la liquidité dans l’ensemble du système financier : les banques qui verront la disparition de leurs capitaux propres par effondrement de la valeur de la dette publique détenue en actif, le Trésor coupé de ses ravitailleurs que sont les SVT (Spécialistes en valeurs du trésor qui ne sont que des banques acheteuses de dette publique), les vendeurs de CDS[2] sur la dette de la France qui sont au cœur du shadow banking, etc. De proche en proche, c’est dans la journée du lundi 8 mai que l’ensemble du système financier français s’effondrera, avec la perspective d’un « bank-run » engendreur des premiers affrontements et violences dans les rues et les magasins.

Il est donc très important d’imaginer la réaction politique face à un tel évènement.

La première est celle imprimée par la puissance dévastatrice de la finance, qui déployée quelques jours ou semaines avant l’élection, aurait de quoi faire peur à l’électeur souverainiste et l’inviter à se ranger sagement sous la houlette des candidats européistes. De ce point de vue, la crise financière est un allié indéfectible des candidats européistes/mondialistes. Tout rentrerait ainsi dans l’ordre….en attendant un effondrement encore plus grand, encore plus douloureux, et de probables violences…. cette fois entre nations….

La seconde, plus difficile, est celle de la témérité des électeurs qui « n’en ayant plus rien à faire » décident d’affronter la finance et élisent un candidat souverainiste. Il est clair que, dans ce cas, il faudrait la coopération du pouvoir finissant pour prendre les mesures nécessaires. Elles sont connues : réquisition de la Banque de France[3], fin de la libre circulation des capitaux, réquisition de l’ensemble du système financier, et donc affranchissement au regard de l’ensemble des règles de l’UE.

Cette coopération ne serait pas facile à obtenir dans l’heure. Historiquement on sait que Raymond Barre n’a pas cru devoir informer sérieusement le nouveau président François Mitterrand dans les jours qui ont suivi le 10 mai 1981. Il est vrai qu’à l’époque la finance était encore dans sa « boîte » et qu’elle se trouvait être infiniment moins dangereuse qu’aujourd’hui. Le pouvoir finissant manifestera-t-il, dans un dernier geste certes fort contrariant pour lui, le sens de ses responsabilités historiques, lesquelles tout au long de son mandat lui ont fait si cruellement défaut ?

 

 

[1] Le spread sur le bund allemand à 10 ans, négligeable en 2016, est aujourd’hui proche de 100 points de base.

[2] L’encours de CDS sur la dette française ne cesse de croitre et se trouve être l’un des plus important du monde selon la Depositary Trust And Clearing Corporation (DTCC). Il se trouve que l’ISDA a diminué les critères de déclenchement des CDS, ce qui signifie que nombre de vendeurs de CDS sont très exposés à un effondrement du cours de la dette française.

[3] Pour plus d’informations on pourra se reporter à nombre d’articles sur le blog et en particulier : http://www.lacrisedesannees2010.com/2017/02/elections-presidentielles-ce-que-les-souverainistes-devraient-avoir-en-tete.html

