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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 12:19
G20 des 24 et 25 septembre : de la réalité à l’utopie

 

Voici ce que les chefs de gouvernement pourraient déclarer, s’agissant de la régulation financière à l’issue du G20 :

Considérant qu’en septembre 2008, le monde n’a échappé que d’extrême justesse à un effondrement monétaire complet, effondrement jusqu’ici jamais rencontré dans l’histoire ;

Considérant que le dit effondrement était lié à des phénomènes spéculatifs de très grande ampleur, eux même reliés à des endettements publics et privés d’une exceptionnelle amplitude ;

Considérant que l’ensemble de la régulation financière s’est nourrie à partir d’une représentation savante erronée de la réalité des marchés financiers ;

Les chefs de gouvernement décident de faire rentrer dans le droit positif de chaque Etat ou groupes d’Etats représentés  les dispositions suivantes :

1)      Il est mis fin à la déspécialisation des systèmes bancaires. Chaque système national est désormais composé de banques commerciales et de banques d’investissement totalement séparées  tant du point de vue juridique que du point de vue de la gestion.

2)      Aucune banque qu’elle qu’en soit la nature ne peut  dépasser un total de bilan représentant  le 1/10 du PIB de l’Etat dans lequel elle déploie ses activités.

3)      Les activités de titrisation mises en place au début des années 90 sont mises en extinction.

4)      Les activités de trading ne se conçoivent que pour le compte de tiers,  ce qui entraine un interdit général de ces mêmes activités pour compte propre des banques.

5)      Les effets de levier sont limités aux niveaux atteints au seuil des années 2000, soit un levier indépassable de 12.

6)      Les activités financières sur les marchés de taux, et sur les marchés des matières premières et des produits de base,  ne sont autorisées qu’aux seuls acteurs de l’économie réelle.

7)      Les activités sur les marchés de produits dérivés sont réservées aux seuls acteurs de l’économie réelle.

8)      Les plus-values de court terme (moins de 1 an) sont taxées à 100% et sont internationalement redistribuées en faveur du bien commun de l’humanité. Les plus –values de long terme (5 ans et plus) sont entièrement défiscalisées.

9)      Les innovations financières ne peuvent être mises en pratique sans une étude approfondie, d’une instance internationale seule habilitée à autoriser la mise sur le marché des dites innovations.

10)   Le régime fiscal s’appliquant à la distribution de crédits aux entreprises voit son assiette reposer sur une incitation à l’augmentation du volume des prêts accordés.

 

Au-delà, les chefs de gouvernements s’engagent à démocratiser et à confier des pouvoirs supranationaux aux différentes instances internationales de régulation économique et financière, l’objectif général étant de réduire les graves déséquilibres des comptes extérieurs de nombreux pays, et des monnaies qui leurs sont associées.
 
Fait à Pittsburg ce 25 septembre 2009.
 
Signature des représentants des 19 pays les plus importants de la planète et du représentant de l’union européenne.

Ces imaginaires décisions, ne relèvent pas de l’utopie, et seront peut-être prises un jour….hélas trop tardivement et dans un climat – l’approfondissement de la crise aidant-  beaucoup plus lourd. Ainsi va l’histoire des hommes…

