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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 14:46

                             

 

Un Etat- Nation unitaire classique –surtout s’il  assure depuis longtemps l’identité entre citoyenneté et nationalité-  avec sa monnaie elle même classique, peut à la limite ne pas concevoir de dispositif de redistribution face à l’inégale compétitivité entre régions : il y aura simplement exode des nationaux défavorisés, désertification, et concentration de ces mêmes nationaux vers les zones développées. Tel  n’est pas le cas de l’euro- zone, et la Grèce ne pourra disparaitre : elle est une « zone » fort  étrangère à une quelconque « zone »  d’un Etat-Nation unitaire, car elle  dispose d’une extériorité que 450 années d’occupation n’a pu réduire. Si donc il y a inégale compétitivité, par exemple avec l’Allemagne, il faut -à peine de violence,  ou de sortie de l’euro- zone, imaginer une très puissante redistribution, au moins à la hauteur du déficit commercial. Soit une solidarité probablement plus importante que celle qui peut être imaginée dans un Etat-Nation classique. Et une solidarité qui n’est plus envisageable dans l’idéologie du tout marché et du chacun pour soi.

Si la crise du fordisme et son reploiement planétaire à fait que les Flamands n’acceptent plus de financer les wallons, on voit mal les Bavarois financer les macédoniens. On pourrait bien sûr imaginer une solidarité  type « tiers payant » avec une banque centrale allemande se gavant  de dette publique grecque, par gonflement sans limite de son bilan . Mais ce serait ruiner la loi d’airain de la monnaie sur laquelle s’est elle-même construite la finance libérale. Les présentes inquiétudes  allemandes sur le fonctionnement de TARGET 2 sont là pour en témoigner.

On peut, certes aussi dans le cadre du tout marché, envisager une solidarité provoquée par le redéploiement du fordisme allemand, et ainsi provoquer, à terme, la mise à niveau de la Grèce en termes de productivité. Il y aurait ainsi déplacement de capital, compensant dans la balance des comptes le déséquilibre des échanges commerciaux. Mais une telle hypothèse  est peu réaliste, car le tout marché révèle aussi  que le fordisme allemand a mieux a faire que de s’intéresser à une zone présentant des coûts beaucoup trop élevés, en raison de l’existence de la monnaie unique. Il en est de même pour les entrepreneurs grecs qui ne peuvent investir que dans des activités non soumises à la concurrence étrangère, à peine d’échec assuré. On ne peut, en monnaie unique et sans solidarité, transformer le Péloponnèse en Bade Wurtemberg.  

L’euro suppose ainsi une puissante solidarité que le libre marché ne peut que refuser. Avec ses conséquences en termes de pourrissement de toute l’économie européenne. Le déséquilibre extérieur grec  et son jumeau, c'est-à-dire le déséquilibre public, ne peut être corrigé sans politique restrictive brutale, laquelle à pour contrepartie moins d’exportations allemandes. Il en est bien sûr de même pour l’Espagne, le Portugal, L’Italie, etc.  Cela signifie la fin du très relatif miracle allemand et donc le pourrissement de toute l’économie européenne avec globalement la fin de toute idée de construction de l’avenir : Les investisseurs privés voient les débouchés décliner, et les investisseurs publics, loi d’airain de la monnaie oblige, sont absents depuis très  longtemps.

En signant le 2 Mars dernier le nouveau « Traité sur la stabilité, la coordination, et la gouvernance de l’Union Economique et Monétaire », les chefs d’Etat et de gouvernement rassemblés à Bruxelles ont fait le choix de la finance contre l’Europe. Ils ont aussi oublié les innombrables travaux et rapports  bruxellois qui depuis les années 50 jusqu’aux débuts des années 70 tentaient d’éclairer l’avenir en réfléchissant en profondeur sur l’avenir du continent.  La logique de l’intérêt financier immédiat ne déteste pas de s’arrimer aux croyances populaires, et il est bon pour la finance que  l’Euro soit devenu le « corps vivant de l’Europe » , comme  naguère, l’église pouvait être le corps vivant du Christ.