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commentaires

B
« Effrayant ! La BCE n’existe déjà plus ! L’euro est déjà mort  ! » <br /> <br /> Citation :<br /> <br /> Depuis 2015, la Banque de France indique avoir racheté 313 milliards d’euros d’actifs au titre de ces différents programmes.<br /> Elle souligne que la croissance de son bilan « est effectuée avec des actifs de première qualité, principalement des titres souverains français, sans dégradation du profil de risque. »<br /> « Il n’est en conséquence pas nécessaire de poursuivre le renforcement du fonds pour risques généraux, qui reste stable à huit milliards d’euros.<br /> La Banque de France indique encore que, comme chaque année, l’essentiel de son bénéfice net sera reversé à l’État sous forme d’impôt et de dividende, soit un montant total de 4,5 milliards d'euros au titre de l’exercice 2016. »<br /> <br /> Fin de citation. <br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/03/13/97002-20170313FILWWW00115-benefice-net-en-hausse-de-58-pour-la-banque-de-france.php<br /> <br /> Si vous avez bien suivi, alors vous avez compris que la Bundesbank a passé des provisions sur ces monceaux de créances pourries qu’elle a dans son bilan, mais pas la Banque de France. Sans doute parce que nous sommes bien meilleurs que les Allemands… ou nettement moins prudents, au choix !<br /> Si vous suivez toujours, vous avez bien lu que la Banque de France à principalement racheté pour 313 milliards d'euros de dette souveraine… française !<br /> <br /> Donc vous devez comprendre que la BCE n’existe plus dans les faits : chaque banque centrale achète ses propres dettes !<br /> <br /> Retenez bien ce que je viens de dire car les implications sont considérables.<br /> La BCE en elle-même n’existe presque plus et ne fonctionne plus. C’est le SEBC (repensez à ce que vous avez lu au tout début de cet article) à savoir le Système européen des banques centrales (SEBC) qui en réalité a pris le relais de la BCE.<br /> Désormais, au moment où vous lisez ces lignes, nous avons la preuve, vous avez la preuve ici, dans cet article, sources à l’appui, que chaque banque centrale rachète les propres dettes souveraines de son pays respectif… <br /> Cela veut dire qu’il n’y a plus rien de commun. <br /> Cela veut dire aussi, que le SEBC, la BCE prépare sans le dire le retour aux monnaies nationales, où chaque pays devra gérer sa propre dette ! <br /> Dans les faits, chaque pays gère à nouveau sa propre dette et c’est à ce prix que nous avons l’illusion que l’euro fonctionne encore…<br /> Vous devez prendre conscience que nous sommes là dans une situation inverse à celle de la construction d’une zone monétaire.<br /> Vous faites en réalité face à la destruction de la zone euro et de la BCE.<br /> Vous assistez à la déconstruction de l’euro, là, maintenant, sous vos yeux.<br /> <br /> Charles Sannat.
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B
Pour pouvoir être candidat à l'élection présidentielle, il faut obtenir 500 parrainages.<br /> <br /> Parrainages obtenus par les candidats (date limite : 17 mars 2017) :<br /> <br /> François Fillon : 1789 parrainages<br /> <br /> Emmanuel Macron : 1074 parrainages<br /> <br /> Benoît Hamon : 1039 parrainages<br /> <br /> Nicolas Dupont-Aignan : 559 parrainages<br /> <br /> Nathalie Arthaud : 557 parrainages<br /> <br /> Marine Le Pen : 483 parrainages<br /> <br /> François Asselineau : 480 parrainages<br /> <br /> Jean-Luc Melenchon : 356 parrainages<br /> <br /> https://presidentielle2017.conseil-constitutionnel.fr/les-parrainages/parrainages-par-candidat/
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B