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commentaires

B
<br /> Mercredi 11 novembre 2009 :<br /> <br /> D’après une étude de Natixis Asset Management, le taux de chômage américain ne va pas avoir un comportement similaire à celui habituellement constaté lors des sorties de récession, mais il aura<br /> cette fois des effets durables sur les mécanismes d’ajustement.<br /> <br /> 1- Premier constat : ’la durée du chômage a augmenté plus fortement que durant toutes les récessions précédentes’, note Philippe Waechter, Directeur de la Recherche Economique de Natixis AM.<br /> <br /> "Dans la structure des durées de chômage, la durée la plus longue (+ de 27 semaines) est désormais la plus importante, alors que jusqu’à présent et depuis 1950, c’est la durée de moins de 5<br /> semaines qui était systématiquement et toujours dominante", précise-t-il.<br /> <br /> 2- Deuxième constat : ce ne sont plus les jeunes et les plus de 55 ans qui se sont ajustés sur le marché du travail durant cette récession, mais les 35-54 ans. Il y a derrière cela une baisse du<br /> taux d’activité des jeunes, mais aussi et surtout des fermetures d’entreprises qui ont directement affecté l’emploi de cette tranche d’âge, selon la banque.<br /> <br /> Pour Natixis, le retour à la tendance qui précédait la récession ’sera long à se dessiner en raison de l’ampleur de cette récession’ : revenir sur cette tendance à l’horizon 2014 suppose pour le<br /> PIB une croissance chaque année de 4 %, et sur l’emploi une hausse mensuelle de plus de 360 000.<br /> <br /> ’C’est considérable et oblige à s’interroger sur les origines de cette croissance’, commente le Directeur de la Recherche Economique de Natixis AM.<br /> <br /> Pour lui, ’ce serait simpliste de croire le contraire et de penser que quelques chiffres positifs gommeront les conséquences de cette crise de grande ampleur’.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=1926e44e70a306ec80cb170a9c966371<br /> <br /> En clair :<br /> <br /> la crise financière, économique, et sociale sera plus longue que prévu.<br /> <br /> La soi-disant " " " reprise " " " ne permettra pas de faire baisser le chômage dans les années qui viennent.<br /> <br /> Nous sommes en 1929.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> A propos de la soi-disant ” ” ” reprise ” ” ” :<br /> <br /> Les pays occidentaux sont confrontés à un chômage qui explose. Aux Etats-Unis, le chômage a atteint 10,2 % en octobre. Conséquence : la consommation baisse, et la consommation va continuer à<br /> baisser.<br /> <br /> Problème supplémentaire : les consommateurs sont incapables d’emprunter pour consommer car ils sont fauchés et surendettés. Le nombre de crédits accordés par les banques s’effondre.<br /> <br /> C’est donc l’Etat qui va soutenir la consommation. C’est l’Etat qui va se surendetter à la place du consommateur.<br /> <br /> - En France, l’Etat distribue des primes aux consommateurs pour qu’ils continuent à consommer (prime de rentrée scolaire, prime à la casse, prime à la cuve, prime pour les logements économes en<br /> énergie, etc.)<br /> <br /> - Aux Etats-Unis, cet été, l’Etat a distribué une prime aux consommateurs pour qu’ils achètent une voiture neuve. Mais ça n’a pas duré. Quand l’Etat a arrêté de distribuer cette prime, les ventes<br /> de voitures se sont effondrées.<br /> <br /> - De même, l’aide surnommée ” Cash for houses ” est donnée aux primo-accédants. Quand un ménage américain achète un logement, l’Etat lui donne un crédit d’impôt de 8000 dollars. Cette aide devait<br /> se terminer en novembre. Les hommes politiques américains ont compris que les ventes de logement allaient s’effondrer si cette aide s’arrêtait. Du coup, ils ont voté une loi prolongeant ce<br /> programme d’aide jusqu’au 30 avril 2010 :<br /> <br /> ” le texte contient une disposition permettant d’étendre un crédit d’impôt de 8.000 dollars accordé aux nouveaux acheteurs immobiliers, afin de tenter de relancer le secteur. Ce crédit d’impôt<br /> expire au 30 novembre. Il avait été instauré en février dans un vaste plan de relance de l’économie. Les sénateurs ont décidé de le prolonger jusqu’au 30 avril 2010. ”<br /> <br /> http://www.lepoint.fr/bourse/2009-11-05/usa-le-congres-adopte-une-extension-de-la-duree-des-allocations/2037/0/392723<br /> <br /> L’Etat se surendette pour soutenir la consommation. Si les aides d’Etat et les primes s’arrêtaient, la consommation s’effondrerait brutalement.<br /> <br /> Jusqu’à quand va durer cette fuite en avant ?<br /> <br /> <br />
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B
