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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 14:13

                 

A plusieurs reprises nous nous sommes interrogés sur les risques posés par le possible démantèlement  de la zone euro. Les aspects purement techniques et purement nationaux  sont gérables et font maintenant l’objet d’un large consensus : l’unité de compte nouvelle pour chaque pays correspond à un euro, ce qui ne change pas le système de prix ; surcharge d’un tampon sur chaque billet avant impression de nouveaux billets, comme ce fût le cas dans de nombreuses zones monétaires ; échange rapide des pièces qui ont toujours bénéficié d’une face nationale ; etc.

 

 

Ce qui est moins technique est la décision elle-même, dont la portée internationale est évidemment considérable.

Un principe simple et universel : le respect de tous les contrats

En la matière il s’agit de découvrir un principe simple, aisément communicable, peu sujet à interprétations diverses, et si possible universel, pour ne pas transformer une décision de démantèlement de l’euro-zone en incontrôlable panique. Ce principe doit être une garantie juridique concernant le maintien de la valeur de tous les actifs dans tous les pays concernés, valeur de marché à la date de la prise de décision. Cela peut supposer un arrêt des cotations pendant plusieurs jours.

La garantie publique de maintien de la valeur, suppose au préalable l’existence d’un point fixe, qui ne peut-être que la définition de nouvelles parités, lesquelles deviennent intangibles  pendant le temps de la concrétisation de la garantie, ce qui ne devrait pas excéder quelques jours. Au-delà, après la constatation du respect intégral des contrats,  il faut imaginer un système de flottement concerté faisant l’objet de marges de fluctuations à discuter. Bien évidemment, le champ de la garantie s’étend aux seuls agents résidents détenteurs d’actifs étrangers, et aux seuls agents non résidents détenteurs d’actifs nationaux .

La notion d’actif doit aussi être précisée. Il s’agit :

 -De tous les contrats commerciaux  signés avant la décision de démantèlement et donnant lieu à paiement après sa prise d’effets ;

-De tous les titres financiers : actions, obligations corporate, obligations publiques, produits structurés, etc. Pour  ces titres la garantie repose sur la seule perte mécanique de valeur, calculée sur la base du nouveau taux de change.

Il est bien évident qu’un tel principe est plus douloureux pour les pays qui : procèdent à une dévaluation massive ; connaissent un fort déficit extérieur ; sont lourdement chargés en dette extérieure ; sont le fait d’une dette publique massive et largement internationalisée ; et ne disposent que peu de créances sur l’étranger. Douleur d’autant plus vive si, au-delà, les perspectives de croissance et d’exportations sont limitées. Cette douleur peut être chiffrée. Ainsi la Grèce avec une dette extérieure nette de 115 % de son PIB, devrait pour retrouver une certaine compétitivité, dévaluer de 56,7% selon une estimation publiée dans le Financial Times, ce qui porterait sa dette à 180% de PIB, en principe payable en Euros. Soit la somme astronomique de 410 milliards d’euros. Ainsi le Portugal avec une dette extérieure nette de 88% de son PIB et une dévaluation nécessaire estimée à 42% verrait sa dette passer à 214 milliards d’euros. On pourrait naturellement multiplier les exemples.

Un outil de respect des contrats: le « tiers payeur » extérieur à tous.

Il est clair que pour ces pays,  qui sont déjà la zone la plus fragile du système, la règle de garantie publique est intenable : les moyens des Etats considérés ne sont pas à la hauteur de l’engagement requis. La solution consiste- là aussi sur la base d’un principe universel, donc applicable à tous les pays- à décider que la garantie soit supportée par les banques centrales qui retrouvent les statuts d’avant les années 70. Puisque le démantèlement de l’euro ne peut, par miracle, changer l’existant, à savoir l’insolvabilité absolue de nombre d’Etats, la garantie imaginée, au titre du refus de l’abandon vers la panique la plus radicale, ne peut provenir que d’une extériorité qui surplombe la communauté des Etats : les engagements extérieurs publics ou privés, ne peuvent être assortis d’une clause de respect absolu et universel, que s’il existe un « tiers payeur » qui est la banque centrale. Chaque banque centrale est ainsi, par le biais de chaque Trésor qu’elle alimente, amenée à solder les comptes, c'est-à-dire l’ensemble des engagements et contrats avec son extérieur. Bien annoncée , cette disposition apaise l’inquiétude légitime de l’ensemble des agents européens , mais aussi conforte le possible projet européen. Reconnaissons toutefois, que les croyances collectives et certains groupes d’intérêts qui les renforcent,  ne permettent pas facilement un tel changement qui apparait comme révolution copernicienne.