A droite, la guerre des trois clans fait rage.<br /> <br /> En attendant le putsch lors du comité politique du lundi 6 mars, neuf dirigeants du parti Les Républicains viennent de lancer l'offensive contre François Fillon.<br /> <br /> Leurs objectifs :<br /> - virer François Fillon<br /> - le remplacer par François Baroin.<br /> <br /> En clair :<br /> <br /> à l'intérieur du parti Les Républicains, deux clans viennent juste de faire alliance pour renverser le clan au pouvoir.<br /> <br /> Le clan Juppé et le clan Sarkozy viennent juste de faire alliance pour virer François Fillon et pour le remplacer par François Baroin.<br /> <br /> Le comité politique de ce soir va être un carnage.<br /> <br /> Lundi 6 mars 2017 :<br /> <br /> Les sarkozystes demandent à Fillon de se choisir « un successeur. »<br /> <br /> Réunis autour de Nicolas Sarkozy, rue de Miromesnil, Laurent Wauquiez, Eric Woerth, Luc Chatel, Brice Hortefeux, Christian Estrosi, François Baroin, Christian Jacob ont dit qu'ils soutenaient la ligne défendue par François Fillon, mais ils lui demandent d'organiser lui-même la sortie de crise en se choisissant un successeur. Un autre sarkozyste, le député Georges Fenech, a lui proposé officiellement la candidature de François Baroin. <br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/03/06/35003-20170306LIVWWW00068-fillon-juppe-sarkozy-nouvelle-journee-tendue-pour-la-droite.php
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B
« EXPLOSIF ! Les Pays-Bas enquêtent sur la possibilité d’abandonner l’euro. » <br /> <br /> Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,<br /> <br /> Dans les médias français ? Silence radio. Tout va bien. Le nuage radioactif s’est arrêté à la frontière. Vous avez, comme à chaque fois, les sources tout en bas de cet article, tout à la fin, pour les incrédules qui pensent encore que la presse et les médias les « informent » pour leur « plus grand bien ». Vous avez même trois sources étrangères différentes.<br /> <br /> C’est un véritable coup de tonnerre symbolique parce qu’à ce stade, évidemment, rien n’est fait, mais c’est tout de même explosif. Pour la première fois de l’histoire qui sera vraisemblablement assez courte de l’euro, un pays du tout premier cercle et à la rigueur relativement exemplaire et ayant toujours eu une « monnaie forte », les Pays-Bas, se pose le plus sérieusement du monde la question de savoir s’ils vont ou pas rester dans l’euro.<br /> Officiellement donc, ils enquêtent désormais sur la possibilité d’abandonner l’euro !! Rien que cela mes amis.<br /> Les autorités néerlandaises ont approuvé le lancement d’une étude sur s’il était possible et raisonnable pour les Pays-Bas, l’un des pays phares de l’UE, de quitter la zone euro.<br /> <br /> La crise de la Deutsche Bank révèle les dysfonctionnements de la zone euro.<br /> <br /> Les milieux politiques des Pays-Bas ont demandé une étude sur la question de savoir si le pays devait rester membre de la zone euro ou non.<br /> Ils ont également l’intention de lancer un « débat approfondi » à ce sujet juste après les élections législatives qui auront lieu le mois prochain.<br /> Une motion présentée par le principal parti d’opposition, les démocrates-chrétiens, a été adoptée à l’unanimité jeudi, autorisant le lancement de l’enquête, qui sera supervisée par le conseiller juridique du gouvernement, le Conseil d’État.<br /> « L’enquête examinera s’il est possible pour les Néerlandais de quitter la zone euro, et si cela est possible comment », a déclaré le député Pieter Omtzigt, membre de l’Appel chrétien-démocrate (CDA).<br /> Il a également indiqué que l’initiative avait été motivée par des inquiétudes sur les taux d’intérêt ultra-bas de la Banque centrale européenne (BCE) défavorables aux épargnants néerlandais, en particulier aux retraités, ainsi que par des doutes concernant la légalité de ses programmes d’achat d’obligations.<br /> L’idée de quitter la zone euro a été soulevée dans le contexte de la vague montante d’euroscepticisme en Europe, y compris aux Pays-Bas, où les partis politiques ne ratent pas une occasion de jouer cette carte en leur faveur avant les élections législatives qui auront lieu le 15 mars.<br /> <br /> En France, aucun débat possible : si vous êtes contre l’euro, vous êtes un fasciste, un raciste, un xénophobe… <br /> <br /> Je vous invite à remarquer ici le pragmatisme de nos amis néerlandais. Comme je le dis et le répète en citant Churchill régulièrement, l’euro c’est comme le changement et Churchill disait qu’il « valait mieux prendre le changement par la main avant qu’il ne vous prenne par le cou ».