<br /> En mai 2009, les joueurs de pipeau nous ont joué du pipeau à propos des banques américaines.<br /> <br /> Les joueurs de pipeau ont fait passer aux banques américaines des soi-disants « tests de résistance » (en anglais : stress tests).<br /> <br /> Dix-neuf banques ont passé ces soi-disants « stress tests ».<br /> <br /> Résultat : dix banques avaient besoin de lever seulement 74,6 milliards de dollars. Neuf banques n’avaient pas besoin de capitaux supplémentaires.<br /> <br /> Ces soi-disants « stress tests » étaient basés sur différents scénarios.<br /> <br /> Le scénario le plus défavorable était le suivant (je dis bien : le scénario LE PLUS DEFAVORABLE) :<br /> <br /> Taux de chômage aux Etats-Unis en 2010 : 10,3 %.<br /> Taux de chômage aux Etats-Unis en 2009 : 8,9 %.<br /> <br /> http://investigationfin.canalblog.com/archives/2009/10/08/15356345.html<br /> <br /> En octobre 2009, le chômage aux Etats-Unis explose toutes les prévisions : il est à 10,2 %.<br /> <br /> Les joueurs de pipeau vont encore nous dire : « C’est pas grave. Ne vous inquiétez pas. Les banques américaines sont en pleine forme. La reprise est là. Tout va de mieux en mieux. »<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Et en France ?<br /> <br /> En France, c'est pareil. Les consommateurs français sont fauchés et surendettés. Donc l'Etat soutient les consommateurs en leur distribuant des primes :<br /> - prime de rentrée scolaire (pour acheter des fournitures scolaires)<br /> - prime à la cuve (pour acheter du mazout)<br /> - bonus écologique et prime à la casse (pour acheter des voitures)<br /> - prime sous forme de crédit d'impôt pour les logements écolos (pour acheter des logements économes en énergie).<br /> <br /> Un exemple : l'automobile. Début 2010, quand l'Etat français baissera les bonus écologiques et les primes à la casse, le secteur automobile s'effondrera.<br /> <br /> Lisez cet article :<br /> <br /> Lundi 2 novembre 2009 : « Les ventes de voitures neuves ont bondi de 20,1 % en octobre par rapport au même mois de 2008, dans un marché toujours dopé par les aides gouvernementales, alors que les<br /> clients anticipent la réduction de la prime à la casse et le durcissement du bonus écologique au début de 2010. »<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=5c761a14b6b4102ea4545864383d3ded<br /> <br /> Conclusion : aux Etats-Unis, en France, et dans les autres pays occidentaux, les consommateurs sont fauchés et surendettés. Du coup, ce sont les Etats qui se surendettent pour soutenir la<br /> consommation. Si l’Etat arrêtait de distribuer des aides et des primes, la consommation s’effondrerait brutalement.<br /> <br /> Jusqu’à quand va durer cette fuite en avant ? Je ne sais pas.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Les promesses de ventes dans le secteur immobilier américain ont grimpé pour un huitième mois consécutif, selon une enquête publiée par la National Association of Realtors (NAR), soit la plus<br /> longue série de hausses mensuelles enregistrée de l'histoire de cette série statistique, qui a commencé en 2001.<br /> <br /> L'indice des promesses de ventes des logements s'est inscrit en hausse de 6,1% en rythme séquentiel à 110,1 sur le mois de septembre. Par rapport à septembre 2008, les promesses de vente affichent<br /> une augmentation de 21,2%, soit un record de hausse annuelle. L'indice atteint ainsi le plus haut depuis décembre 2006.<br /> <br /> 'Nous observons un 'rush' de primo accédants avant la date d'expiration du crédit d'impôt, à la fin du mois prochain' note Lawrence Yun, économiste en chef de la NAR, ajoutant que 'la valeur des<br /> maisons se stabilisera bientôt, plutôt que connaîtra une nouvelle correction'.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=c0e0be5976d4d86d9099ccbfc1d5b869<br /> <br /> <br /> Conclusion : en novembre 2009, l'Etat ne donnera plus le crédit d'impôt de 8000 dollars aux primo-accédants. Le secteur du logement connaîtra donc un effondrement.<br /> <br /> C'est exactement ce qui s'est passé pour le secteur automobile. L'Etat a distribué une prime énorme aux consommateurs américains pour qu'ils achètent des voitures. Ce programme s'appelait "cash for<br /> clunkers". Ce programme a coûté à l'Etat la somme ahurissante de 45 354 dollars par automobile neuve achetée. Mais ensuite, que s'est-il passé ?<br /> <br /> Réponse : quand l'Etat a arrêté de donner la prime, le secteur automobile s'est effondré. Voici le graphique :<br /> <br /> http://research.stlouisfed.org/fred2/series/ALTSALES?cid=98<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Dimanche 1er novembre :<br /> <br /> Aux Etats-Unis, la banque la plus importante pour les prêts aux Petites et Moyennes Entreprises s’appelle CIT. Aujourd’hui, CIT a fait faillite.