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commentaires

B
Bon, maintenant, la question est :<br /> <br /> Quand aura lieu le troisième plan de sauvetage de la Grèce ?<br /> <br /> Dans deux ans ?<br /> <br /> Ou alors dans trois ans ?<br /> <br /> Quand les contribuables de la zone euro devront-ils une troisième fois jeter des dizaines de milliards d'euros dans le tonneau des Danaïdes ?<br /> <br /> Un nouveau plan pour la Grèce probable d'ici deux à trois ans.<br /> <br /> Après l'effacement de dette historique avec ses créanciers privés, Athènes risque d'être obligée de demander aux créanciers publics d'alléger son fardeau.<br /> <br /> La diffusion d'un document confidentiel du FMI montre l'étendue du problème : pour que la trajectoire de dette grecque revienne à un niveau soutenable, fixé à 120 % du PIB d'ici 2020, il aurait<br /> fallu qu'au moins 95 % des investisseurs participent à l'opération d'échange bouclée jeudi 8 mars. Dès lors, pour un certain nombre de spécialistes, la restructuration historique qui est en cours<br /> n'empêchera pas un nouvel effort des créanciers dans quelques années.<br /> <br /> « Les estimations de croissance retenues pour la Grèce à moyen terme sont trop optimistes », souligne Jacques Cailloux, chez RBS. Il rappelle que la Troïka, dans son premier rapport, avait par<br /> exemple anticipé une contraction de l'activité de 2,6 % en 2011, alors que la réalité risque d'être plus proche de 6 %. « Pour l'avenir, nous prévoyons une croissance de 2,5 % à partir de 2015,<br /> alors que la Troïka table sur 4 %. »<br /> <br /> Autre hypothèse irréaliste selon l'économiste de RBS : la balance primaire (balance budgétaire hors intérêts de la dette). « Le scénario d'un excédent primaire moyen de 4,5 % sur la période<br /> 2014-2020 ne tient pas. » Dès lors, pour Jacques Cailloux, sans un nouveau plan d'aide, le niveau d'endettement par rapport au PIB risque d'atteindre 160 % en 2020.<br /> <br /> Un risque encore plus important attend Athènes : le risque politique. La colère du peuple grec pourrait se traduire prochainement dans les urnes. Les intentions de vote inquiètent déjà la<br /> communauté internationale : le Pasok (le parti actuellement au pouvoir) et son rival Nouvelle Démocratie sont en déclin, alors que les partis des extrêmes font une percée. Les objectifs de rigueur<br /> assignés à Athènes pourraient dès lors être sérieusement menacés.<br /> <br /> « Le nouveau plan d'aide de 130 milliards d'euros est censé couvrir complètement les besoins de financement d'Athènes jusqu'à la fin 2014 », rappelle Ioannis Sokos, chez BNP Paribas. « Cela<br /> signifie qu'en 2015, la Grèce devra soit bénéficier d'un nouveau programme de soutien, soit emprunter sur les marchés, soit faire défaut et opérer une nouvelle restructuration de sa dette . » Or, à<br /> ce jour, aucun analyste ne croit que le pays pourra faire appel aux marchés financiers dès 2015...<br /> <br /> Les autres scénarios mettent les créanciers officiels de la Grèce en première ligne. « La dette grecque va passer des mains du privé au public, à savoir le FMI, l'Union européenne, le Fonds de<br /> stabilité européen (FESF), et la Banque centrale européenne », explique Ioannis Sokos. Selon lui, en 2015, le FESF aura une créance de 167 milliards d'euros sur Athènes, celle de l'UE et du FMI<br /> atteindra 64 milliards. En face, les obligations grecques détenus par les investisseurs, ne représenteront que 62 milliards, soit 18 % de la dette.<br /> <br /> Selon OpenEurope, un cercle de réflexion britannique, la dette entre les mains des prêteurs officiels va passer de 36 % en ce début d'année à 85 % d'ici 2015 %. Une vraie menace pour les<br /> contribuables de la zone euro.<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201940494675-un-nouveau-plan-pour-la-grece-probable-d-ici-deux-a-trois-ans-300159.php