<br /> Que se passe-t-il du côté des Pays-Bas ? Rien d’autre que du bon vieux gros bon sens, le BVGBS quoi ! À savoir, encore une fois, que comme me le disait mon pépé, « un homme averti en vaut deux et mais un gars préparé en vaut 4 » ! Bon, je précise que le grand-père a repoussé les Allemands à lui tout seul (plus quelques gars de son 57e régiment) pendant plusieurs jours à seulement 25 ans alors que tous les officiers étaient soit morts, soit déserteurs.<br /> D’accord, il n’y a pas de rapport direct, mais c’est juste pour insister sur le fait que dans la vie, on se prépare au pire même si l’on peut espérer le meilleur.<br /> Ce qui est valable au niveau individuel l’est tout autant au niveau collectif, et gouverner c’est prévoir.<br /> Le problème qui saute aux yeux de tout observateur objectif et lucide est que notre pays est toujours, toujours dans le déni de toutes les réalités dérangeantes et que nos élites fantasment une réalité qui n’existe juste pas.<br /> Ils se battent pour devenir le président qui devra vraisemblablement affronter la fin de l’euro, une catastrophe financière et la faillite du pays.<br /> Franchement, de vous à moi, il faut être totalement inconscient et inconsistant pour vouloir de ce poste-là à ce moment-là. C’est un sacerdoce et, pour poursuivre dans la métaphore chrétienne, ils boiront le calice jusqu’à la lie.<br /> <br /> Oui, l’euro va exploser et votre épargne avec !<br /> <br /> Ce que cette information vous apprend, alors qu’évidemment sous nos latitudes aucun média dit « sérieux » ne vous en parle, c’est que oui, l’euro va sauter et exploser. Votre épargne sera prise dans la tourmente.<br /> Alors ceux qui n’ont rien pensent naïvement, et j’ai toujours des commentaires de ce type, qu’ils ne risquent rien. « Je m’inquiéterai quand je ne serai plus à découvert. » Ils se pensent en plus très intelligents en sortant ce genre de sornettes !<br /> Le problème, voyez-vous, c’est que moins vous avez d’argent, plus vous êtes fragile.<br /> Moins vous êtes préparé, plus vous êtes fragile.<br /> Avez-vous la moindre idée de ce que peut vouloir signifier une explosion de l’euro ? Avez-vous la moindre idée des conséquences concrètes d’une sortie non préparée de l’euro et dans la panique ? Que les « pauvres » se rassurent en se disant qu’ils n’ont pas d’épargne à perdre, car ce n’est évidemment qu’une partie des problèmes incommensurables que nous devrons affronter en cas de sortie de l’euro non contrôlée.<br /> <br /> L’État français serait bien inspiré de se préparer lui aussi à une telle éventualité.<br /> <br /> Pourtant, il n’en fera rien.<br /> Il n’en fera rien comme pour le sang contaminé.<br /> Il n’en fera rien comme pour le nuage de Tchernobyl.<br /> La seule chose que sache faire notre État, et ce qu’il a démontré à travers les décennies, c’est organiser la protection de sa petite caste de mamamouchis pour qu’ils ne risquent rien. Ils se protègent et, pour le reste, mentent effrontément à la population.<br /> Ne soyez donc pas dupes.<br /> <br /> Charles Sannat.<br /> <br /> Sources :<br /> <br /> http://www.atlantico.fr/pepites/pays-bas-commandent-rapport-sortie-euro-2974761.html<br /> <br /> http://www.independent.co.uk/news/world/europe/netherlands-holds-inquiry-into-whether-to-ditch-euro-a7599401.html
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Y
Je ne crois malheureusement pas que ce soit pour cette fois. Cependant je me demande combien de temps un Macron pourra diriger le pays sans provoquer une paralysie complète de la société en pratiquant des politiques néolibérales radicales. D'autre part si par hasard Macron arrive à imposer ses « réformes », on va assister à un sacré crache de la croissance au saint de l'UE. Il ne va plus y avoir grand monde pour nourrir les excédents allemands d'ici un an ou deux. <br /> <br /> Du reste je ne sais pas si vous l'avez lu, mais le dernier livre de Jacques Généreux est particulièrement intéressant. Notamment son hypothèse sur le fait que l'être humain n'est pas réellement programmé pour penser de façon rationnelle. Argument qui était déjà avancé à l'époque de Keynes d'ailleurs, le fameux concours de beauté. L'argument de Généreux va plus loin en s'appuyant sur des études scientifiques de comportement collectif. Et puis on en a la preuve avec nos politiques actuels qui préfèrent s'enfoncer dans l'erreur comme l'euro, plutôt que d'admettre qu'ils se sont simplement trompés. Plus que la bêtise c'est l'orgueil des élites qui nous perdra.