<br /> <br /> Lisez cet article :<br /> <br /> Le groupe financier américain CIT, acteur incontournable du financement des PME américaines, a annoncé dimanche qu'il se mettait sous la protection de la loi sur les faillites (Chapter 11).<br /> <br /> "Le Conseil d'administration a approuvé la proposition de déposer volontairement un dossier au tribunal des faillites du district sud de New York", indique le groupe dans un communiqué.<br /> <br /> Les actifs de CIT étant évalués à 71 milliards de dollars, il s'agit de la cinquième plus grosse faillite de l'histoire des Etats-Unis, après celles de Lehman Brothers (2008), Washington Mutual<br /> (2008), WolrdCom (2002) et General Motors (2008).<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=ad79115bafffae68da1c79e83fd7295a<br /> <br /> Voici les dernières nouvelles de l’économie réelle (je dis bien : l’économie réelle, pas l’économie des menteurs et des joueurs de pipeau) :<br /> <br /> 1- Le revenu disponible réel des ménages américains a baissé en septembre pour le quatrième mois d’affilée.<br /> <br /> 2- Les dépenses de consommation des Américains ont diminué de 0,5 % en septembre.<br /> <br /> 3- « USA : malgré la reprise, l’économie reste encore très dépendante de l’Etat. Les chiffres publiés vendredi 30 octobre par le Secrétariat au Commerce montrent que le revenu disponible réel des<br /> ménages a baissé en septembre pour le quatrième mois d’affilée, et que les Américains préfèrent épargner plutôt que dépenser, accréditant le pronostic des analystes selon lequel la consommation,<br /> qui a apporté 2,36 points de croissance au troisième trimestre, risque de replonger sur la fin de l’année. » (Source : france-info.com )<br /> <br /> 4- « Les autorités américaines ont fermé vendredi 30 octobre neuf banques, un record pour une seule journée depuis le début de la crise financière. Cette opération porte à 115 le nombre de banques<br /> mises en faillite depuis le 1er janvier 2009, soit le plus haut niveau annuel depuis 1992. Les analystes s'attendent à ce que d'autres surviennent encore d'ici la fin de l'année. »<br /> <br /> http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE59U00G20091031<br /> <br /> Message transmis aux fanatiques de la méthode Coué.<br /> <br /> Message transmis aux naïfs qui croient que « La récession est finie ».<br /> <br /> Message transmis à madame la marquise Christine Lagarde.<br /> <br /> Message transmis à Obama qui disait samedi 31 octobre : « Aujourd'hui, je suis ravi de pouvoir vous offrir des meilleures nouvelles qui, tout en n'étant pas une cause de réjouissance, font penser<br /> que nous allons dans la bonne direction. »<br /> <br /> Message transmis aux journalistes, aux éditorialistes, aux commentateurs qui refusent de voir la réalité telle qu’elle est.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Aux Etats-Unis, quelle est la situation des ménages ?<br /> <br /> Aux Etats-Unis, est-ce que les ménages empruntent ?<br /> <br /> Est-ce que les ménages américains sont encore capables d’emprunter ?<br /> <br /> Ou alors est-ce que les ménages américains sont trop fauchés et surendettés pour emprunter ?<br /> <br /> Réponse :<br /> <br /> Variation annuelle de l’encours : crédits revolving :<br /> <br /> http://www.crisedusiecle.fr/usa-credits-menages-detail-REV.html<br /> <br /> Variation annuelle de l’encours : crédits non revolving :<br /> <br /> http://www.crisedusiecle.fr/usa-credits-menages-detail-NREV.html<br /> <br /> Variation annuelle de l’encours : total des crédits :<br /> <br /> http://www.crisedusiecle.fr/usa-credits-menages-detail-TOTAL.html<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Aux Etats-Unis, les ventes de logements neufs ont reculé de 3,6 % à 402 000 en septembre après 417 000 en août (chiffre révisé de 429 000). Les économistes attendaient 440 000 ventes en<br /> septembre.<br /> <br /> <br /> http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=08cf2826ea51f492c163be12e4974039<br /> <br /> <br /> Toujours la même propagande médiatique.<br /> <br /> <br /> Toujours le même bourrage de crâne.<br /> <br /> <br /> Toujours la même expression utilisée dans les « informations » :<br /> <br /> <br /> Les économistes ATTENDAIENT une hausse des logements neufs, une hausse de ceci, une hausse de cela. Mais CONTRE TOUTE ATTENTE nous avons eu une baisse.<br /> <br /> <br /> CONTRE TOUTE ATTENTE, la situation s’est dégradée dans tel ou tel secteur.<br /> <br /> <br /> CONTRE TOUTE ATTENTE, les résultats sont mauvais.<br /> <br /> <br /> CONTRE TOUTE ATTENTE, l’économie réelle continue à chuter.<br /> <br /> <br /> C’est bizarre, hein ? On nous dit, on nous redit, on nous répète, matin, midi et soir que la récession est finie. Les économistes ATTENDENT des résultats en hausse … et patatra ! CONTRE TOUTE<br /> ATTENTE, les résultats sont en baisse !<br /> <br /> Encore un exemple de propagande, encore la même expression :<br /> <br /> « La confiance du consommateur américain s'est dégradée contre toute attente en octobre, montre l'indice du Conference Board, en raison des inquiétudes croissantes concernant l'état du marché de<br /> l'emploi aux Etats-Unis. »<br /> <br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=abf00f74937adee68b54cf486cf46724<br /> <br /> <br />