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B
Vendredi 9 mars 2012 :<br /> <br /> L'Isda estime qu'il y a eu "évènement de crédit" en Grèce.<br /> <br /> "La Grèce a déclenché le versement des CDS (credit default swaps), ces contrats d'assurance contre le défaut de paiement d'une valeur, en activant une mesure législative obligeant tous les<br /> créanciers privés à passer des pertes", a déclaré vendredi l'International Swaps and Derivatives Association (Isda).<br /> <br /> D'après le ministère grec des Finances, les détenteurs de 85,8 % des 177 milliards d'euros d'obligations relevant du droit grec ont donné leur accord à l'échange de titres.<br /> <br /> En prenant en compte l'activation des "clauses d'action collective" (CAC), une mesure annoncée par Athènes qui contraindra les récalcitrants à accepter l'échange, cette proportion atteindrait 95,7<br /> %.<br /> <br /> La conclusion de l'Isda pourrait se traduire par le versement de 3,16 milliards de dollars, même si le montant final devrait être inférieur à ce total puisque les créanciers n'ont pas perdu la<br /> totalité de leurs investissements initiaux.<br /> <br /> http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE8280DE20120309
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B
Jeudi 8 mars 2012 :<br /> <br /> Air France-KLM accuse une perte nette de 809 millions d'euros.<br /> <br /> Air France-KLM a accusé l'an passé une perte nette de 809 millions d'euros et une perte d'exploitation de 353 millions d’euros. En cause : une conjoncture difficile et une augmentation de 904<br /> millions d’euros de sa facture carburant.<br /> <br /> Une video de 27 minutes, vraiment passionnante :<br /> <br /> http://www.dailymotion.com/video/xp9l49_transition-benoi-t-thevard_news
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B
Jeudi 15 avril 2010 :<br /> <br /> Herman Van Rompuy présente son recueil de haïkus. Les haïkus sont de brefs poèmes japonais. L'article et la photo sont ici :<br /> <br /> http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2010-04-15/van-rompuy-presente-son-recueil-de-haikus-764586.php.<br /> <br /> Deux ans plus tard, Herman Van Rompuy nous présente son nouveau recueil de haïkus intitulé : "Je m'enfonce dans l'océan humide de ma Destinée."<br /> <br /> Le bateau euro<br /> Est en train de prendre l'eau<br /> A cause de l’iceberg<br /> <br /> En morceaux tombé<br /> Le bateau s’est disloqué<br /> C’est l’affolement<br /> <br /> « Courez ! » crient les sages<br /> « Les canots de sauvetage<br /> Femmes et enfants d’abord ! »<br /> <br /> Dans ce Titanic<br /> Certains prient, d’autres paniquent<br /> D’autres rient, ou pleurent<br /> <br /> Jose Barroso<br /> Boit des bouteilles de Porto<br /> Noyant son chagrin<br /> <br /> Mario Draghi<br /> Crie : « Fini ! Tout est fini<br /> Comme Gianfranco ! »<br /> <br /> Catherine Ashton<br /> Est tombée dans les pommes<br /> Couchée, la baronne<br /> <br /> Christine Lagarde<br /> Rigole quand elle me regarde<br /> On dirait une folle<br /> <br /> Elle dit : « Faut pas s’en faire !