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H
Contrairement à la vulgate: L’EURO, MONNAIE MOINS FORTE QUE LE FRANC ! <br /> (Remise en page du précédent commentaire)<br /> Pour comparer les deux monnaies, il suffit d’en juger l’évolution moyenne sur leurs périodes d’existence respectives depuis la disparition du Gold Exchange Standard qui a laissé place aux changes flottants généralisés: <br /> – Fin du Gold Ex. St. (15.08.1971): 1 F = 0,1816 $ <br /> – Cours fin. du Franc (01.01.1999): 1 F = 0,1778 $ (-2,1% en 28 ans, soit -0,75% par décennie) <br /> et adoption de l’Euro (01.01.1999): 1 E = 1,1667 $ <br /> – Cours act. de l’Euro(22.02.2017): 1 E = 1,0513 $ (-9,89% en 18 ans, soit -5,5% par décennie) <br /> <br /> On constate une dépréciation de l’Euro sept fois plus importante en moyenne que celle du Franc, sur leurs durées de vie respectives en change flottant par rapport au Dollar ! <br /> (Encore faut-il noter que l’Euro n’a pas fini sa période baissière de Quantitative Easing, contrairement au Dollar qui l'avait commencée bien avant) <br /> Il est donc erroné d’alléguer, en cas de retour au Franc, une forte dépréciation à redouter comme le prétendent les médias sous influence. L’Euro a donné en réalité une monnaie dont le cours reflète l’effet de moyenne entre Nord et Sud de l’Europe, ce qui le situe actuellement plus bas que ne l'était jusque là le Franc dans sa tenue par rapport au Dollar. De sorte qu’un Eurofranc souverain devrait subir une légère appreciation sur l’Euro actuel. <br /> Il en va évidemment très différemment du Mark, qui subirait une très forte appréciation ramenant ses exports à leurs justes proportions, confirmant en celà les récents propos de Donald Trump qui a jugé l’économie allemande "passager clandestin" d’un Euro "sous-évalué" par la participation des pays ne pratiquant pas la même austérité que l’Allemagne.
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J
oui vous avez raison et bous trouverez un point de vue semblable sur le site de jacques sapir
H
Contrairement à la vulgate: L’EURO, MONNAIE MOINS FORTE QUE LE FRANC !<br /> <br /> Pour comparer les deux monnaies, il suffit d’en juger l’évolution moyenne sur leurs périodes d’existence respectives depuis la disparition du Gold Exchange Standard qui a laissé place aux changes flottants généralisés:<br /> – Fin du Gold Ex. St. (15.08.1971): 1 F = 0,1816 $<br /> – Cours fin. du Franc (01.01.1999): 1 F = 0,1778 $ (-2,1% en 28 ans, soit -0,75% par décennie)<br /> et adoption de l’Euro (01.01.1999): 1 E = 1,1667 $<br /> – Cours act. de l’Euro(22.02.2017): 1 E = 1,0513 $ (-9,89% en 18 ans, soit -5,5% par décennie) <br /> <br /> On constate une dépréciation de l’Euro sept fois plus importante en moyenne que celle du Franc, sur leurs durées de vie respectives en change flottant par rapport au Dollar !<br /> (Encore faut-il noter que l’Euro n’a pas fini sa période baissière de Quantitative Easing, contrairement au Dollar qui l'avait commencée bien avant)<br /> <br /> Il est donc erroné d’alléguer, en cas de retour au Franc, une forte dépréciation à redouter comme le prétendent les médias sous influence. L’Euro a donné en réalité une monnaie dont le cours reflète l’effet de moyenne entre Nord et Sud de l’Europe, ce qui le situe actuellement plus bas que ne l'était jusque là le Franc dans sa tenue par rapport au Dollar. De sorte qu’un Eurofranc souverain devrait subir une légère appreciation sur l’Euro actuel.<br /> Il en va évidemment très différemment du Mark, qui subirait une très forte appréciation ramenant ses exports à leurs justes proportions, confirmant en celà les récents propos de Donald Trump qui a jugé l’économie allemande "passager clandestin" d’un Euro "sous-évalué" par la participation des pays ne pratiquant pas la même austérité que l’Allemagne.
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A
Réponse à votre question finale: on peut en douter! Alors, so what???
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J
So what? .....je suis perplexe comme vous. par contre je sais qu'il n'y aura pas de référendum...

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