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B
<br /> La confiance du consommateur américain s'est dégradée contre toute attente en octobre, montre l'indice du Conference Board, en raison des inquiétudes croissantes concernant l'état du marché de<br /> l'emploi aux Etats-Unis.<br /> <br /> L'indice est ressorti à 47,7, après 53,4 (révisé de 53,1) en septembre et alors que les économistes interrogés par Reuters l'attendaient en moyenne stable à 53,1.<br /> <br /> Il s'agit de son niveau le plus bas depuis juillet où il était ressorti à 47,4.<br /> <br /> La composante évaluant l'appréciation de la situation actuelle est tombée à 20,7 contre 23,0 (révisé de 22,7) le mois précédent, son niveau le plus bas depuis 26 ans.<br /> <br /> La composante sur la situation à venir est également en net repli à 65,7, contre 73,7 (révisé de 73,3) en septembre.<br /> <br /> Les Américains jugeant difficile de trouver un emploi sont 49,6 % contre 47,0 % le mois précédent, montre aussi l'enquête du Conference Board.<br /> <br /> Ceux qui estiment que trouver un emploi est facile sont à 3,4 %, contre 3,6 % le mois précédent.<br /> <br /> Les marchés boursiers américains sont passés en territoire négatif dans la foulée de la publication de la statistique, tandis que les emprunts d'Etat américains ont accentué leurs gains. L'euro a<br /> par ailleurs cédé du terrain face au dollar.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=abf00f74937adee68b54cf486cf46724<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Associated Press, samedi 24 octobre 2009, parle des 106 faillites de banques aux Etats-Unis. Les faillites de banques sont de plus en plus nombreuses ces dernières semaines :<br /> <br /> « La Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), l’agence fédérale de garantie des dépôts bancaires, a fermé Partners Bank et Hillcrest Bank Florida, toutes deux situées à Naples en Floride,<br /> ainsi que American United Bank à Lawrenceville en Géorgie et Flagship National Bank de Bradenton, en Floride. Puis Bank of Elmwood à Racine dans le Wisconsin, Riverview Community Bank d’Otsego,<br /> Minnesota, et First Dupage Bank à Westmont, Illinois.<br /> <br /> L’agence évite de précipiter les choses, pour ne pas provoquer de panique, et par manque d’acquéreurs pour les établissements en faillite. »<br /> <br /> Fin de citation.<br /> <br /> Au moins, les choses sont claires.<br /> <br /> La seule obsession des autorités américaines est de ne pas provoquer de panique.<br /> <br /> Toute la politique de l'administration Obama est contenue dans cette phrase : ne pas provoquer de panique.<br /> <br /> <br /> http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=2f1d6e2b9c3660dad959c64bd28575ee<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mardi 20 octobre 2009 :<br /> <br /> Le département du Commerce américain a publié mardi deux indicateurs économiques décevants pour la construction de logements aux Etats-Unis en septembre.<br /> <br /> Selon ces chiffres corrigés des variations saisonnières, les mises en chantier de logements ont progressé de 0,5 % par rapport au mois d'août pour s'établir à 590.000 en rythme annuel.<br /> <br /> C'est beaucoup moins que ce qu'escomptaient les analystes, qui attendaient l'indicateur à 610.000.<br /> <br /> Surtout, le ministère a revu en très forte baisse les chiffres pour août : alors qu'il avait d'abord rapporté une hausse de l'indicateur de 1,5 %, il estime désormais que celui-ci a baissé de 1,0 %<br /> ce mois-là.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=57c5cbfa525f2be50be765a7e24b6707<br /> <br /> Arriver à ce niveau de manipulation des chiffres, c’est balèze.<br /> <br /> En septembre, le département du Commerce triomphe : « L’indicateur pour le mois d’août est en hausse de 1,5 % ! La récession est finie ! »<br /> <br /> En octobre, le département du Commerce avoue la vérité : « Pour le mois d’août, en réalité, l’indicateur était en baisse de 1 % ! Mais ce n’est pas grave ! Ne vous inquiétez pas ! La situation est<br /> sous contrôle ! »<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Vendredi 16 octobre 2009 :<br /> <br /> Le moral des ménages américains dans les chaussettes en octobre.