<br /> Les clignotants sont au vert ! »<br /> Elle ne comprend rien<br /> <br /> Jean-Claude Trichet<br /> A la retraite s’en est allé<br /> Seul sur son radeau<br /> <br /> Le navire coule<br /> Les rats quittent le navire<br /> Ils ont bien raison<br /> <br /> Moi, je ne bouge pas<br /> Je récite à haute voix<br /> Tous mes haïkus<br /> <br /> Moi, je reste à bord<br /> Je n’ai pas peur de la Mort<br /> Je vais me noyer<br /> <br /> J’ai de l’eau jusqu’au<br /> Menton. Mais peu me chaut<br /> Mon œuvre restera<br /> <br /> J’imagine déjà<br /> L’épave du Titanic sera<br /> Un restaurant<br /> <br /> Les requins viendront<br /> En morceaux ils tailleront<br /> Mon cadavre bleu<br /> <br /> Les petits poissons<br /> Mon cadavre finiront<br /> Mais pas mes lunettes<br /> <br /> Les derniers lambeaux<br /> Du Titanic « ZONE EURO »<br /> Seront mes lunettes<br /> <br /> Mes lunettes seront<br /> Seules, reposant tout au fond<br /> De la mer mouillée<br /> <br /> (Herman Van Rompuy, "Je m'enfonce dans l'océan humide de ma Destinée", Poésie Gallimard, décembre 2012, dix-neuf francs cinquante)
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L
Brillant, comme d’habitude, sauf que vous datez un peu sur les croyances populaires.<br /> Cela fait belle lurette que le bon peuple n’attend plus des images qu’elles lui montrent « le sang et la chair du christ ». C’est d’abord leur propre sang et leur propre chair qui les préoccupent,<br /> les neutrons du peuple, et au mieux possible de leur jouissance.<br /> Soixante ans de compromis fordien, dont les trois dernières décennies gérées tendanciellement sur le mode marché, auront abouti à ce résultat paradoxal (en apparence seulement) que représente<br /> l’individualisme radical (il est pour moi évident que l’état providence, envisagé non plus comme un moyen de reconstruction mais comme une fin en soi, ne peut alors devenir que l’état providentiel<br /> des individus).<br /> C’est là que réside le défaut contradictoire du mécanisme exterminateur en route de la Finance, plus que dans la pharmacopée révolutionnaire que l’histoire nous a déjà servie, car nous vivons bien<br /> un cas de figure inédit, n’est-ce pas ?<br /> Il ne s’agit pas seulement en effet d’aller contre les peuples et de brûler la terre et les structures qui leur avaient permis de se poser en tant que peuples.<br /> Il faudra surtout désormais aller contre l’ensemble des individus européens en bridant tout ce qui les fait exister en tant qu’individus (la destruction des structures d’éducation fait partie de<br /> cette table rase contre productive et absurde).<br /> Et quelle consolation, quel opium compensateur « qui marche » leur donner en ce cas. L’individu européen vénère l’argent mais il n’ira pas non plus se prosterner en haillon et en troupeau devant le<br /> Veau d’Or. Ce genre de pantomime, elle par contre, ne marchera plus, et ne venez pas confondre notre nouveau millénaire avec celui de Moïse !<br /> « Le retour du religieux », tarte à la crème récurrente de notre prêt-à-porter intellectuel, ne procède-t-il pas d’ailleurs d’une sorte de dépit nostalgique de nos élites face à cette évidence<br /> ?<br /> (Ainsi que la volonté sournoise des mêmes élites de nous noyer sous des flots de vrais de vrais de croyants venus d’ailleurs).<br /> La Finance, de son côté, souffre de son incapacité essentielle à assumer la majuscule dont je l’ai malicieusement affublée, soit prétendre incarner Dieu le Père (et je ne parle pas de son fils<br /> spirituel le Christ-euro) sans faire rigoler tout le monde. Il n’est pas improbable d’ailleurs que la culture individualiste du ricanement qui nous mine ne commence à attaquer sa peau, comme elle a<br /> eu celle de nos vrais prêtres et de nos faux politiques.<br /> La Finance, enkystée dans le monde réel, n’a guère d’autre choix que se déterminer par rapport au monde réel, suivant une alternative classique à toute stratégie de prise de pouvoir.<br /> D’abord rester dans l’ombre pour garder la plus grande marge d’initiative possible, et poser un certain nombre de leurres pour intoxiquer l’adversaire (c’est le temps par exemple où l’on voit des<br /> François Baroin développer sans rire des hypothèses purement météorologiques des mécanismes financiers).