Resteraient à examiner les modalités de ce qui pourrait aussi être un processus d’extinction des dettes.

Deux solutions peuvent être envisagées dont l’une domine nettement l’autre.

La première consiste à payer en monnaie nationale nouvelle les divers engagements publics et privés. Ainsi, pour les contrats déjà signés, l’exportateur allemand de marchandises vers la Grèce se voit payé par son client dans la monnaie dont il dispose, auquel il faut ajouter le prix de la dévaluation, prix exprimé en drachmes, et au final supporté par le « tiers payeur » qu’est la banque centrale de Grèce. Ainsi la Société Générale voit, à l’actif de son bilan, ses obligations publiques grecques  transformées en drachmes, monnaie dont le montant est augmenté de la valeur de la dévaluation. Ainsi le titulaire d’un produit financier incorporant des sous -jacents grecs verrait son titre converti en drachmes, sur la base de la valeur de marché, calculée à partir du taux de change, et abondé de la dévaluation. On pourrait multiplier les exemples. Bien évidemment s’élève d’immenses balances en drachmes, lesquelles ne font que refléter une réalité que le « bateau des passagers clandestins » cachait si bien. Bien évidemment les détenteurs de ces balances ne sont pas encore satisfaits puisqu’ils deviennent  titulaires d’actifs sans valeurs : les drachmes ne sont pas transformables en marchandises, et l’insolvabilité grecque, est d’abord son immense déficit extérieur, que l’euro avait contribué à puissamment creuser, tout en le rendant invisible. Il faut donc imaginer que les balances en drachmes sont acheminées vers les banques centrales des Etats correspondants, lesquelles sont transformées en nouvelles monnaies nationales. De quoi grossir la taille des bilans, certes, mais qui n’est que la  contrepartie du respect intégral des contrats, le rétablissement de la compétitivité et la naissance d’un nouvel équilibre, indispensable garant  d’un possible avenir européen. La construction européenne ne pouvant continuer à n'être qu'un processus de dislocation devenu extrêmement dangereux avec la monnaie unique.

Une autre solution, de loin préférable, consiste à exiger de l’euro, un immense service avant sa disparition. Il s’agirait, au moment même où est décidé sa fin, de réquisitionner les banques centrales des pays débiteurs aux fins d’abonder le compte de chaque trésor, d’un montant en euros, sensiblement équivalent à la dette extérieure. De quoi obtenir immédiatement une énorme baisse sur le taux de change avant sa disparition, ce qui limitera les dévaluations qui suivront quant à la définition des nouvelles monnaies nationales. Le processus est beaucoup plus simple, et permet d’annuler une grande partie de la dette publique des Etats les plus fragiles. Il est par ailleurs tout aussi rassurant : tous les contrats sont garantis.  

Au final, et quelle que soit la solution retenue, la monnaie émise, que ce soit directement ou indirectement,  se trouve stockée dans les pays qui sont dans une situation favorable : peu ou pas de dévaluation, peu de dette extérieure, dette publique faible et autocentrée. De quoi provoquer une hausse des prix plus rapide que dans les pays ayant massivement monétisé.   Notons aussi que le dispositif retenu   évacue complètement l’idée de défaut, de soutien du système bancaire, etc. Autant de craintes qui disparaissent avec le rétablissement de l’autorité monétaire. Resterait toutefois à faire admettre – mais par quels moyens ?- que le démantèlement ne donne pas lieu au déclenchement cataclysmique de la montagne des CDS. Et de ce point de vue – fait positif- le respect intégral des contrats, est tout sauf un « accident de crédit ».   

Resterait à examiner le mode de décision du démantèlement.

Qui doit déclencher le démantèlement ?