<br /> <br /> L'indice de confiance des consommateurs américains mesuré par l'Université du Michigan a rechuté contre toute attente en octobre.<br /> <br /> Mauvaise surprise en provenance des Etats-Unis. L'indicateur qui mesure le moral des ménages, particulièrement suivi par les marchés, s'est établi à 69,4 en octobre en première estimation, contre<br /> 73,5 en septembre. La dégradation est assez nette, d'autant plus que les économistes s'attendaient à une stabilité de cet indicateur mesuré par l'Université du Michigan.<br /> <br /> La déception est donc de taille pour les économistes, l'indice de confiance permettant de prendre le pouls des ménages, dont la consommation compte pour les trois quarts de la croissance<br /> américaine.<br /> <br /> «Les finances personnelles ont subi leur plus longue et plus forte baisse des 60 ans d'existence de l'enquête, et rares sont les consommateurs qui prévoient une amélioration prochaine de leurs<br /> finances», indique l'étude dans son communiqué.<br /> <br /> Selon les analystes, la consommation devrait repartir à la baisse sur les trois derniers mois de l'année.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2009/10/16/04016-20091016ARTFIG00474-le-moral-des-menages-americains-dans-les-chaussettes-en-octobre-.php<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Etats-Unis : nouvelle chute du crédit à la consommation en août.<br /> <br /> Le crédit à la consommation aux Etats-Unis a baissé en août pour le septième mois consécutif, chutant de 5,8 % en rythme annuel par rapport à juillet, selon les chiffres corrigés des variations<br /> saisonnières publiés mercredi 7 octobre par la banque centrale américaine (Fed).<br /> <br /> La baisse est moins forte que le mois précédent, qui avait vu un effondrement du crédit à la consommation de 9,1% (chiffre corrigé en baisse de 1,3 %).<br /> <br /> Elle est néanmoins plus forte que ne le pensaient les analystes, l'encours total de ces crédits ayant chuté de 12 milliards de dollars, soit 2 milliards de plus que leurs prévisions.<br /> <br /> Les crédits à la consommation financent une part élevée des dépenses des ménages américains, moteur traditionnel de la croissance économique du pays qui fonctionne actuellement au ralenti.<br /> <br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=957d8520e66d5bdb558f9ead70d8a84b<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Prochain épisode de la crise systémique : l’effondrement du dollar.<br /> <br /> Lisez cet article :<br /> <br /> « Le quasi mutisme du G7 sur les changes implique un dollar faible.<br /> <br /> Le Groupe des Sept (G7) n'ayant rien apporté de neuf sur la question des taux de change, le dollar pourrait s'en ressentir dans les mois qui viennent, au risque de devenir incontrôlable. »<br /> <br /> http://fr.news.yahoo.com/4/20091004/tbs-g7-chine-7318940.html<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Etats-Unis : le chômage monte encore, la reprise en question.<br /> <br /> * 263.000 emplois supprimés en septembre.<br /> * Le taux de chômage à 9,8 %, au plus haut depuis 1983.<br /> * La durée hebdomadaire du travail diminue.<br /> * Baisse de 0,8 % des commandes à l'industrie en août.<br /> <br /> Les entreprises américaines ont supprimé 263.000 postes en septembre, bien plus qu'attendu, et le taux de chômage est monté à 9,8 %, des chiffres qui alimentent les craintes de voir la faiblesse du<br /> marché du travail compromettre la reprise économique.<br /> <br /> Le taux de chômage aux Etats-Unis se situe désormais à son plus haut niveau depuis juin 1983, et septembre marque le 21ème mois consécutif de solde négatif pour l'emploi non agricole.<br /> <br /> L'autre indicateur publié vendredi 2 octobre, celui des commandes à l'industrie en août, montre une baisse de 0,8 %, alors que le marché anticipait une hausse de 0,3 %.<br /> <br /> La révision des statistiques de juillet et août fait apparaître 13.000 destructions d'emplois de plus qu'annoncé jusqu'à présent.<br /> <br /> http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL225866220091002<br /> <br /> Christine Lagarde commente ces chiffres, une bouteille de Jack Daniel à la main, les yeux exorbités, les cheveux en bataille, en éclatant d’un rire hystérique :<br /> « La récession est finie ! La récession est finiiiiiiiiiiiiiiie ! »<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Etats-Unis : des nouvelles de l’économie réelle.<br /> <br /> Le département du Travail a recensé 551.000 nouvelles demandes d’allocations chômage, soit une hausse hebdomadaire de 17.000.<br /> <br /> Les analystes prévoyaient une hausse moins marquée, avec 535.000 dossiers déposés.