<br /> Ensuite, lorsque l’ensemble des résistances potentielles sont jugées à l’agonie, soulever la plaque de l’égout pour faire signe à ses comparses que, ça va les gars ! On peut y aller ! (Mario Draghi<br /> l’a fait récemment de manière très brillante, Charles Bronson dans « les douze salopards » n’aurait pas fait mieux).<br /> Aux yeux de l’ensemble des individus, la Finance apparaîtra alors tel qu’en elle-même. Des groupes d’individus prédateurs aux intérêts convergents, et ayant sur tous les autres l’avantage d’être<br /> puissamment solidaires, puissamment organisés, et d’être temporairement portée par la même dynamique.<br /> Alors de grands vides devront être comblés, dans l’inventivité, comme ce fut toujours le cas puisque la nature humaine, avant toute chose, a horreur du vide (et la solitude, n’en parlons pas).
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J
<br /> <br /> Je ne dispose pas de votre grande culture mais en possède suffisamment pour toujours apprécier vos remarques<br /> <br /> <br /> <br />
B
A propos de l'Irlande :<br /> <br /> L'Irlande pourrait avoir besoin d'un second plan de sauvetage.<br /> <br /> Ireland is likely to need a second bailout when its current aid program ends, rating agency Moody’s warned today.<br /> <br /> In its weekly credit outlook report, Moody’s also warned a No vote in the upcoming fiscal treaty referendum would bar Ireland from receiving further funds under the European Stability Mechanism<br /> (ESM).<br /> <br /> The agency predicted the Government would have to rely on the ESM for additional funding after the existing bailout program expires in 2014.<br /> <br /> http://www.irishtimes.com/newspaper/breaking/2012/0305/breaking27.html<br /> <br /> A propos du Portugal :<br /> <br /> Le Portugal pourrait être contraint à demander une aide supplémentaire à ses créanciers.<br /> <br /> « Il y a un risque que l’ajustement budgétaire conduise à une contraction plus grande » que prévu a indiqué au quotidien Jornal de Negocios, l’Ethiopien Abebe Selassié, représentant le FMI au sein<br /> de la « Troïka » (UE-FMI-BCE) des créanciers du Portugal.<br /> <br /> En raison des mesures de rigueur – réduction des salaires des fonctionnaires, des retraites et des prestations sociales, hausse généralisée des impôts – l’économie portugaise devrait reculer cette<br /> année de – 3,3 % et le chômage atteindre 14,5 % fin 2012.<br /> <br /> Ces mauvaises prévisions ont suscité des craintes selon lesquelles le Portugal pourrait être contraint à demander une aide supplémentaire à ses créanciers voire même une restructuration de sa<br /> dette.<br /> <br /> A propos de la Grèce :<br /> <br /> Un troisième plan d'aide à la Grèce peut-être nécessaire en 2015 : il serait de 50 milliards d'euros.<br /> <br /> La Grèce pourrait avoir besoin d'un troisième plan d'aide international de 50 milliards d'euros en 2015, affirme l'hebdomadaire allemand Der Spiegel paru dimanche.<br /> <br /> La Troïka, représentant les créanciers de la Grèce (UE, BCE et FMI), aurait écrit dans une version préliminaire de son dernier rapport qu'il n'est pas du tout certain que la Grèce puisse revenir<br /> sur les marchés de crédits en 2015.<br /> <br /> Ses besoins en financements externes sur la période 2015-2020 pourraient alors atteindre jusqu'à 50 milliards d'euros.<br /> <br /> Mais Der Spiegel précise également que ce passage a été retiré à la demande du gouvernement allemand.
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A
Bonjour.<br /> C'est clair et net. Bravo.<br /> Albert.
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