Il est clair que le processus ne peut être législatif tant l’effet de surprise est la condition première de la réussite. Il ne peut non plus être réglementaire tant le dispositif euro se trouve élevé dans la hiérarchie des normes juridiques. De ce point de vue, il n’existe dans la zone, qu’un seul pays suffisamment armé pour prendre une décision rapide : la France. Ce pays dispose en effet d’un dispositif constitutionnel – l’article 16- qui permet à l’exécutif d’agir sans contrainte, avec la vitesse de l’éclair. Le poids du pays dans la zone  - 20 % du PIB total - est tel,  que la seule déclaration portant radiation de la loi du 3 janvier 1973,  entrainera l’effondrement de la valeur externe de l’euro, et l’abandon immédiat de tout projet privé de délocalisation. Les Ordonnances, immédiatement publiées, et exécutoires, rappelant dans leurs attendus, la volonté publique de respect intégral des contrats, rassureront tous les agents. Logiquement, un développement mimétique entrainera des prises de position dans l’ensemble de la zone,  avec ébranlement – exception faite de l’Allemagne qui ne pourra pas admettre le rétablissement de l’autorité étatique sur la banque centrale - d’un processus législatif accéléré. On peut imaginer qu’une négociation préalable ait pu déboucher sur un accord concernant les taux de change.

Le présent texte n’avait pas pour but de proposer un projet détaillé de démantèlement. Il avait simplement comme projet de montrer qu’un tel objectif est possible et surtout raisonnable. Au-delà, il cherchait à contrer toutes les affirmations rapides- dépourvues de toute démonstration sérieuse- que l’on rencontre dans les médias,  et qui annoncent avec force que la disparition de l’euro serait une catastrophe pour l’humanité. Parce que le vrai problème de la zone n’est pas le déficit public,  mais l’effet de déséquilibres extérieurs massifs que l’euro a engendré, il faudra, d’une façon ou d’une autre mettre fin à la présente architecture monétaire. Il n’est donc pas raisonnable de susciter de grandes peurs développées par de prétendus «experts » du sujet.