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=2f9fd8fd0fe94d4e88f0395a9741086f<br /> <br /> Bilan de la journée du jeudi 1er octobre : les chiffres du chômage aux Etats-Unis ont entraîné l’effondrement de toutes les Bourses de la planète.<br /> <br /> Etats-Unis NASDAQ : chute de - 3.06 % Etats-Unis DOW INDUSTRIALS : chute de - 2.09 % Etats-Unis S&P 500 : chute de - 2.58 % Chili : chute de - 0.47 % Mexique - 3.84 % Argentine - 2.34 % Canada<br /> - 2.84 % Suisse - 1.08 % Pays-Bas - 1.80 % France - 1.97 % Norvège - 1.50 % Europe FTS EuroFirst - 2.06 % Allemagne - 2.13 % Italie -1.79 % Belgique - 1.38 % Espagne - 2.02 % Royaume Uni FTSE -<br /> 1.68 % Corée du Sud - 1,70 % Japon - 1,53 % Australie - 0,79 %<br /> <br /> Conclusion : n’écoutons pas la propagande des « analystes ». N’écoutons pas la propagande médiatique. Regardons simplement l’économie réelle. La crise est très loin d’être finie. La crise ne fait<br /> que commencer.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Selon le projet de loi de finances 2010 présenté mercredi 30 septembre en conseil des ministres par Christine Lagarde (Economie) et Eric Woerth (Budget), la dette publique devrait passer de 67,4 %<br /> du PIB en 2008 à 77,1 % en 2009.<br /> <br /> Le budget 2010 prévoit que la dette publique atteindra 84 % l'an prochain, et continuera de progresser jusqu'à 90 % en 2012, ont annoncé Mme Lagarde et M. Woerth lors d'une conférence de presse à<br /> Bercy.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=acb79dc97bacf58549ce5d520cdd28d8<br /> <br /> Etant donné que dans les autres pays industrialisés, la dette publique atteint les mêmes pourcentages, voire davantage, la question 1 est :<br /> <br /> « LES ETATS OCCIDENTAUX POURRONT-ILS UN JOUR REMBOURSER LEUR DETTE PUBLIQUE ? »<br /> <br /> Réponse : non.<br /> <br /> Les Etats occidentaux ne pourront jamais rembourser leur dette publique. Leur dette publique va même continuer à augmenter (dépenses de santé qui explosent, vieillissement de la population, énergie<br /> qui va devenir de plus en plus chère, etc.)<br /> <br /> Question 2 : quelle solution les Etats occidentaux vont-ils choisir pour ne pas mourir asphyxiés par leur dette publique ?<br /> <br /> 1- Première possibilité : la guerre (envahir les pays musulmans pour leur voler leur pétrole, etc.)<br /> <br /> 2- Deuxième possibilité : l’inflation. Faire tourner la planche à billets à plein régime. Monétiser la dette. Dommages collatéraux : l’inflation à deux chiffres, l’euthanasie des créanciers et des<br /> rentiers.<br /> <br /> 3- Troisième possibilité : la répudiation de la dette. Certains Etats occidentaux pourraient dire à leurs créanciers : « Désolé, mais nous ne pouvons pas rembourser notre dette. Nous ne vous devons<br /> plus rien. Nous remettons les compteurs à zéro. Et merci encore. »<br /> <br /> Un exemple d’actualité : l’Islande.<br /> <br /> Lisez cet article :<br /> <br /> http://www.cadtm.org/Islande-Si-la-dette-ne-peut-pas<br /> <br /> <br />
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B
<br /> La dette publique de la France s’envole.<br /> <br /> La dette publique de la France a augmenté de 61,1 milliards d'euros au deuxième trimestre 2009 pour atteindre le nouveau record de 1 428 milliards d’euros, soit 73,9 % du produit intérieur brut<br /> (PIB), selon les données publiées mercredi 30 septembre par l'Insee.<br /> <br /> http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/09/30/la-dette-publique-de-la-france-s-envole_1247033_1101386.html<br /> <br /> Lundi 28 septembre 2009 : un article d’une très grande importance, publié par le Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM). C’est un article qui montre que certains pays<br /> pourraient choisir de répudier leur dette.<br /> <br /> En clair : dans les années qui viennent, certains pays pourraient dire à leurs créanciers : « Désolé, mais nous ne pouvons pas rembourser notre dette. Nous ne vous devons plus rien. Nous remettons<br /> les compteurs à zéro. Et merci encore. »<br /> <br /> Cette question de la répudiation de la dette se posera de plus en plus dans les années qui viennent.<br /> <br /> Cette question concernera les pays du Tiers Monde, mais aussi tous les pays développés qui sont asphyxiés par leur gigantesque dette.<br /> <br /> Cette question concernera donc les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, etc. Pour ces pays, il ne s’agira que d’une simple question de survie. Ils devront choisir entre la mort par asphyxie, ou<br /> la répudiation de leur dette.<br /> <br /> http://www.cadtm.org/Islande-Si-la-dette-ne-peut-pas<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Voici huit graphiques hallucinants sur la deuxième crise financière qui arrive.<br /> <br /> Ces huit graphiques montrent qu’en réalité, les banques américaines vont subir une deuxième crise encore plus violente que la première.<br /> <br /> Aux Etats-Unis, le chômage explose. De plus en plus d’Américains basculent dans la pauvreté.<br /> <br /> Conséquence : de plus en plus d’Américains arrêtent de rembourser leurs emprunts car ils n’ont plus les moyens. Le taux de défaut explose.<br /> <br /> Taux de défaut sur les prêts garantis par un bien immobilier :<br /> <br /> http://www.crisedusiecle.fr/usa-problemes-credits-detail-CO4.html<br /> <br /> Taux de défaut sur les prêts à la consommation :<br /> <br /> http://www.crisedusiecle.fr/usa-problemes-credits-detail-CO5.html<br /> <br /> Taux de défaut sur les prêts pour une maison individuelle :<br /> <br /> http://www.crisedusiecle.fr/usa-problemes-credits-detail-CO6.html<br /> <br /> Taux de défaut sur les cartes de crédit :<br /> <br /> http://www.crisedusiecle.fr/usa-problemes-credits-detail-CO8.html<br /> <br /> Taux de défaut sur les autres prêts à la consommation :<br /> <br /> http://www.crisedusiecle.fr/usa-problemes-credits-detail-CO9.html<br /> <br /> Aux Etats-Unis, de plus en plus d’entreprises perdent de l’argent, et de plus en plus d’entreprises font faillite.<br /> <br /> Conséquence : de plus en plus d’entreprises arrêtent de rembourser leurs emprunts car elles n’ont plus les moyens. Le taux de défaut explose.<br /> <br /> Taux de défaut sur les prêts aux entreprises :<br /> <br /> http://www.crisedusiecle.fr/usa-problemes-credits-detail-CO3.html<br /> <br /> Taux de défaut sur les prêts commerciaux :<br /> <br /> http://www.crisedusiecle.fr/usa-problemes-credits-detail-CO10.html<br /> <br /> Taux de défaut sur tous les prêts :<br /> <br /> http://www.crisedusiecle.fr/usa-problemes-credits-detail-CO1.html<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Bonsoir,<br /> <br /> Vos propositions appellent à mon sens quelques clarifications:<br /> <br /> 1) quelles compétences relèvent de la banque commerciale et de la banque d'investissement ?<br /> <br /> 2) Comment définissez-vous les "acteurs de l'économie réelle" (les "non-banques" ou bien un sous-ensemble des "non-banques") ?<br /> <br /> 3) Une taxation à 100% des plus-values de court-terme est une suppression à peine voilée de la spéculation, sauf à être philantrope. Ou bien ai-je mal compris ?<br /> <br /> 4) L'effet de levier de 12, est-ce le total de bilan rapporté aux fonds propres ?<br /> <br /> Sans vouloir les opposer aux vôtres, il serait intéressant d'avoir votre avis sur les propositions principales<br /> de réforme de Maurice Allais, à savoir:<br /> <br /> a) éclatement de la banque universelle en 3 entités : banque de dépôts (cash et titres), banque de prêt et investisseur institutionnel<br /> <br /> b) interdire l'octroi de crédit aux banques de dépots, lesquelles ne sont chargées que des fonctions de règlement-livraison. En conséquence, une crise de crédit n'altère en aucune façon ces<br /> fonctions.<br /> <br /> c) ne permettre aux banques de prêts que de prêter plus court qu'elles n'empruntent (pour éradiquer le risque de liquidité). Elles ne sont donc soumises qu'au risque de crédit et la faillite de<br /> l'une d'entre elles ne risque pas de ruiner ses déposants car elle en est dépourvue! Une telle faillite n'engendre donc qu'un transfert de richesse entre actionnaires et créanciers.<br /> <br /> d) donner aux banques centrales le rôle de pilote exclusif de la création monétaire en fonction du PIB escompté dans une zone monétaire donnée (et donc en dépourvoir les banques de second<br /> rang...)<br /> <br /> A être trop normatif, ne risque-t-on pas de trop restreindre la liberté individuelle ?<br /> Il me semble capital que ces réformes s'attaquent simplement à la prévention et l'empêchement de tout risque systémique. Je crois que la force des réformes d'Allais est de s'attaquer au vecteur de<br /> transmission d'une crise bancaire dans le système actuel, à savoir la dette. Spéculer sur ses fonds propres met des hommes sur la paille ; cela ne ruine pas un système !<br /> <br /> Michael<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Vous oubliez la déclaration qui serait, peut-être, la plus importante:<br /> <br /> Les Etats membres du G20 décident de mettre fin à l'effet multiplicateur du crédit, afin d'empêcher tout nouveau gonflement de la masse monétaire. A cette fin, un groupe de travail est mis sur<br /> pied, qui aura pour but de préparer un plan de sortie du mécanisme de réserves fractionnaires. Les Etat membres entendent ainsi reprendre à leur seul compte le droit de création monétaire.<br /> <br /> <br />
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