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commentaires

B
Lundi 19 décembre 2011 :<br /> <br /> La BCE pointe des risques accrus pour la stabilité financière.<br /> <br /> La Banque centrale européenne (BCE) a averti lundi que les risques pesant sur la stabilité financière de la zone euro avaient considérablement augmenté au second semestre, alimentés principalement<br /> par les craintes de contagion de la crise de la dette et par des tensions sur le marché interbancaire.<br /> <br /> Dans son rapport bi-annuel sur la stabilité financière, la BCE estime que dans le pire des cas, le monde pourrait retomber en récession, affaiblissant davantage des banques déjà fragiles.<br /> <br /> "La crise du risque souverain et son interaction avec le secteur bancaire a empiré, dans le contexte de perspectives de croissance macroéconomiques affaiblies", lit-on dans ce rapport.<br /> <br /> "Au final, la transmission des tensions entre souverains, entre les banques, et entre ces deux derniers s'est intensifiée pour prendre les proportions d'une crise systémique sans précédent depuis<br /> la faillite de Lehman Brothers il y a trois ans."<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/reuters_00410079-la-bce-pointe-des-risques-accrus-pour-la-stabilite-financiere-265259.php
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B
Vendredi 16 décembre 2011 :<br /> <br /> La zone euro semble sombrer un peu plus chaque jour dans le chaos.<br /> <br /> Alors que les agences de notation semblent se régaler à rétrograder les notes des établissements financiers, la Banque centrale européenne (BCE) a publié vendredi des chiffres démontrant que le<br /> montant des créances douteuses détenues par les banques européennes était en hausse. Ces dernières représentent désormais plus d'un quart de leur capital.<br /> <br /> Selon les données arrêtées fin juin, concernant 4.700 banques européennes, les mauvaises créances représentent l'équivalent de 27 % du capital des banques selon la définition des ratios<br /> prudentiels.<br /> <br /> En 2010, le taux s'élevait à 25 %, il était de 20 % en 2009.<br /> <br /> Une bonne nouvelle tout de même : parallèlement, les banques semblent avoir renforcé leurs bilans. Les ratios moyens de solvabilité se sont en effet établis à 13,8%, en 2011 contre 13,2% un an plus<br /> tôt, tandis que leur ratios fonds propres durs sont passés de 10,1% à 10,9%.<br /> <br /> Des chiffres publiés alors que les analystes sont de plus en plus nombreux à redouter que les sources de crédit se raréfient.<br /> <br /> Le cas échéant, les banques pourraient décider de réduire fortement les prêts accordés, afin de pouvoir demeurer - voire être - en conformité avec les nouvelles règles qui rentreront en vigueur<br /> l'an prochain.<br /> <br /> Mais le pays qui pourrait inquiéter les marchés sur ce domaine constitue encore et toujours l'Espagne.<br /> <br /> Depuis l'explosion de la bulle immobilière en 2008, les établissements bancaires espagnols détiennent en effet quelque 1 000 milliards d'euros de créances immobilières.<br /> <br /> Or, selon Danielle Schweisguth, économiste spécialiste de l'Espagne à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) interrogée par France24, "si on ne prend en compte que les prêts<br /> bancaires accordés aux promoteurs immobiliers, il y a entre 80 milliards et 100 milliards d'euros de créances douteuses".<br /> <br /> Ajoutant que le Parti populaire désormais au pouvoir en Espagne cherche actuellement à extraire les dettes douteuses des bilans des banques en vue de les réunir dans une sorte de "bad bank".<br /> <br /> http://www.leblogfinance.com/2011/12/banques-europeennes-hausse-des-creances-douteuses.html
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B
Vendredi 16 décembre 2011 :<br /> <br /> Le Fonds de secours de la zone euro (FESF) a nié aujourd'hui vouloir mettre en garde des investisseurs contre un éclatement de l'Union monétaire.<br /> <br /> Le Fonds européen de stabilité financière va ainsi supprimer du document de présentation de sa prochaine émission obligataire une clause informant les investisseurs de la possibilité d'un<br /> éclatement de la zone euro, un sujet devenu sensible, a-t-on appris aujourd'hui de source proche du FESF.<br /> <br /> Le Financial Times avait rapporté hier que le projet de prospectus mentionnait explicitement le risque de voir l'euro disparaître ou cesser d'être une "monnaie légale" à part entière.<br /> <br /> Une source du FESF a dit à Reuters que cette clause avait été ajoutée au document par des juristes, mais qu'elle n'avait pas été approuvée par la direction de l'institution et qu'elle ne figurerait<br /> pas dans la version définitive du texte.<br /> <br /> "La phrase avertissant du risque d'éclatement de la zone euro figurait entre crochets dans le projet et elle va être retirée", a déclaré la source.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/12/16/97002-20111216FILWWW00295-le-fesf-nie-s-inquieter-de-la-fin-de-l-euro.php
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B
Jeudi 15 décembre 2011 :<br /> <br /> Aujourd’hui, l’Espagne a emprunté.<br /> <br /> Les taux des émissions à 9 et 10 ans ont augmenté par rapport aux dernières émissions similaires, passant à 5,201 % pour les obligations à 9 ans (contre 5,006 % avant) et 5,545 % pour celles à 10<br /> ans (contre 5,433 % la dernière fois).<br /> <br /> En revanche, le taux des obligations à 4 ans baisse, à 4,023 % (contre 5,276 %).<br /> <br /> (Dépêche AFP)
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B
Mercredi 14 décembre 2011 :<br /> <br /> L'Italie lève 3 milliards d'euros de titres à cinq ans à un taux record.<br /> <br /> Le Trésor italien a levé mercredi 3 milliards d'euros d'obligations à cinq ans, soit le maximum prévu, à des taux d'intérêt qui ont atteint un nouveau record.<br /> <br /> Les taux ont en effet progressé à 6,47 %, contre 6,29 % lors de la dernière opération similaire le 14 novembre, atteignant un nouveau record depuis la création de la zone euro.<br /> <br /> Dépêche AFP.
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A
Bonsoir<br /> <br /> Où il est question d'un "démantèlement réussi de la zône euro".<br /> Est-ce bien d'actualité?<br /> Je ne suis pas dans le secret des puissants,mais pour autant qu'il me semble je n'ai pas l'impression qu'ils soient disposés à céder le pouvoir.<br /> J.C.Verbrouke s'inquiétait dans un texte récent des risques de"déviations autoritaires" à la faveur de la mise en oeuvre du nouveau paysage financier et économique consécutif à la sortie de<br /> l'euro.Certes,mais je crains plus encore le risque de despotisme("doux et éclairé"?)auquel pourraient être tentés de recourir les puissants actuels pour éviter l'explosion de leur système.Ils sont<br /> capables de tout,n'en doutons pas.
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J
<br /> <br /> Oui, forte résistance, comme en témoigne l'étude de l'institut Montaigne avec sa très large promotion dans les Echos de ce matin qui titre "scénario catatrophe".<br /> <br /> <br /> <br />
B
Lundi 12 décembre 2011 :<br /> <br /> Exode des riches Français qui fuient la France vers la Suisse.<br /> <br /> Le directeur de la rédaction de Challenge, Pierre-Henri de Menthon, qui intervient dans la chronique « Les coulisses des entreprises » sur BFM Business, annonce que les Français riches sont en<br /> train de quitter la France à vitesse grand V.<br /> <br /> De ce fait, on peut se demander s’il y a un pilote dans l’avion France…<br /> <br /> On assiste à une sécurisation de l’épargne des Français les plus riches qui retirent leur argent des banques spécialisées, une situation similaire à la crise financière de 1929 aux USA.<br /> <br /> Pierre-Henri de Menthon pointe notamment le fait que les Français les plus riches réalisent des retraits et que cela se passe « loin des caméras, à l’abri des bureaux cossus des banquiers privés,<br /> ceux qui gèrent le patrimoine des grandes fortunes ! »<br /> <br /> Dans la vidéo ci-dessous, il est précisé :<br /> <br /> « Chez Pictet et Lombard Odier, deux grandes banques privées de Genève, les ouvertures de comptes par les Français se multiplient, des dizaines de millions affluent tous les jours. »<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_oEWxIkVA7o#!
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S
dette extérieure de la france extrait blog jean-pierre chevallier<br /> <br /> Comme je l’ai écrit à maintes reprises, les déficits des différentes rubriques de la balance des paiements sont obligatoirement compensés par des transferts, provenant essentiellement des excédents<br /> allemands, comptabilisés dans cette rubrique absconse N.4.700. Compte financier, Autres Investissements, Transactions nettes, France vis-à-vis du reste du monde, Solde, Non CVS-CJO, Mensuel,<br /> correspondant à la dette nette de la France vis-à-vis de l’étranger.
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B
Voici un article concret, passionnant :<br /> <br /> Dimanche 11 décembre 2011 :<br /> <br /> Fabriquer la monnaie, éviter la panique : mode d'emploi pour sortir de l'euro.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/actualites/fabriquer-la-monnaie-eviter-la-panique-mode-d-emploi-pour-sortir-de-l-euro-b4cdd8848a0ed0cdc9e3d6f2d968fd59
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A
Merci pour les données dette extérieure France.<br /> <br /> Hélas, je suis incapable de répondre à ta question: j'espère qu'un commentateur pourra le faire.<br /> Néanmoins la piste c'est probablement les "Chicago boys"
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L
Excellent article, merci. L'euro est une monnaie idéologique, qui n'est pas défendable au plan strictement économique. Il est une concrétisation dans le domaine monétaire de l'européisme qui<br /> encombre bien des esprits depuis un quart de siècle.<br /> CF à ce sujet "La déconstruction européenne" de Eric Juillot. Un livre lumineux.
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A
Excellent Jean Claude<br /> <br /> Un petit détail: bien que tout le monde en parle et que son "esprit" est toujours vivant dans le code monétaire actuel et l'article 123 de Lisbonne, cette loi en tant que telle n'existe plus.<br /> Voir http://www.fauxmonnayeurs.org/articles.php?lng=fr&pg=4<br /> <br /> Une question: quel est le solde de la dette extérieure nette actuelle de la France ... je n'ai pas trouvé cette donnée avec des références fiables (je suis preneur d'une référence)
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J
<br /> <br /> D'aprés Gérard Lafay qui a travaillé à partir du FMI, de L'OCDE et de la banque de données CHELEM la dette extérieure nette de la France était de 593 milliards d'euros en 2010. La dette<br /> extérieure brute se montant à 3195 milliards d'euros pour la même année.<br /> <br /> <br /> Oui normalement cette loi a du disparaitre avec la mise en place de l'indépendance. Mais j'ai une qustion: Comment s'est passée cette indépendance, et notamment dans quel espace de temps la chose<br /> s'est -elle réalisée sur l'ensemble de la planête? et qui est intervenu: FMI?<br /> <br /> <br /> <br />

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